Barak Obamo a écrit :
c'est bien durant la Grande Dépression (1873-1896) que le Royaume-Uni perd une grande partie de l'avance qu'il avait sur d'autres pays européens comme l'Allemagne (très offensive dans de nombreux secteurs de l'économie), ainsi que sur les Etats-Unis.
Il y a en fait eu, bien plus qu'un déclin - thèse d'ailleurs bien nuancée par les historiens depuis quatre décennies -, un essoufflement de l'économie britannique. C'est un cycle économique étudié par les économistes que l'économie nationale ait, une phase ascendante, une stagnation, et enfin soit un essoufflement soit un déclin et/ou une chute. En fait, la Grande Dépression a amené un nouvel ordre mondial avec de nouvelles puissances, les Etats-Unis d'abord, libérés de la guerre de Sécession, l'Allemagne qui en a fini de son unification, le Japon qui occidentalise son économie durant l'ère Meiji, et enfin la France des débuts de la IIIème république dont les gouvernants sont ambitieux. A une hégémonie séculaire britannique sur le monde s'est substituée durant la Grande Dépression un "Big five" formé de ces puissances. Et le Royaume-Uni, qui a entamé sa révolution industrielle un siècle plus tôt et qui doit faire face à ces nouvelles concurrences, qui ne sont donc pas synonymes d'un déclin de son économie, comme en témoigne la vitalité du secteur naval et de la livre sterling. Les
Locomotives Act n'ont par conséquent dans qu'un poids minime. Plus qu'économiques, les conséquences des
Locomotives Act ont été sociales, influant peut-être sur la vie des bourgeois qui avaient les moyens financiers de les posséder.