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Message Publié : 25 Mai 2010 12:13 
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Fustel de Coulanges
Fustel de Coulanges
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Localisation : Lorrain en exil à Paris
J'ignore les avis de Bismarck à ce sujet. Il faudrait savoir, d'une manière générale, une fois la bouffée d'orgueil national passée, comment a été vue cette annexion depuis l'Allemagne. L'Alsace et la Moselle sont des régions riches mais dont l'assimilation à l'empire allemand n'a pas été de tout repos tout de même. Si quelqu'un a des lumières sur ce sujet...

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Message Publié : 09 Août 2010 17:38 
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Localisation : Alsace, Colmar
Alfred Teckel a écrit :
L'Alsace et la Moselle sont des régions riches mais dont l'assimilation à l'empire allemand n'a pas été de tout repos tout de même. Si quelqu'un a des lumières sur ce sujet...


L'assimilation économique de l'Alsace a été une vraie catastrophe. Elle est détaillée dans le livre : Histoire économique de l'Alsace de Bernard Vogler et Michel Hau aux Éditions Nuée Bleue.

Image

http://www.decitre.fr/livres/Histoire-economique-de-l-Alsace.aspx/9782716504058

L'économie alsacienne a commencer à s'en remettre vers 1910. Et elle n'a pas apporter grand chose à l'Allemagne sur ce plan-là.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
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Message Publié : 10 Août 2010 6:32 
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Marc Bloch
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Localisation : Allemagne
Il ne faut pas oublier les investissements de l'Empire allemand dans le Reichsland. Il y a les investissements économiques : chemins de fer, découverte et exploitation des mines de potasse et puis les constuctions de prestige. De mémoire je citerai : la gare de Metz, le château du Haut Koenigsbourg, la Cour d'appel de Colmar et à Strasbourg , le Palais du Rhin, la Bibliothèque universitaire, les batiments des ministères et des administrations, la caserne von Manteuffel (aujourd'hui Stirn), etc...Une création moins visible, mais importante a été l'implantation des banques Raiffeisen avec leur système très original pour le développement rural.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "


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Message Publié : 10 Août 2010 9:33 
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Eginhard
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Localisation : Vosges
Je pense que la Moselle annexée a du être beaucoup plus "rentable". Avec la mise au point du convertisseur Thomas, permettant la déphosphorisation de la minette ( le minerai de fer lorrain): les chiffres de production de l'acier et de la fonte explosent, ceux de la populations des cantons industriels sont multipliés par 5 entre 1871 et 1910. ( On observe la même chose du côté Meurthe et mosellan resté français).


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Message Publié : 10 Août 2010 14:51 
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Localisation : Région Parisienne
La population du Reichsland est de 1 549 738 habitants au 1er décembre 1871, et de 1.640.000 au 1er décembre 1895. Celle du Reich passe de 41.058.000 à 52.280.00 dans le même laps de temps. Voilà qui ne peut qu'expliquer un certain décalage économique.

En quarante ans, 260 000 émigreront vers la France , 330 000 vers l'Amérique, alors qu’inversement 400 000 allemands immigreront en Alsace-Lorraine.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 10 Août 2010 14:57 
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Localisation : Alsace, Colmar
Jean-Marc Labat a écrit :
260 000 émigreront vers la France , 330 000 vers l'Amérique,


Une partie de ces émigrés sont des émigrés économiques. L'industrie alsacienne est tournée vers les besoins français. Par exemple, les manufactures mulhousiennes fournissent les grands couturiers parisiens en étoffes fines. La demande du marché allemand est tout autre et les droits de douanes vers la France rendent les produits alsaciens trop chers pour le marché français. En quelques semaines, les fabriques se retrouvent avec des carnets de commandes vides.

Mais, certains industriels décident de réagir, ils transplantent leur industrie de l'autre coté de la ligne bleue des Vosges emmenant avec eux machines, outils, savoirs-faire et personnels.

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Message Publié : 10 Août 2010 15:48 
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Localisation : Région Parisienne
Si je comprends bien, les industries textiles se délocalisent et des industries lourdes se créent sur place. Comme la potasse découverte en 1904.

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Message Publié : 10 Août 2010 16:04 
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Localisation : Alsace, Colmar
Non, les industries lourdes se sont aussi délocalisées. C'est à cette période que nait Alsthom qui est le pendant français de la SACM qui est restée en terres allemandes. La SACM vivait de ses ventes de locomotives aux sociétés françaises de chemins de fer. Alsthom récupère le marché, elle exploite les brevets de la SACM et les capitaux sont en grande partie alsaciens (enfin, alsaciens émigrés en France).

La potasse est quelque chose d'assez particulier. Une femme, Amélie Zurcher se dit qu'il n'est pas possible que les terres de sa ferme soient si pauvre, Dieu n'a pas pu les oublier à ce point. Et pour sauver sa ferme de la ruine, elle veut prospecter le sous-sol. Mais tout le monde pense qu'elle n'est pas réaliste. Au bout de 10 ans, elle réussit à faire prospecter son terrain pour rechercher de la houille. Mais, les analyses montrent que s'il n'y a pas de charbon, il y a de la potasse d'excellente qualité.

Elle commence pas chercher des fonds coté français et personne ne veut investir. Alors, de guerre lasse, elle s'adresse à une société allemande qui décide d'investir. En 1910, l'exploitation commence, mais les allemands réussissent à prendre le contrôle complet de l'entreprise.

Mais, Joseph Vogt (le frère d'Amélie) arrive à convaincre des banquiers français de l'aider à monter une entreprise pour l'exploitation de la potasse d'Alsace.
Après la guerre, les avoirs allemands sont confisqués, puis la production de potasse est nationalisée, mais Amélie est dédommagée.

Je me suis servi de wikipédia pour ce résumé (Amélie Zurcher), mais ça correspond à ce que j'ai lu dans divers autres bouquins sur le Bassin Potassique.

Coté allemand, le rôle d'Amélie est souvent minimisé et on présente les choses comme une volonté allemande d'œuvrer au développement économique de la région.

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Message Publié : 10 Août 2010 16:53 
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Localisation : Région Parisienne
Narduccio a écrit :
Elle commence pas chercher des fonds coté français et personne ne veut investir. Alors, de guerre lasse, elle s'adresse à une société allemande qui décide d'investir. .



Décidément, il y a une certaine constante dans les mentalités :mrgreen:

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Message Publié : 10 Août 2010 19:58 
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Il y a les investissements économiques : chemins de fer, découverte et exploitation des mines de potasse et puis les constuctions de prestige. De mémoire je citerai : la gare de Metz, le château du Haut Koenigsbourg, la Cour d'appel de Colmar et à Strasbourg , le Palais du Rhin, la Bibliothèque universitaire, les batiments des ministères et des administrations, la caserne von Manteuffel (aujourd'hui Stirn), etc..

Humm... La plupart de ces "créations" (au passage le chemin de fer existait déjà avant l'heure allemande) servent essentiellement l'Allemagne impériale. Les bâtiments administratifs strasbourgeois et le Haut-Koenigsbourg ne sont que des armes de propagande wilhelmienne.
Les Allemands font de Strasbourg une vitrine de l'Allemagne.

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Message Publié : 10 Août 2010 20:26 
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Localisation : nederland
En ce qui concerne la gare de Metz,sa fonction première était militaire. Elle a été conçue,entre autre,pour permettre le transit de 25 000 soldats et 75 000 chevaux en une journée.(ce qui expliquerait la difference de niveaux des quais).

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Message Publié : 11 Août 2010 7:24 
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Marc Bloch
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Duc de Raguse a écrit :
Citer :
Il y a les investissements économiques : chemins de fer, découverte et exploitation des mines de potasse et puis les constuctions de prestige. De mémoire je citerai : la gare de Metz, le château du Haut Koenigsbourg, la Cour d'appel de Colmar et à Strasbourg , le Palais du Rhin, la Bibliothèque universitaire, les batiments des ministères et des administrations, la caserne von Manteuffel (aujourd'hui Stirn), etc..

Humm... La plupart de ces "créations" (au passage le chemin de fer existait déjà avant l'heure allemande) servent essentiellement l'Allemagne impériale. Les bâtiments administratifs strasbourgeois et le Haut-Koenigsbourg ne sont que des armes de propagande wilhelmienne.
Les Allemands font de Strasbourg une vitrine de l'Allemagne.


Duc de Raguse, bien sûr que la construction des chemins de fer avait commencé sous Napoléon III, mais elle fut bien développée par les Allemands, à preuve les tronçons où les trains roulent à droite ( à l'allemande ) et non pas à gauche. Quant à la deuxième partie de votre réponse , je n'ai jamais prétendu autre chose, puisque j'ai utilisé le mot "prestige". Tout à fait d'accord pour la notion de propagande et de vitrine. Je n'ai pas compris le bien fondé de votre intervention concernant mon message original. :rool:

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Message Publié : 11 Août 2010 8:07 
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Localisation : Provinces illyriennes
Tout simplement de recontextualiser ces "apports", rien de plus.
Une terre de colonisation doit être attractive.

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Message Publié : 13 Avr 2011 15:13 
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Polybe
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Je suis actuellement en train de lire l'Histoire de la Prusse de Jean-Paul Bled et il semble donner une place bien plus importante à Bismarck dans l'annexion de l'Alsace-Lorraine que tout ce que j'avais lu préalablement... (j'avoue n'avoir lu les 3 pages du fil qu'en diagonal par contre :oops: ). Cela m'a intrigué donc je vous le fais partager. Je cite :

pages 370-371 :
Dès la fin septembre, des pourparlers de paix se sont noués entre les deux parties [le gouvernement de Défense nationale et la Prusse]. A chaque fois, ils ont butté sur le refus des Français de céder l'Alsace-Lorraine à leur vainqueur. Comme s'il lui fallait se disculper d'une faute, Bismarck expliquera plus tard qu'il a suivi l'opinion. La réalité est sensiblement différente. Si le projet d'annexion bénéficiera effectivement d'un soutien massif dans la population allemande, l'origine en revient à Bismarck. La note adressée, le 13 septembre, à l'ensemble des représentations diplomatiques prussiennes le rend officiel. Mais celle-ci a été précédée, depuis les derniers jours de juillet, d'une vigoureuse campagne de presse dont les fils remontent à la chancellerie. Connue pour ses liens avec Bismarck, la Nordeutsche Allgemeine Zeitung s'y est notamment illustrée.

Chez Bismarck, l'objectif de l'annexion doit, peu, pour ne pas dire rien, aux arguments historiques et ethniques alors à la mode. [...] Ces arguments n'ont pas de prise sur Bismarck, "des idées de professeur", répète-t-il, dans sa bouche tout le contraire d'un éloge. A l'appui de cette revendication, il met en avant, en revanche, l'impératif de sécurité. Il s'agit, conclut la note du 13 septembre, de "rendre plus difficiles les prochaines agressions françaises sur la frontière de l'Allemagne du Sud jusqu'à présent sans défense de manière à repousser les attaques françaises de plusieurs jours de marche (2)".


(2) Otto von Bismarck, Die gesammelten Werke, 19 vol., Berlin, 1924-1935, t. 6b, p. 494.

Et dans sa conclusion au chapitre sur la fondation du Kaiserreich, il ajoute, page 378 :
Le probème posé par l'annexion de l'Alsace-Lorraine est d'une autre nature. Bismarck ne s'est pas imposé ici la modération qui avait été la sienne, en 1866, face à l'Autriche. Il a souvent argué que, après sa défaite, la France serait de toute façon animée d'un irrépressible appétit de revanche. Dans ces conditions, la possession de l'Alsace-Lorraine renforcerait al sécurité de l'Allemagne face à cette menace. La perte de ces provinces a laissé chez les Français une blessure qui ne s'est jamais refermée et qui a pesé sur les relations franco-allemandes au point de s'opposer à toute tentative sérieuse de rapprochement entre les deux puissances. A l'inverse, l'annexion portait le germe de l'alliance franco-russe qui prendra forme vingt ans plus tard. S'il s'est évidemment gardé de l'avouer, Bismarck en est sans doute venu à l'admettre en son for intérieur qu'il avait commis une faute. Pour preuve, ses Mémoires sont muets sur ce chapitre.

Bismarck était certes un grand politique, stratège et visionnaire, mais je doute réellement que le choix de l'annexion pour la défense du territoire allemand, avec l'Alsace-Moselle comme région tampon, se soit fait sans quelques conseils, pressions, exigences (quel terme choisir ?) des grands généraux prussiens. Car, même si J-P Bled a raison, d'où viendrait cette thèse, énoncée par le créateur du topic, que Bismarck s'était opposé à l'annexion de ces territoires et qu'il s'y serait résigné suite aux pressions des militaires prussiens (voire du roi de Prusse lui-même) ? De son silence, voire de son reniement de cette décision ?
Je n'ai pas lu sa biographie de Bismarck (Bismarck, de la Prusse à l'Allemagne), peut-être Jean-Paul Bled y développe-t-il un peu plus le rôle et les visées de Bismarck face à cette annexion ?


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Message Publié : 13 Avr 2011 17:38 
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Bled a raison. C'est plutôt la légende d'un Bismarck modéré concernant l'annexion de l'Alsace-Lorraine qui ne tient pas la route une seule seconde.
Afin d'obtenir l'adhésion des principautés et royaumes du Sud à l'Empire, ce dernier avait promis le Reichsland comme terre de colonisation. C'est aussi simple que cela et la Bavière et le Wurtemberg n'ont pas résisté. Les échanges avec Louis II sont à cet égard très clairs.
Ce n'est pas non plus pour rien que la partie francophone de la Moselle actuelle est intégrée au Reich : Metz est sans doute la plus grande ville de garnison à l'époque et il ne peut laisser cet épieu aux mains des Français, aussi proche de la région "germanophone" annexée.
Il savait ce qu'il faisait et le risque de la Revanche fut calculé par ses soins en isolant diplomatiquement les Français.

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