Extrait de l'article du journal Le Soir que j'ai évoqué plus haut :



L'affaire a quand même des aspects extraordinaires...
Au cours de la guerre, le coût humain pour la Serbie a été exorbitant. Sur une population de 4,5 millions d'habitants, on évalue les pertes à 450.000 militaires et 800.000 civils.
En dépit de ça, Gavrilo Princip est considéré comme un héros dans la Yougoslavie de l'entre-deux-guerres, puis dans la Yougoslavie de Tito...
Plusieurs rues portent son nom, et on lui a même élevé une statue à Sarajevo !
http://videos.tf1.fr/infos/2014/inaugur ... 42983.html

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

Certes, mais ces conséquences concernent avant tout l'histoire des peuples qui vont former la Yougoslavie sous la couronne serbe après 1918, pas le monde, ni l'Europe entière.
L'utilisation de cet assassinat par les puissances centrales demeure un prétexte pour développer une politique tendant à la guerre. Si à chaque assassinat politique à la fin du XIXème siècle, la nationalité du criminel avait dû être source de guerre, le continent aurait été à feu et à sang bien avant 1914...

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine