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 Sujet du message : "Belle" époque...
Message Publié : 27 Oct 2004 8:17 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Localisation : village des Pyrénées
l'homme qui est en photo ici, à gauche, est mon grand-père, né en août 1877, en pleine "belle" époque. Je l'ai un peu connu, j'ai vécu avec lui pendant 11 ans. Il avait été "enfant sur les routes" à l'age de 7-8 ans. Il parait que c'était assez banal dans cette "belle" époque. Ci-dessous la transcription d'un témoignage de mon père et de sa soeur, en 2002, parlant de cet homme. (Je ne pouvais pas, ne pourrai jamais, avoir d'autre "avatar").

pardon, c'est un peu long, mais c'est un témoignage. J'ajoute simplement que ce n'est pas l'histoire d'une famille "malheureuse", bien au contraire.
ça se passe en Corrèze, commune de Salon-La-Tour
------
Papa :
« Mon père (le pépé que tu as connu) est né le neuf août 1877, d’une famille de neuf enfants. Cinq seulement ont vécu, mais c’était comme ça à l’époque. Il avait cinq ans quand sa mère est morte à la naissance de sa plus jeune sœur. Cette petite a été élevée par sa sœur aînée.
Quand il a eu sept ans, son père, qui était maçon, s’est blessé à la main et en est mort deux jours après. Peut-être le tétanos, à l’époque on ne savait pas le nom des maladies, on disait « le mal ». Les cinq enfants se sont retrouvés dispersés. Le pépé a été recueilli chez […] qui l’ont fait travailler en échange de son pain »

Louisou :
« Du pain ! Souviens-toi, Jean, il nous disait qu’on lui faisait couper l’herbe pour les lapins, et que si le panier n’était pas assez plein, il n’avait pas de pain ». A ma question sur le sens exact du mot « pain », Louisou précise : « La nourriture de tous les jours, pour lui comme pour les patrons, c’était du pain sec ou trempé dans une soupe de légumes. La viande, c’était pour le comte ou pour les fêtes si on pouvait. Bon, mais ça a toujours été un fin braconnier, il devait déjà commencer à bien se débrouiller… »

Papa :
« Il n’est pas resté longtemps chez eux, après il est allé garder les brebis chez […], la maison que tu connais et qui sont encore amis avec nous (plus d’un siècle après !) . Là il a été bien, mais eux aussi ont eu des malheurs et ils n’ont pas pu le garder. Mais ils se sont toujours inquiétés de lui, et il savait qu’il pouvait compter sur eux. Il a fait plusieurs places dans la contrée, sans jamais être payé, seulement nourri. Et chez beaucoup qui ont bien profité de lui et qui font maintenant les forts (papa, tu juges là les gens d’aujourd’hui sur les fautes de leurs ancêtres !) »
« Quand il a eu seize ou dix-sept ans, il en a eu assez. A l’époque, ceux qui voulaient trouver du travail comme domestique allaient aux foires avec une rose à la boutonnière, tu vois c’était comme l’agence pour l’emploi maintenant. Alors il est allé à la foire. Il a fait comme ça plusieurs places de valet, il a été des fois loin dans la région, avant de se marier »

De cette vie de dur travail, le pépé était devenu fort, et sans doute fier de l’être. A une époque, il a été faucheur chez le comte du Pin.
Papa :
« L’équipe était d’une dizaine de faucheurs, chacun devait amener sa faux. Ils coupaient l’herbe, chacun son rang, alignés sur la largeur du pré. Mon père était chef faucheur, c’était lui qui guidait les autres et devait être toujours en tête, on prenait le plus fort. C’était un honneur, mais ce n’était pas plus payé. Les autres essayaient de le doubler pour devenir chefs. Comme ça, c’est le comte qui profitait du rendement.
Un jour, un vieux domestique qui ne pouvait pas suivre s’était mis à l’ombre d’une haie pour se reposer. Bien sûr, le comte est arrivé.
- Chef faucheur, que fait cet homme ? tu crois que je le paie pour se mettre à l’ombre
- Mes respects, monsieur le comte. Il est au bord de la haie pour couper l’herbe mêlée de ronces, les autres refusent de le faire, ils ont peur d’abîmer leur faux.
Et le comte est allé donner vingt sous au vieux en récompense ».

Le pépé s’est marié en 1905, avec une fille dont les parents étaient valets de ferme au Pin, eux aussi. Papa se souvient d’une autre histoire, venant d’encore une génération avant :

« Ces gens étaient donc domestiques au Pin. Ils travaillaient toute la semaine, mais le dimanche c’était interdit. Sauf donner à manger au bétail et chasser les taupes. Une fois, le comte leur avait fait tailler les chênes de l’allée du château, et il les avait autorisés à prendre les branchages pour se chauffer. Comme la semaine ils n’avaient pas le temps, ils avaient attelé toutes les charrettes un dimanche au petit jour, pour avoir fini de charger avant l’heure de la messe. Pas de chance, la comtesse allait peut-être se confesser, elle est passée plus tôt que prévu.
- Arrêtez, cocher ! Qui est-ce qui travaille le dimanche ? Vous êtes tous convoqués demain matin chez monsieur le comte.
Il paraît que les femmes ont pleuré toute la nuit, de peur d’être renvoyées.
Le lendemain, ils sont donc allés au château. Ils ont eu une amende, qui valait sans doute plus que le bois qu’ils avaient pris. Alors tu vois bien que les comtes ça a toujours été des fumiers »

[...]
« On avait le droit de chasser les taupes le dimanche, avec ce genre de piège qu’on trouve encore. Tous les garçons s’y mettaient, parce que le comte payait vingt sous pour chaque taupe présentée au régisseur. Ensuite, on devait les jeter au fumier. Mais une taupe morte, ça conserve bien quinze jours. Alors on les mettait de coté, et le régisseur comptait deux ou trois fois chacune, sans s’en douter »[...]

Revenons au mariage du pépé. Le jeune couple a eu la chance d’être engagé comme domestiques… au Pin, évidemment. Ils ont eu d’abord deux filles. Puis en 1917 (à quarante ans, donc) le pépé est parti à la guerre. Louisou (la troisième fille) raconte :

« Ma mère était enceinte de moi quand il est parti. Elle était désespérée. Elle m’a raconté ça cent fois : elle servait au château quand il y avait des banquets (parce que tu penses bien que la guerre ne les a pas empêchés de continuer les chasses à courre et les réceptions !) Il y avait quatre marches à descendre pour porter les plats de biche. Elle sautait ces marches d’un coup dans l’espoir de me faire tomber. Mais tu penses, j’étais bien accrochée.
Plus tard, je devais avoir quatre ou cinq ans, j’étais allée jouer avec les petits cochons. Ma mère s’est affolée : - pauvre fille, quand je voulais te perdre et te donner aux truies, tu ne voulais pas, et maintenant que je t’aime tant, tu y vas toute seule »

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)


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Message Publié : 27 Oct 2004 17:23 
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Localisation : Provinces illyriennes
Bonjour à vous dédé et bienvenu sur le forum (même si je suis un peu en retard... :oops: )
Merci pour ce témoignage qui n'a rien de trop long. Une telle illustration nous replonge dans la partie la moins connue de la "Belle Epoque", car la moins soulignée par les ouvrages de vulgarisation sur la période : les aspects ruraux de la société française. Il ne faut pas oublier qu'en 1914 encore 50% de la population française était agricole. (environ 75% en 1850).
Bien à vous,

duc de Raguse.

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 Sujet du message : partager cette histoire
Message Publié : 27 Oct 2004 17:46 
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Philippe de Commines
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Inscription : 23 Oct 2004 9:14
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Localisation : village des Pyrénées
Cette histoire (Histoire ?) est issue d'une tradition orale. C'est à dire que mon père, ma tante, et moi-même n'avons fait que la transmettre. Donc avec sans doute des déperditions ou des approximations.

Le témoignage de "papa" et de "loisou" a été recueuilli en réalité au cours de deux entretiens. Un soir que nous étions seuls, j'ai raconté à mon père mes propres souvenirs de ce que m'avait raconté le "pépé", tant cette enfance sur les routes à sept ans me paraissait invraissemblable. Il m'a beaucoup parlé (dans notre langue occitane) je n'ai enregistré que dans ma tête. Le lendemain, nous sommes allés ensemble rencontrer sa soeur, qui a complété -et parfois contesté- ces souvenirs. Que j'ai mis en forme -et en Français - en essayant de ne pas trahir.

Autre chose:quand j'ai lu "Jacquou le croquant", puis "le Pain Noir", dont l'action se situe dans ce même Périgord-Limousin, je voyais les lieux et les personnages, je les reconnaissais. Même si ma famille n'a vécu rien d'aussi dramatique, il y avait cette ambiance, et ce personnage du comte tellement présent dans ma propre enfance, et le régisseur. Par exemple, en 1950-1960, il entrait chez nous (il était propriétaire ...) sans frapper, et ses enfants "les comtissous" tutoyaient mon père (socialiste ...) qui les vouvoyait. Bref, ce genre d'histoire a tellement été racontée ... est-il bien utile que j'en rajoute ?

Aujourd'hui, les terres du comte sont aux mains d'agents immobiliers. Les nouveaux maîtres ?

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Message Publié : 28 Oct 2004 9:29 
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Localisation : Provinces illyriennes
Vous savez cher dédé, je regrette aujourd'hui de ne pas avoir assez questionné mon grand-père sur les deux conflits mondiaux, sur ses origines rurales et sur cette ambiance de fin de XIXème siècle et ces mutations économiques et sociales qui ont transformé le paysage de notre patrie entre 1850 et 1960. C'est pour cela que votre témoignage - même venant de tradition orale (c'est la plus ancienne dans notre Histoire...) - me semble très importante et illustrant bien cette époque.
Bien à vous,

duc de Raguse.

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Message Publié : 07 Avr 2005 16:40 
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Philippe de Commines
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Inscription : 23 Oct 2004 9:14
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Localisation : village des Pyrénées
Je repense beaucoup à tous ces paysans limousins que j'ai connus dans ma jeunesse, et il me semble qu'une de leurs caractéristique remarquable est une grande fragilité.
Sans doute pas plus fragile que tout un chacun, mais une fragilité avouée, assumée.
Par exemple, après avoir vu une vache foudroyée devant lui, le pépé a raconté pendant des années cet évènement, en insistant sur sa peur, et sur la peur qu'avait eue toute la famille.
Aujourd'hui, je vis à la campagne dans les Pyrénées, et je vois ici beaucoup de bravades, jeux de force, bras de fer, concours de lever de poids, etc. la bas, en Corrèze, quand par hasard un se vantait dans les foires, il se trouvait bien vite remis à sa place, et les limites physiques et mentales de chacun étaient souvent rappelées.
C'est un sentiment personnel, peut-être exagéré.
Il est vrai que la structure agricole était très différente entre ces deux régions: en Corrèze,majoritairement, des propriétaires faisaient travailler des fermiers ou des métayers, (donc socialement plus fragiles) alors qu'ici la plupart des agriculteurs travaillaient leur propre terre.(mon voisin paysan, quand on lui demande sa profession, répond "propriétaire")

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 Sujet du message : Cher dédé
Message Publié : 31 Jan 2006 9:26 
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Tite-Live
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Localisation : Arpitanie
Mes ancêtres viennent aussi de Corrèze !
Coté paternel
Nadaillac, Brives.
J'ai eut un ancêtre (arrière grand-père) qui a participé au congrès pacifiste d'Alger et qui tenait une petite fabrique de fabrication de chaussures.
Je connait très bien Brives et Malemort sur Corrèze.
J'ai encore de la famille la bas.
Et vous ?

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"Ce n'est que lorsque l'Histoire est close que l'on sait de quoi elle était faite; d'une succession d'erreurs". Philippe Muray


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Message Publié : 31 Jan 2006 9:44 
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Philippe de Commines
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Inscription : 23 Oct 2004 9:14
Message(s) : 1903
Localisation : village des Pyrénées
Pour les paysans du Nord de la Corrèze, Brive, c'était le bout du monde.
En plus, ils se considèrent comme des montagnards (600 m!), et Brive c'est la plaine.
Mais maintenant, avec la retraite et la sécu, Brive c'est aussi la clinique, les labos, les radiologues ...

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Message Publié : 02 Fév 2006 22:11 
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Fustel de Coulanges
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Inscription : 09 Août 2005 17:34
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Localisation : Marseille
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Vous savez cher Dédé, je regrette aujourd'hui de ne pas avoir assez questionné mon grand-père sur les deux conflits mondiaux, sur ses origines rurales et sur cette ambiance de fin de XIXème siècle et ces mutations économiques et sociales qui ont transformé le paysage de notre patrie entre 1850 et 1960. C'est pour cela que votre témoignage - même venant de tradition orale (c'est la plus ancienne dans notre Histoire...) - me semble très importante et illustrant bien cette époque.

Pour ma part, j'avais eu l'intention d'interroger mon père (1895-1973) sur sa vie, en l'interrogeant devant un magnétophone. J'ai évoqué cette intention chez des amis... En revenant de chez eux, j'ai appris que mon père était mort (au moment même où ses partenaires au bridge lui disaient "Monsieur DESHAYS, c'est votre tour!"). J'avais trop attendu et mon projet était périmé à tout jamais. Je me suis rattrapé avec mon frère aîné (né en 1920) dont la vie a été également fort bien remplie. Pendant sept ans, je l'ai interrogé, lui ai demandé d'écrire... Nous avons trié ensemble toutes les photos de famille. Il en est résulté un petit livre illustré d'environ 200 pages Mes souvenirs 2000, tiré à 300 exemplaires hors commerce (avec, en annexes, une série de tableaux généalogiques dont certains remontent à 1599..) que tous les membres de la famille et un bon nombre d'amis et connaissances ont eu plaisir à lire.
En ce moment, je "saisis" mon propre journal (tenu quotidiennement depuis mars 1973) sur ordinateur... à toutes fins utiles!


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Message Publié : 07 Sep 2006 10:56 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
C'est parce que je n'ai pas connu mes grand-parents maternels , Paul(1883-1974) et Marguerite (1910-1973) que très jeune, à 14 ans, j'ai commencé mon arbre généalogique avec l'aide mes grands parents paternels.Ensemble nous nommons les visages qui apparaissent sur les photos de famille, ma grand-mère m'écrit toutes les anecdotes, pour que je n'en sois plus la seule mémoire...
Mais jamais , je ne connaîtrai la voix de mes aïeux maternels...et beaucoup de choses m'échappent de leur existance...
Mon grand-père ,surtout, qui a fait la Première Guerre Mondiale, qui a travaillé dans de nombreux domaines... : il a commencé comme maréchal-ferrant pour la famille de Vilmorin, quand il était tout jeune et a terminé son activité professionnelle, à 72 ans, en tant que représentant de commerce...Mais entre temps, il a dû en faire des choses...que j'ignorerai toujours, parce que ma mère n'a pas eu ma curiosité...

Bien à vous.

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"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
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Message Publié : 13 Sep 2006 7:48 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
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Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
ma mère n'a pas eu ma curiosité...

Il y a souvent des différences d'intérêts entre les générations et ainsi des moments, des phases d'histoire, qui se perdent et ne peuvent être récupérés... :cry:

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 Sujet du message : Belle Epoque.
Message Publié : 13 Sep 2006 11:07 
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Eginhard
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Inscription : 08 Mars 2005 22:10
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Localisation : guilers - brest métropole océane
La Belle Epoque ? Quand ce terme apparut-il ? Ce à quoi je pense quand j'entends Belle Epoque, c'est à la médecine. Mon arrière-grand-père fut boulanger. Il ne put continuer son travail à cause de problèmes poitrinaires. Il travailla un temps à l'arsenal de Brest, puis mourut en 1907, à 34ans. Mort de ne pas avoir vécu en 2006. Ma grand-mère avait un an. La Belle Epoque, c'est maintenant.


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Message Publié : 13 Sep 2006 12:10 
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Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8172
Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
Quand ce terme apparut-il ?

En 1918, après le tourbillon de la Première Guerre mondiale et de ses conséquences économiques et sociales.

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