Bonjour Alain.g,
Alain.g a écrit :
Dans la revue Population:]
… Au 17è on a des taux de naissance et de mortalité également élevés, donc peu d'accroissement, puis s' amorce au 18è, la deuxième phase démographique, la diminution spectaculaire du taux de mortalité. C'est la différence qui fait l'accroissement de population du 18è.
Savez-vous si cette baisse de mortalité touche plus les cas d’enfants morts nées, les nourrissons ou les très jeunes enfants ?
Et si cette baisse et le résultat d’une ou d’avancées médicales significatives dans le domaine de l’hygiène, ou si cela est imputable à de meilleures conditions de vie ?
Alain.g a écrit :
Dans la revue Population:]…On peut supposer que l'accroissement de population du 18è s'est en partie porté sur un habitat plus écarté des bourgs-centre traditionnels, en altitude dans les parties montagneuses.
Par exemple dans une commune située à 800 mètres, de 3000 habitants dans les années 1800, le bourg-centre atteint 1000 habitants et de nombreux villages excentrés jusqu'à 900 mètres habritant 2000 habitants.
Oui ce cas de figure existe aussi dans les différentes sources que j’ai consultées avec des hameaux élevés, avec une population forte que les hameaux les plus accessibles, voir même dans la vallée.
Cependant, le cas qui m’intéresse est un hameau (1650 m d’altitude) qui de temporaire est devenu permanent pour un siècle pour des habitants (une poignée 5 familles) qui à l’origine vivaient dans un village dont les hameaux étaient situés entre 900 m et 1200 m.
La différence est que pour cette altitude de 1650, même encore aujourd’hui, la vie est très dure (beaucoup craque avant la fin de saison), et je pense que compte tenu des spécificités du territoire, de sa déclivité et de son climat l’hiver ; territoire où chaque mètre carré de terre arable est un trésor, je ne pense pas que la mutation de cet habitat soit le résultat d’autre chose qu’une contrainte de ressource pour la vie elle-même ou de place dans les maisons.
Le plateau étant exploité pour la culture et ses pentes pour l’herbage de stockage (les parcelles cadastrales montrent bien cette découpe spécifique des pentes en longues bandes appelées : coins «cougnes» ou en courroies «coréeux» . L’alpage passant alors à plus de 2000 m durant cette période. Ensuite le plateau est redevenu un alpage pour le plus grand nombre de familles vivant en bas dans le village.
Alain.g a écrit :
Dans la revue Population:]L'habitat rural est donc dispersé dans un réseau de villages qui permet l'élevage ou la culture dans tout le territoire paroissial.
Pour l’alpe la culture devait être suffisante, mais très limitée et rare de par la configuration du terrain, car tout le centre du plateau jusque dans les années 1950 était une sagne ou il était possible de pêcher la grenouille en barque.
Les terres cultivées étaient limitrophes aux maisons, et sur la partie basse des pentes ou toutefois quelques cultures existaient comme le seigle et peut-être l’orge.
Alain.g a écrit :
les habitants, c'est le village qui compte et pas le chef-lieu de paroisse, future commune. On est de tel village et pas de la paroisse ou commune. Il y a de gros villages et chaque commune peut en comporter une dizaine dont certains plus importants que le chef-lieu. Le recul de la population va frapper les villages écartés. Certains vont disparaitre au 20è siècle.
Oui pour cela je vous rejoins complètement, certains villages comptent encore aujourd’hui plus de 15 hameaux dispersés sur des centaines de km2.
Les plus petits et les plus inaccessibles sont aujourd’hui des villages fantômes ou des ruines qui jalonnent les chemins de randonnées.