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 Sujet du message : Mort d'Alexandre Ier de Russie
Message Publié : 17 Juin 2008 19:28 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 12 Juin 2008 19:44
Message(s) : 20
Localisation : Colmar
Le Tsar Alexandre I naît le 23 Décembre 1777 et meurt le 1er Décembre 1825. Sa mort semble être obscure.
En effet, à l'annonce de sa mort, certaines personnes ne reconnaissent pas sa dépouille. La rumeur voudrait qu'il se serait retiré du monde, culpabilisant par rapport à la mort de son père Paul I de Russie.
Par la suite un ermite : Fédor Kousmistch, staretz, fut reconnu par quelques personnes comme étant Alexandre Ier, il décéda le 20 Janvier 1864.
Alexandre III voulant lever le doute fit ouvrir le cercueil du Tsar mais il était vide. Encore, la Maison de Russie ne contredit pas cette théorie.
Pourtant, d'autres pensent que le Tsar Alexandre I n'aurait pas pu quitter sa femme malade de la tuberculose.


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Message Publié : 19 Juil 2008 16:02 
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Plutarque
Plutarque

Inscription : 17 Juil 2007 23:11
Message(s) : 153
Oui c'est une histoire qui circule, le tombeau aurait été ouvert et on n'y aurait rien trouvé.

Mais tout ceci repose sur des rumeurs non vérifiées, celà me fait furieusement penser à la survie de la grande duchesse Anastasia.
Il me semble que Decos ou Castellot (un des deux a écrit la dessus, mais bon comme historiens fiables il y a mieux...)


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Message Publié : 01 Mars 2009 20:10 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 05 Jan 2008 16:29
Message(s) : 1815
Localisation : France
Ce soir, dans l'émission "Le forum de l'histoire", sur Histoire, présentation d'un ouvrage sorti cette année sur ce sujet, dont l'auteur ne semble pas trancher le débat sur la mort d'Alexandre.

Image

Flammarion a écrit :
Présentation de l'éditeur
Du tsar Alexandre Ier, son éternel rival, Napoléon en exil disait à Las Cases: "Il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier en Europe." Napoléon est bien mort à Sainte-Hélène, en 1821 ; mais Alexandre le suivit dans la tombe dès 1825, à l'âge de quarante-huit ans. Et sa disparition brutale, survenue dans des circonstances troublantes, ajouta encore au mystère de celui que ses contemporains appelaient le "sphinx ". S'appuyant sur des archives jusque-là négligées et sur des documents inédits, cette biographie éclaire d'une lumière nouvelle le destin complexe d'Alexandre. Marie-Pierre Rey peint ainsi l'enfance du grand-duc, né en 1777, une enfance couvée et régie par sa grand-mère, Catherine II ; elle décrit son accession au trône en 1801, à la mort de son père, le tsar Paul Ier, assassiné sauvagement par des officiers dont Alexandre fut le complice. Cette note tragique qui ensanglante le début de son règne est vite oubliée, tant le bel empereur sait se faire aimer de sa Cour et de son peuple. Mais la volonté de réforme dont témoigne Alexandre est bientôt occultée par son duel avec Napoléon, qui culmine avec l'invasion de la Russie par la Grande Armée et l'incendie de Moscou en 1812. Sur cet échiquier titanesque qu'est alors l'Europe tout entière, le jeune tsar, d'abord craintif face à "Buonaparte", devient une pièce centrale, il est au coeur des manoeuvres diplomatiques qui se succèdent parallèlement au fracas des batailles... et peut ainsi entrer dans Paris, vainqueur, au printemps 1814. La gloire, pourtant, Alexandre en est las : à mesure que les années passent, c'est son salut qui préoccupe toujours plus le tsar, une obsession qui prend d'étranges chemins, puisqu'il envoie à Rome, peu de temps avant de mourir, un émissaire secret chargé de sonder le pape sur le rapprochement des Églises d'Orient et d'Occident. L'enquête de sa biographe dons les archives du Vatican notamment montre que la tentation catholique a bien effleuré le tsar Alexandre... Est-il vraiment mort, d'ailleurs, en 1825 ? Le doute subsiste...

Biographie de l'auteur
Marie-Pierre Rey. Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, Marie-Pierre Rey est professeur d'histoire russe et soviétique à l'université Paris 1 Sorbonne. Elle a notamment publié Le Dilemme russe, la Russie et l'Europe occidentale d'Ivan le Terrible à Boris Eltsine (Flammarion, 2002).

_________________
Les facultés de conceptualisation de l'empereur Constantin paraissent avoir été très limitées ; malgré de longues séances, les évêques ne semblent pas avoir réussi à lui faire bien comprendre la différence qui séparait l'orthodoxie de l'arianisme. (Y. Le Bohec)

Bref, un homme "au front étroit mais à la forte mâchoire" (J.P. Callu)


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