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Message Publié : 30 Jan 2013 17:09 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 17 Sep 2002 12:41
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Localisation : Paris, France
Bonjour à tous,
Je suis actuellement en train d'écrire mon deuxième roman (le premier paraîtra en octobre :)). Il s'agit d'un polar dont l'action est située à Paris en 1907. Étant donné que mon histoire s'étend sur plusieurs domaines différents, j'ai beaucoup de recherches à mener en parallèle. Or, si certaines de ces recherches sont assez simples, d'autres s'avèrent au contraire assez ardues. Et ce ne sont pas forcément celles qui paraissent les plus complexes au premier abord. Ainsi, des détails ordinaires tels que, par exemple : trouve-t-on l'eau courante et le gaz à tous les étages dans les immeubles parisiens en 1907 ? On sait tous intuitivement que ce genre de commodité se démocratisait rapidement dans ces périodes-là, mais qu'en est-il plus précisément aux alentours de 1907 ? Est-ce déjà fréquent, ou seulement réservé aux gens les plus aisés, voire à la mince frange des plus riches. Idem pour l’électricité et le téléphone. Je croyais trouver ce genre de détail facilement sur internet ou dans certains ouvrages, or, étrangement, j'ai toutes les peines du monde à les dégoter (alors qu'à l'inverse j'ai trouvé en quelques minutes l'horaire précis du Paris-Rennes en 1907... 8-| ).
J'en viens donc au fait de mon post : j'aimerai venir ici régulièrement poser des questions au gré des difficultés que je rencontrerai en espérant qu'une bonne âme saura me débloquer. :)

Je commence donc directement, comme le titre du post l'indique, par une question sur la police parisienne de cette époque :
- Quels sont les grades, et surtout, quel serait l'équivalent de ce qu'on appelle aujourd'hui "inspecteur", c-a-d le policier en civil qui mène les enquêtes.
- Les commissariats sont-ils divisés, comme aujourd'hui, par arrondissement (c-a-d petits commissariats rattachés à un commissariat principal par arrondissement) ?
- La préfecture de police de Paris n'existait pas encore, il y avait à la place celle de "la Seine" qui englobait les villes limitrophes. Y'avait-il déjà la division police nationale et gendarmerie comme aujourd'hui ?
- Il y avait énormément de casernes dans le Paris de 1900. Les militaires jouaient-ils un rôle dans l'ordre public ? Étaient-ils amenés à collaborer avec la police autrement qu'en cas de troubles publics ?

Merci d'avance ! :)


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Message Publié : 30 Jan 2013 17:25 
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Georges Duby
Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Localisation : Montrouge
Vous pourriez demander un Rv au chef du bureau des archives de la PP pour savoir s'il a des documents à ce sujet. Son nom est claude Charlot. C'est un ENA et agrégé d'histoire aimant la conversation, qui sera ravi de rendre service pour un roman. Vous pourrez à cette occasion visiter le musée de la PP.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


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Message Publié : 30 Jan 2013 17:47 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 08 Nov 2010 17:01
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Localisation : sur le cardo d'une cité de la Gaulle romaine
Le livre Dans les archives secrètes de la police publié sous la direction de Bruno Fuligni chez Gallimard, et que l'on trouve en collection de poche folio, contient nombre d'informations.
Il faut, sans doute, aussi vous rapprocher des archives de la presse où… tout ce qui se passe est dit.

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle


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Message Publié : 30 Jan 2013 18:28 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 17 Sep 2002 12:41
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Localisation : Paris, France
Merci pour vos réponses rapides ! :)

Alain.g > Je ne sais pas si j'oserai m'imposer de cette manière ;). Le connaissez-vous ? Pouvez-vous éventuellement me transmettre son adresse mail ou bien son téléphone professionnel (par MP) ?

Grippeminaud > ce livre a l'air fort intéressant, toutefois il couvre une période bien trop large et je doute donc qu'il soit très précis sur la période qui m'intéresse. En fait, j'ai déjà un certain nombre d'ouvrage traitant du crime à cet époque, mais il n'y a jamais ce genre d'information (la liste des grades de l'époque par exemple). Du coup, c'est très intéressant pour les affaires citées en exemple, mais rarement riche d'infos précises. :P


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Message Publié : 30 Jan 2013 18:44 
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Marc Bloch
Marc Bloch
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Inscription : 09 Août 2006 6:30
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Localisation : Allemagne
Ce lien pourtant bien facile à trouver vous donnera pas mal d'indications. La préfecture de police et la préfecture de la Seine étaient deux institutions qui se cotoyaient et qui avaient des missions différentes :rool:
http://www.paris-pittoresque.com/monuments/16.htm

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "


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Message Publié : 31 Jan 2013 9:59 
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Hérodote
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Inscription : 17 Sep 2002 12:41
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Localisation : Paris, France
Je ne sais pas si ce lien est facile à trouver (la recherche google requiert une part de bon sens, d'habitude mais aussi et surtout une bonne part de chance :rool:) , mais il est en tout cas fort intéressant. Merci donc.
Toutefois, cela ne m'éclaire guère sur la répartition des rôles dans les diverses forces de police de l'époque.
(Je sais déjà que la préfecture de police de la Seine et la préfecture (départementale) de la Seine coexistaient, mais je doute que le préfet de département ait eu un quelconque rôle dans les affaires criminelles. Je ne parlais donc que de la préfecture de police de la Seine à la tête de laquelle, à cette époque, se trouve Louis Lépine.)
Je ne sais donc pas avec précision qui était chargé d'enquêter sur un meurtre (un "inspecteur" ?), à qui il devait rendre des comptes (ainsi que le reste de la chaîne hiérarchique, supposément quelque chose comme : commissaire>préfet de police>ministre de l'intérieur), de qui il était assisté et, éventuellement, quel autre corps constitué pouvait lui mettre des bâtons dans les roues (il semble qu'une guerre des police sévissait à l'époque).
Ce sont ce genre de détails précis qui sont, pour moi, difficiles à trouver.


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Message Publié : 31 Jan 2013 11:10 
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Localisation : Myrelingues la brumeuse
1907 - c'est également l'année de la création des Brigades régionales de police mobile (Brigades du Tigre ) l’ancêtre de l’actuelle police judiciaire française. Clémenceau était le président du conseil et ministre de l'intérieur de l'époque (le premier flic de France )et il a profondément marqué l'organisation de la police.

Est-ce en 1907, le 1er mai que Clémenceau , décréta l'état de siège et fit quadriller Paris par la troupe pour éviter la manifestation ? Je ne suis pas tout à fait sûr de l'année et ça vous donne une bonne idée de l'emploi de la troupe pour la répression sociale, à une époque ou n'existaient ni la Gendarmerie mobile, ni les CRS !

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme


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Message Publié : 31 Jan 2013 11:24 
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Hérodote
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Inscription : 17 Sep 2002 12:41
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Localisation : Paris, France
En effet, c'est bien en 1907 que fut créée cette fameuse brigade, mais en décembre. Or mon histoire se déroule au tout début de l'année, donc elle n'est pas encore officiellement active. D'ailleurs, je n'ai pas réussi à trouver si elle dépendait de la préfecture de police (donc de Lépine), ou bien d'une autre structure administrative créée ad hoc.
A ce propos, pour les besoins de mon histoire, j'ai imaginé une sourde rivalité entre Lépine et Clemenceau. Si quelqu'un parcourant ce forum dispose de quelques informations sur ce sujet, je suis preneur :). Je sais qu'il existe de nombreux ouvrages sur ces deux personnages, mais je n'ai pas encore eu le temps de m'y pencher (j'en ai déjà tellement à lire sur cette époque que je ne sais pas si un jour j'arriverai à écrire la première ligne de ce roman... ;))

L'état de siège dont vous parlez ne me dit rien. Peut-être faites vous allusion aux troubles viticoles que Clemenceau réprima durement cette année là ? Par contre, je crois qu'ils restèrent limités à la province.


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Message Publié : 31 Jan 2013 11:32 
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Inscription : 27 Oct 2007 9:34
Message(s) : 2625
Localisation : Myrelingues la brumeuse
Hmmmm ! c'est le 1er mai 1906 ! Clémenceau fait occuper et quadriller Paris par 60 000 soldats, pour évier des désordres. Plusiers grèves dures ayant lieu à ce moment là

http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine ... -duel-.php

http://jeguel25.free.fr/DIVERS/Politiqu ... eorges.php

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Message Publié : 31 Jan 2013 12:03 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Localisation : Montrouge
C'est en effet en 1906-1907 que Clémenceau, comme ministre de l'Intérieur puis Président du Conseil, dans une sorte de "joie policière" (Madeleine Rebérioux) prend de nombreuse initiatives mal comprises de la gauche socialiste et des syndicats, pour assurer le maintien de l'ordre face à des grèves dures, dont un emploi généralisé de la troupe dans le maintien de l'ordre. la CGT dénonce alors "un gouvernement d'assassins" et Clémenceau comme "Un dictateur, "le premier flic de France" qui ne fut pas un compliment, "la bête rouge", "l'empereur des mouchards".
Cet emploi de la troupe était courante déjà avant Clémenceau. Pour Paris, sur le net:
" La grève fait tache d'huile, atteignant Paris : L'Echo de Paris titre « Vers la révolution ». À l'approche du 1er mai 1906, Clemenceau avertit Victor Griffuelhes, secrétaire général de la CGT, qu'il sera tenu responsable pour tout débordement, et fait arrêter préventivement plusieurs militants d'extrême-droite, « laissant entendre la préparation d'un complot ». Il fait aussi venir 45 000 soldats à Paris : la « fête du travail », sous haute surveillance policière, se déroule dans le respect de l'ordre et de la propriété. En juin 1906, une joute l'oppose à Jaurès à la Chambre pendant six jours. "
" C'est d'abord, en mars 1907, une grève des électriciens à Paris. Le génie militaire rétablit le courant. En avril, une grève de l'alimentation, lancée par la CGT, touche Paris. La fonction publique réclame le droit de grève (la Poste le 12 mars 1909), inimaginable pour Clemenceau. Des dizaines de postiers, ainsi que Marius Nègre, fondateur du Syndicat national des instituteurs, et le syndicaliste révolutionnaire Émile Janvion sont ainsi révoqués. La Ligue des droits de l'homme apporte son soutien aux révoqués.
Au printemps 1907, la révolte des vignerons du Languedoc s'étend à l'ensemble de la population de la région et prend une tournure insurrectionnelle. Le 10 juin 1907, le maire socialiste de Narbonne, Ernest Ferroul, démissionne, avec l'appui des maires locaux. Les viticulteurs réclament des aides équivalentes à celles accordées aux betteraviers du nord. Cinq ou six manifestants sont tués le 20 juin, la préfecture de Perpignan est incendiée, et le lendemain, le 17e régiment se mutine. Le 21 juin, la Chambre confirme son appui à Clemenceau ...
L'année suivante, il est confronté à la grève de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges : deux grévistes tués le 28 mai 1908. Le socialiste Édouard Vaillant accuse la « politique du gouvernement » d'être « responsable du meurtre ». Clemenceau rétorque : « la Chambre (…) dira si elle veut faire avec nous l'ordre légal pour les réformes contre la révolution90 ». Hormis les socialistes, la majorité le soutient90. Le conflit redémarre le 2 juin 1908 à Vigneux, où deux grévistes sont tués et plusieurs blessés : il s'agit de la violence policière la plus grave depuis le début de la IIIe République, dans la mesure où les gendarmes ont tiré à bout portant dans une salle, sur des ouvriers désarmés et accompagnés de femmes et d'enfants. Le 30 juillet, toujours à Vigneux, quatre grévistes sont tués et il y a plusieurs blessés du côté des forces de l'ordre.
Clemenceau décide alors des arrestations massives dans les rangs de la CGT (Griffuelhes, Pouget, etc.) ..."

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Message Publié : 31 Jan 2013 12:14 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Localisation : Montrouge
Sur Louis Lépine,:
" Il devient préfet de police de la Seine en 1893 et crée cette année-là un service centralisé de collecte des objets trouvés. Attaché aux traditions festives de la police parisienne, il fait partie des donateurs pour la restauration de la Promenade du Bœuf Gras en 1896, en versant 200 francs de sa cassette personnelle.
De 1897 à 1899, il effectue une courte parenthèse comme Gouverneur général de l'Algérie, avant de redevenir préfet de police de la Seine. En 1901, pour lutter contre la crise qui touche les petits fabricants parisiens de jouets et de quincaillerie, il crée un concours-exposition qui deviendra plus tard le concours Lépine.
Durant sa carrière de préfet de police de la Seine, il met en place la permanence dans les commissariats, équipe les gardiens de la paix en 1897 d'un bâton blanc1 et d'un sifflet à roulette, crée la brigade fluviale ainsi que les brigades cyclistes en 1901 (les hirondelles à moustache avec leur pèlerine)2 ; fait installer 500 avertisseurs téléphoniques, rouges pour alerter les pompiers, puis pour alerter police-secours ; réorganise la circulation en instaurant les passages piétons, les sens uniques et les sens giratoires et encourage les premiers développements de la police scientifique, crée les chiens sauveteurs, réalise un « coup médiatique » en 1908 en créant les « agents Berlitz » (formés à l'École de langues Berlitz, ils sont chargés de renseigner les touristes, se distinguant de leurs collègues par le port d'un brassard indiquant la langue maîtrisée)3.
En 1909, il crée le musée de la Préfecture de Police et les Collections historiques de la Préfecture de police (archives de la police)4.
En 1912, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. En 1913, il quitte la préfectorale et se consacre à la rédaction de ses mémoires (Mes souvenirs), qui sont publiés en 1929. Il se porte en mai 1913 candidat à Montbrison au siège de député laissé vacant par la mort de Claude Chialvo5, mais n'est pas élu. "

Pour un roman à l'époque de Lépine et sur la Police, il conviendrait de lire absolument ses mémoires, consultables au service des archives de la PP.
Un conflit entre le bouillant Clémenceau ivre de son pouvoir et le Préfet Lépine est très possible.

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Message Publié : 31 Jan 2013 12:15 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 22 Août 2008 14:17
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Pour le gaz et l'électricité, tout dépendait du quartier et surtout de la volonté du propriétaire. Un exemple personnel : mon père, enfant, vivait en location près du parc Montsouris, dans un immeuble pour classe moyenne haute. Or ce n'est qu'en 1914 qu'y fut installé le gaz et que, par voie de conséquence, l'éclairage au gaz remplaça les lampes à pétrole. L'électricité ne suivit qu'au début des années vingt.
Donc, il n'y a pas de généralisation possible pour apprécier la situation parisienne : nous étions dans le monde de l'entreprise privée.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.


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Message Publié : 31 Jan 2013 12:29 
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Inscription : 10 Fév 2009 0:12
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Pour le téléphone, il faut signaler qu'avant la guerre de 14 tous les bureaux ministériels ainsi que les principaux états majors de l'armée, y compris en province disposaient du téléphone. On peut imaginer que c'était également le cas des principaux commissariats de police. Par contre j'ignore ce qu'il en était des particuliers.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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Message Publié : 08 Fév 2013 9:00 
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Hérodote
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Inscription : 17 Sep 2002 12:41
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Localisation : Paris, France
Merci pour vous réponses ! :)
Désolé d'avoir tardé à répondre. :oops:

Elgor, Alain.g > Je note ces troubles de 1906. Même si c'est antérieur au début de mon roman, cela peut avoir laissé des traces et certains peuvent y faire allusion. :)
J'ai déjà intégré les troubles viticoles du Midi, ainsi que la grève des électriciens, dans plusieurs scènes.

Alain.g > vous parlez des mémoires de Lépine consultables à la PP. Elles n'ont pas été publiées ? On ne peut pas les trouver en libraire ?

jibe, pierma > Absolument, on ne peut pas faire de généralité. C'est pourquoi il me faudrait un moyen d'"apprécier" au cas par cas. Pour ça, il faudrait que je puisse me rendre compte de ce qui, à l'époque, était encore rare, ou déjà plus courant. D'après ce que j'ai pu lire à droite à gauche, voilà ce que je dirais en l'état actuel de mes connaissances (ne pas hésiter à me corriger si je me trompe :) ) :
- l'eau courante et un cabinet de toilette dans l’appartement (et non sur le palier) : assez répandu chez les classes moyennes et systématique chez les classes privilégiées, inexistant chez les classes populaires
- éclairage au gaz : rare chez les classes moyennes et répandu chez les classes privilégiées, inexistant chez les classes populaires
- chauffage au gaz : rare chez les classes privilégiées, inexistant chez les classes moyennes et les classes populaires
- électricité : très rare chez les classes privilégiées, inexistant chez les classes moyennes et les classes populaires
- téléphone : rare chez les classes privilégiées, inexistant chez les classes moyennes et les classes populaires
- ascenseur : rare dans les immeubles des classes privilégiées, inexistant chez les classes moyennes et les classes populaires

Pour les lieux publics (restaurants, gares, administrations, etc... ) : il me semble que le téléphone est déjà répandu, ainsi que l'éclairage électrique.

Sinon, toujours personne pour me dire comment on organisait une enquête sur homicide à l'époque ? B) Titre de l'"inspecteur", comment une enquête était-elle menée, etc.. Je suis preneur de toute info sur la question, même parcellaire.


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Message Publié : 08 Fév 2013 10:51 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Localisation : Montrouge
François baranger a écrit :
Alain.g > vous parlez des mémoires de Lépine consultables à la PP. Elles n'ont pas été publiées ? On ne peut pas les trouver en libraire ?
Sinon, toujours personne pour me dire comment on organisait une enquête sur homicide à l'époque ? B) Titre de l'"inspecteur", comment une enquête était-elle menée, etc.. Je suis preneur de toute info sur la question, même parcellaire.
" Souvenirs" de Lépine a été publié, vous avez un exemplaire en vente sur E-bay pour 2 H encore et un autre à Amazon.
Pour savoir comment on enquêtait sur un homicide à l'époque, vous ne pourrez le savoir qu'en allant faire un tour au service des archives et musée de la PP comme je vous l'ai déjà proposé, service qui reçoit des visiteurs et serait ravi de vous aider. Ils ont l'habitude d'aider les auteurs. Je me méfie des films, y compris pour les fameuses brigades du Tigre.

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