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Message Publié : 06 Mars 2005 17:27 
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Eginhard
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Duc de Raguse a écrit :
Un élément d'explication pourrait se situer du côté des lois sur la presse de 1881. Elle furent les plus libérales que la France ait possédée. Ainsi, sans censure hardie, tous les groupes pouvaient exposer leurs théories sur la société française et son régime politique. Leurs conflits étant arbitrés lors des élections législatives, au scrutin proportionnel. Ainsi, pas besoin de se soulever...
Qu'en pensez-vous ?


N'est-ce pas finalement là le principe de la démocratie? :wink:
Dans ce cas, on peut se demander si la IIIè République, malgré ses fautes et ses abus, n'est pas le premier régime vraiment démocratique en France? Ou plutôt le premier à avoir "fait marcher" la démocratie.

Mais je dirais surtout qu'elle a rendu possible les conditions de la démocratie en intégrant véritablement la nation, ce qui rejoint ce qu'on a dit précédemment. Elle s'est donnée les moyens d'être un régime démocratique, ce qui manquait peut-être aux républiques et monarchies constitutionnelles précédentes, en faisant prendre conscience chaque Français qu'il faisait partie intégrante d'une nation où il avait son mot à dire.


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Message Publié : 06 Mars 2005 18:47 
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Je me demande si la stabilité de la IIIème République n'est pas due non plus à son instabillité ministérielle, qui permet de renverser un Gouvernement dont on apprécie pas la politique, ce qui évite de devoir le supporter des années.
Par le passé, il n'y avait que la révolte.

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Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes.
Pierre Corneille, Le Cid


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Message Publié : 07 Mars 2005 13:10 
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Citer :
Dans ce cas, on peut se demander si la IIIè République, malgré ses fautes et ses abus, n'est pas le premier régime vraiment démocratique en France? Ou plutôt le premier à avoir "fait marcher" la démocratie.

Absolument et cela avec ses points positifs et négatifs.
On pourrait parler de réel régime "national", ce que les autres n'avaient pas réussi à faire avec des libertés individuelles et des droits civiques entiers. Ce que avait été sur le point de founir le IIème Empire, de façon incomplète et trop tardive.

Citer :
Je me demande si la stabilité de la IIIème République n'est pas due non plus à son instabillité ministérielle, qui permet de renverser un Gouvernement dont on apprécie pas la politique, ce qui évite de devoir le supporter des années.

Je pense qu'il faut nuancer : instabilité gouvernementale oui, mais pas instabilité ministérielle. En effet, le gouvernement pouvait être renversé, mais avec les alliances politiques le ministre pouvait conserver son portefeuille dans le gouvernement suivant.
C'est aussi une force de ce régime : des spécialistes ayant un pouvoir dans la continuité. C'est le cas de Poincaré aux Finances ou de Caillaux, voire de Ferry (Instruction) ou encore de Briand (Affaires Etrangères) dans les années 1910 et 1920.

duc de Raguse.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


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Message Publié : 15 Jan 2006 21:45 
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Jean Froissart
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En fait on peut même se demander si la V° république est vraiment supérieure à la 3°.
L'instabilité ministérielle a enfin délivré les français de l'écrasante domination de l'état, leur a donné plus de liberté.
D'ou cette floraison artistique, intellectuelle, économique.

Cependant concernant l'école, on peut être beaucoup plus nuancé malheureusement.
L'école 'étatique' a assassiné les langues régionales comme le Breton.
Elle a dressé les jeunes dans la voie d'un nationalisme belliqueux dont on a put voir les résultats sur les champs de bataille de la 1° guerre.
Etant laique elle a affaiblie ces croyances religieuses dont certains ne peuvent se passer.
Enfin il y avait des écoles avant Jules Ferry qui fonctionnaient correctement. La république s'en est emparé.
Qui, un peu agé, ne se souvient de ces instituteurs arrogants, parfois violents, qui se croyaient tout permis ?

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.


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Message Publié : 15 Jan 2006 23:20 
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Jean Froissart
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Romeo a écrit :
En fait on peut même se demander si la V° république est vraiment supérieure à la 3°.
L'instabilité ministérielle a enfin délivré les français de l'écrasante domination de l'état, leur a donné plus de liberté.
D'ou cette floraison artistique, intellectuelle, économique.
Qui, un peu agé, ne se souvient de ces instituteurs arrogants, parfois violents, qui se croyaient tout permis ?

Je ne suis pas d'accord avec vous, de floraison je n'en vois guère au niveau des arts sous la Vème ; mais je suis peut-être un peu trop "rétro".
J'ai réalisé ma scolarité en primaire pour la majeure partie sous la IVème République et je n'ai jamais croisé d'instituteurs arrogants, violents (parfois un coup de règle sur les doigts, mais je savais pourquoi) et qui se croyaient tout permis. J'ai toujours gardé de l'admiration pour certains d'entre-eux. Je pense que les jeunes d'aujourd'hui pensent trop souvent que "la communale" était une sorte de "Biribi" et les écoliers de l'époque des sauvages pratiquant des jeux moyen-âgeux. C'était une sacrée époque, dans le bons sens du terme, tout au moins pour moi.
Vlad

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
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Message Publié : 15 Jan 2006 23:25 
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Fustel de Coulanges
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On peut également signaler au passage que c'est sous la IIIe République que la franc-maçonnerie s'est développée dans la sphère du pouvoir politique.


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Message Publié : 15 Jan 2006 23:25 
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Jean Froissart
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Inscription : 16 Avr 2005 0:09
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Oui, vous avez raison (j'ai lu votre première phrase trop rapidement et en suis marri). La créativité artistique et intellectuelle était bien plus présente sous la IIIème République que l'actuelle.
Vlad

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Message Publié : 15 Jan 2006 23:27 
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Eginhard
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Localisation : Paris
Oulala, que de clichés et d'exagération.
Romeo a écrit :
L'école 'étatique' a assassiné les langues régionales comme le Breton.

Sur la question classique de l'assassinat des patois et langues locales par l'école, on est aujourd'hui beaucoup plus nuancé. Consultez le livre de JF Chanet (pas sûr de l'orthographe) sur L'école républicaine et les petite patries. Cette chasse au patois est surtout importante dans les dix premières années. Dès 1890, elle régresse. Et l'école n'a pas déraciné les paysans de leurs campagnes et de leur pays ; dans une certaine mesure, elle les y a attachés.
Romeo a écrit :
Elle a dressé les jeunes dans la voie d'un nationalisme belliqueux dont on a put voir les résultats sur les champs de bataille de la 1° guerre..

Je pense plutôt qu'elle a attaché les Français à leur patrie (mais ce n'est pas le seul facteur : intégration économique par le développement du marché et du chemin de fer, participation active à la vie démocratique, etc), ce qui a évité les nombreuses désertions des guerres passées (même en 1870). Nationalisme belliqueux, c'est un jugement fort tranché et un peu rapide.
Romeo a écrit :
Etant laique elle a affaiblie ces croyances religieuses dont certains ne peuvent se passer..

Que l'école ait contribué, toujours avec d'autres facteurs, à la poussée du rationnalisme, c'est certain. Maintenant, y voir un agent de déchristianisation c'est excessif. Et puis, surtout, l'école n'a pas à dire aux gens quoi croire. La laïcité n'est pas l'apprentissage de l'athéisme, mais le fait de laisser la religion dans la sphère privée, il ne faudrait pas confondre.
Romeo a écrit :
Qui, un peu agé, ne se souvient de ces instituteurs arrogants, parfois violents, qui se croyaient tout permis ?.

Et beaucoup se souviennent de l'instituteur comme un médiateur important des communauté villageoises, comme un modèle pour les enfants parce qu'il incarnait la réussite et le savoir.
Cette violence est toute relative et souvent exagérée. A la Belle-Epoque, les enfants ne sont pas autant chouchoutés qu'aujourd'hui, et dans leur famille, le père n'est pas tendre avec eux non plus. Je ne pense pas que les quelques châtiments corporels des maîtres d'école aient été perçus comme insupportables par les enfants.


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Message Publié : 15 Jan 2006 23:29 
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Eginhard
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Localisation : Paris
Helios a écrit :
Oulala, que de clichés et d'exagération.

En disant cela, je répondais au message de Roméo plus haut. je n'avais pas vu les contributions entre temps. :oops:


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Message Publié : 15 Jan 2006 23:44 
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Jean Froissart
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Inscription : 16 Avr 2005 0:09
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Localisation : Outre nulle-part
On peut dire également que c'est en grande partie sous la IIIème République que se sont réalisés les grands mouvements migratoires des ruraux vers les villes, industrialisation oblige. Petit à petit la société va s'urbaniser, avec un siècle de "retard" par rapport à la Grande-Bretagne.
Et c'est sous cette République -guerre oblige- que l'Etat va faire venir de nombreux travailleurs étrangers, notamment Italiens, Belges et Polonais dans un premier temps et qui s'implanteront définitivement dans le pays (pas toujours sans heurts malheureusement).
Vlad

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Message Publié : 18 Jan 2006 22:26 
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Citer :
Et c'est sous cette République -guerre oblige- que l'Etat va faire venir de nombreux travailleurs étrangers, notamment Italiens, Belges et Polonais dans un premier temps et qui s'implanteront définitivement dans le pays (pas toujours sans heurts malheureusement).

Oui, mais cela n'est pas le fait de la guerre, à moins que je ne comprenne pas le sens que vous souhaitez lui donner... :?
Entre 1850 et 1939, la natalité française n'est pas au mieux et la France est sortie trop rapidement de sa transition démographique (du moins le taux de natalité a baissé fortement et plus vite que les autres pays d'Europe du Nord-Ouest industrialisés). Ce qui fait que la population n'augmente que très lentement : de 35 millions en 1850, le seuil des 39 millions est péniblement atteint à l'aube de 1914. A côté de cela, l'Allemagne passe de 34 millions à plus de 65 millions d'habitants aux mêmes dates.
Ces travailleurs étrangers viennent alors combler un manque de main d'oeuvre chronique et ils sont comparés par certains journaux nationalistes comme la pire des calamités s'abattant sur le pays comme des "sauterelles", entrainant "saleté" et "insécurité"...
Je mettrai en ligne quelques extraits de ces journaux, c'est assez édifiant ! 8O

Bien à vous,

duc de Raguse.

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Message Publié : 09 Août 2006 12:41 
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Hérodote
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Duc de Raguse a écrit :
Il faut noter que cette école a "formaté" les Français politiquement. Le seul régime possible étant la République.


Il y a eu aussi une volonté de formatage des esprits qui, aidé par l'école laïque, a pu pénétrer profondément les esprits et perdurer jusqu'à aujourd'hui.
Il me semble que la République naissante a bâti une véritable chape de plomb sur tout ce qui l'a précédé. A l'image de monsieur Hugo qui avait quelque revanche à prendre, on a inculqué aux français que les régimes précédents étaient aux mains de despotes, et que celle la République pouvait oeuvrer au bonheur de la population.
Et aujourd'hui encore, on continue à nier presque l'existence d'une bonne moitié du XIXe siècle. Tous les programmes d'histoire jusqu'au bac s'arrêtent à la Révolution pour reprendre à la Guerre de 14, avec juste une petite parenthèse pour Napoléon (comment faire autrement). Pour le rese, la Restauration, la Monarchie de Juillet, le Second Empire sont oubliés. Il serait donc peut-être temps que l'Education Nationale elle-même sorte donc de ce carcan imposé à mon sens par la IIIème République pour réhabiliter toute la période précédente !

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Bonjour à tous. Lecteur régulier de PH (mais très faible contributeur, même si ce que je lis est le plus souvent passionnant).
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Message Publié : 09 Août 2006 14:01 
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Localisation : Lorraine
Citer :
Tous les programmes d'histoire jusqu'au bac s'arrêtent à la Révolution pour reprendre à la Guerre de 14, avec juste une petite parenthèse pour Napoléon (comment faire autrement). Pour le rese, la Restauration, la Monarchie de Juillet, le Second Empire sont oubliés. Il serait donc peut-être temps que l'Education Nationale elle-même sorte donc de ce carcan imposé à mon sens par la IIIème République pour réhabiliter toute la période précédente !

Où avez-vu cela ? 8O

Programmes d'histoire actuellement en vigueur:

Dernière partie du programme de Quatrième:

III. L'EUROPE ET SON EXPANSION AU XIXe SIÈCLE (1815-1914) (16 à 18 heures)

1. L'âge industriel (7 à 8 heures)

À partir des transformations des techniques de production de la fin du XVIIIe siècle à l'aube du XXe siècle, l'étude dégage les traits majeurs du phénomène industriel et de ses effets géographiques et sociaux. On décrit idées et mouvements qui analysent ce phénomène et en déduisent des conséquences sociales et politiques. Parallèlement sont tracés les grands traits de l'évolution culturelle et artistique.

2. Les mouvements libéraux et nationaux (3 à 4 heures)

À partir d'une carte, les mouvements libéraux et nationaux sont présentés comme les épisodes de la lutte qui oppose l'Europe traditionaliste restaurée en 1815 aux aspirations nouvelles des peuples léguées par la période révolutionnaire. Pour le montrer, on prend pour exemples les révolutions de 1848, les unités nationales en Italie et en Allemagne.

3. Le partage du monde (2 à 3 heures)

La comparaison de cartes du monde en 1815 et en 1914 permet de mettre en évidence le phénomène colonial, sans entrer dans les détails chronologiques mais en évoquant les multiples raisons qui rendent compte de l'expansion mondiale des puissances industrielles, les formes diverses de cette expansion et les tensions internationales qu'elle suscite.

4. La France de 1815 à 1914 (4 à 5 heures)

L'accent est mis sur la recherche, à travers de nombreuses luttes politiques et sociales et de multiples expériences politiques, d'un régime stable, capable de satisfaire les aspirations d'une société française majoritairement attachée à l'héritage révolutionnaire.

- Cartes : l'Europe industrielle à la fin du XIXe siècle ; États et nations en Europe en 1914 ; les empires coloniaux en 1914.
- Repères chronologiques : la machine de Watt (deuxième moitié du XVIIIe siècle) ; la monarchie constitutionnelle en France (1815-1848); les révolutions de 1830 ; les révolutions de 1848 ; la Seconde République (1848-1852) ; le Second Empire (1852-1870); l'inauguration du canal de Suez (1869) ; proclamation de la République (4 septembre 1870) ; Rome, capitale de l'Italie (1870) ; proclamation de l'Empire allemand (1871) ; Pasteur : découverte du vaccin contre la rage (1885) ; l'Affaire Dreyfus (1898) ; exposition universelle à Paris (1900) ; la Ford modèle T (début du XXe siècle).
- Documents : une locomotive à vapeur ; Delacroix : La Liberté guidant le peuple ; extraits du Manifeste du parti communiste ; Victor Hugo: extraits des Châtiments et des Misérables ; la loi sur la séparation de l'Église et de l'État (1905) ; Picasso : les Demoiselles d'Avignon.

Deux dernières parties du programme de seconde:

V - La Révolution et les expériences politiques en France jusqu'en 1851
- Ruptures avec l'Ancien Régime
- Mise en œuvre des principes révolutionnaires
- Héritages conservés, héritages remis en cause

VI - L'Europe en mutation dans la première moitié du XIXème siècle
- Les transformations économiques et sociales
- Les aspirations libérales et nationales jusqu'aux révolutions de 1848
- Un tableau de l'Europe au milieu du XIXème siècle

Deux premières parties du programme de Première:

I - L’âge industriel et sa civilisation du milieu du XIXe siècle à 1939 (15h)
1 - Transformations économiques, sociales Le phénomène majeur est la croissance économique. On présente le processus et idéologiques de l’âge industriel, en Europe d’industrialisation et les transformations économiques et sociales qui lui sont liées. et en Amérique du Nord Il s’agit de saisir les évolutions et les ruptures majeures sur près d’un siècle et non
d’examiner le détail de la conjoncture. En privilégiant le cas français, on étudie les courants qui tentent d’analyser la société industrielle pour l’organiser ou lui résister
(libéralisme, socialisme, traditionalisme, syndicalisme).
2 - Religion et culture On présente les modifications des pratiques religieuses et culturelles et les principaux mouvements artistiques et littéraires de la période, en Europe et Amérique du Nord.
3 - L’Europe et le monde dominé : échanges, On s’interroge sur les causes de l’expansion européenne et la diversité de ses colonisations, confrontations formes(économiques, politiques, culturelles...).
Cette expansion est un phénomène complexe : elle rencontre des résistances, elle nourrit des échanges et influe sur les cultures européennes.
II - La France du milieu du XIXe siècle à 1914 (10h)
1 - Le cadre territorial et démographique On présente l’évolution du territoire national et sa maîtrise progressive - notamment
grâce à l’achèvement du réseau routier et ferroviaire -, puis la spécificité de la transition démographique française.
2 - De la Deuxième République à 1879 : On examine comment la France est à la recherche d’institutions capables d’inscrire
la recherche d’un régime politique l’héritage de la Révolution dans la société nouvelle. La présentation des années 1870-1871 - de la défaite à la Commune - permet de souligner cet enjeu.
3 - La République : l’enracinement d’une La culture républicaine qui s’impose progressivement à partir des années 1880
nouvelle culture politique (1879-1914) associe respect de l’individu, prépondérance de la Chambre des députés désignée par la nation souveraine, rôle décisif de l’instruction publique pour la formation du
citoyen et le dégagement d’une élite, réponse aux attentes de la classe moyenne indépendante, adhésion à un ensemble de symboles et de rites. Cette culture est dominante au tournant des XIXe-XXe siècles, ce qui ne signifie pas qu’elle n’a pas des adversaires.

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Tous les désespoirs sont permis


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Message Publié : 10 Août 2006 19:27 
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Hérodote
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Inscription : 07 Août 2005 18:45
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Localisation : Paris 75010
Plantin-Moretus a écrit :
Où avez-vu cela ? 8O


Dans ma propre expérience. J'ai passé mon bac en 1990, et jamais je n'ai jamais vraiment étudié le XIXème Siècle au cours de mes études !

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Message Publié : 10 Août 2006 20:18 
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Jean Froissart
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Inscription : 16 Avr 2005 0:09
Message(s) : 1311
Localisation : Outre nulle-part
Duc de Raguse a écrit :
Citer :
Et c'est sous cette République -guerre oblige- que l'Etat va faire venir de nombreux travailleurs étrangers, notamment Italiens, Belges et Polonais dans un premier temps et qui s'implanteront définitivement dans le pays (pas toujours sans heurts malheureusement).

Oui, mais cela n'est pas le fait de la guerre, à moins que je ne comprenne pas le sens que vous souhaitez lui donner... :?


C'est avec retard que je reprends le fil de cette discussion. :(
La guerre de 14/18 a créé une saignée épouvantable au sein de la population mâle (morts, blessés) et les régions occupées ont été ravagées par les troupes allemandes. D'où un immense travail de reconstruction nécessitant l'appel à de la main-d'oeuvre étrangère.
Tel était le sens de mon propos.
Cordialement.
Vlad

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