Au début du XXè siècle, les travaux de Bertillon en matière de science médico-légale vont véritablement constituer le terreau de ce qu'on connaît aujourd'hui comme les sciences "forensiques". Elles seront notamment utilisées peu à peu par les Brigades Mobiles, les célèbres "Brigades du Tigre". Mais comment ont-elles été accueillies ? Ont-elles été accueillies comme une sorte de Saint Graal qui permettrait de confondre les criminels ou ont-elles provoqué l'incrédulité et le mépris dans leurs premières années ? Quelqu'un disposerait-il de plus de documents ou d'informations sur ce sujet ?

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Errare humanum est, perseverare diabolicum.

D'après mes souvenirs, très bien. On y voyait une marque indélébile du progrès scientifique.
Je pense que vous trouverez des éléments de réponse dans les périodiques qu'on peut consulter librement sur gallica.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

C'est ce qu'il me semble aussi, mais j'avais lu que cela avait notamment pris un violent revers en 1908, au cours de l'affaire Jeanne Weber, lorsque les médecins, notamment Léon Thoinot, avaient affirmé que ses victimes étaient mortes accidentellement, se drapant dans leur morgue et refusant de remettre leurs conclusions en question. Lorsque la vérité finit par se faire jour, la chute du piédestal en fut violente, et on se rendit compte que la médecine légale n'était pas toujours infaillible.

Je tire ce que je développe ci-dessus du numéro 119 du magazine L'Histoire de février 89.

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Errare humanum est, perseverare diabolicum.

J'avoue que je n'y connais pas grand chose...
Il faudrait sans aucun doute se tourner vers les ouvrages D. Kalifa.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Je ne connaissais pas Dominique Kalifa, cet auteur m'a l'air fort intéressant, merci beaucoup pour ce renseignement

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Errare humanum est, perseverare diabolicum.

Sa thèse porte effectivement sur ces thématiques (crimes, police, justice et presse à la Belle Epoque). C'est une référence à mon sens incontournable.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Mon portefeuille te hait d'avance As-tu déjà lu l'un ou l'autre de ses ouvrages ?

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Errare humanum est, perseverare diabolicum.

Le plus connu, L'encre et le sang, mais je l'ai lu il y a fort longtemps...

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Alphonse de Lamartine