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 Sujet du message : La Parisienne
Message Publié : 05 Août 2009 14:29 
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Hérodote
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Bonjour à tous,
Je réalise en ce moment un travail sur la Parisienne dans l'oeuvre d'Alfred Stevens. J'ai cherché dans de nombreux ouvrages l'origine du terme "La Parisienne" mais sans succès... Auriez-vous une petite idée à ce sujet??Si pas l'origine exacte, la période pendant laquelle on a commencencé à utiliser cette expression.
Un grand merci
Bien à vous

Iris


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 05 Août 2009 15:40 
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Eginhard
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Bonsoir,

Je ne sais rien du personnage de Alfred Stevens, mais je sais qu'il y a une rue à son nom à Paris en plein coeur de Pigalle, un haut lieu de l'amusement et des plaisirs, mais aussi de la mode depuis fort longtemps déjà. Peut être qu'en vous renseignant du coté de la mairie du 9eme vous auriez plus d'informations sur l'origine de la "Parisienne".

K


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 05 Août 2009 17:12 
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Localisation : Région Parisienne
La plus ancienne mention que j'ai trouvé est une comédie de Florent Carton Dancourt datant de 1705.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 28 Nov 2010 20:54 
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Grégoire de Tours
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J’ai une petite idée. Dans le 9ième arrondissement, il y avait un journal très influent sur cette période dans le milieu de la coiffure. Il s’agissait du Moniteur de la coiffure. Or, sur ce tableau de Alfred Stevens, la coiffure de la parisienne est sous deux angles de vue ( de face et de dos). La femme est dite mélancolique dans de nombreuses description de ce tableau, en faite, je dirais que sa lumière naturelle est amoindrie pour mieux mettre en lumière sa coiffure, un peu comme les mannequins actuelles. C’est une piste, mais je l’aime bien cette intuition. Aussi, je vous invite à vous renseigner sur la difficulté de réalisation d’une telle coiffure. Car l’essentiel pour un coiffeur de ce temps est de réaliser des coiffures que ses clientes ne peuvent se faire elle-même.

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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 28 Nov 2010 21:30 
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lle coiffure. Car l’essentiel pour un coiffeur de ce temps est de réaliser des coiffures que ses clientes ne peuvent se faire elle-même.


En dehors des visites du coiffeur, les femmes de la bonne société n'avaient nul besoin de se coiffer elles-mêmes, pas plus qu'elles ne s'habillaient seules: elles avaient une femme de chambre pour leur passer leurs vêtements et les coiffer.


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 11:45 
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Grégoire de Tours
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Localisation : Triangle des bermudes
Donc si je suis votre logique...il n'existait pas de coiffeurs au XIXième siècle et cette revue était destinée aux femmes de chambre... Désolé, vous allez devoir trouver plus pertinent pour contredire ce raisonnement. D’autant plus que nous nous situons dans le Paris mode, très chic et source d’inspiration pour l’international. Alfred Stevens habitait une rue qui donnait sur celle des Martyrs. Or dans la rue des Martyrs, il y avait au 77 un lieu de spectacle concert… « Le divan japonais ».
Mon n’analyse repose sur le fait que le siège de la revue du Moniteur de la coiffure se situait au 36 rue de Trévisse. C’est à dire à moins de dix minutes du « Divan japonais ». Probablement un lieu où des rédacteurs de cette revue et Alfred Stevens lui-même pouvaient se rencontrer. En tout cas, la probabilité est grande.

Concernant la mode de la coiffure, je vous l’avoue sans complexe, je ne suis pas un expert de la coiffure... (ma calvitie peut en témoigner lol ) Cependant, en 1872, on apprend dans La mode dans la coiffure des Français: la norme et le mouvement : 1837-1987 de Vincent Chenille que la mode était double entre la coiffure haute mais à nuque dégagée ( source cité par l’auteur…le moniteur de la coiffure du 10 octobre 1872) et la coiffure basse mais longue ( source le journal des Coiffeurs du 1ier novembre 1871). Et sur le tableau, on voit effectivement la parisienne avec une nuque dégagée. Par ailleurs, cela révèle également une influence importante de cette revue sur son époque.
Pour chercher davantage, car bon moi je suis pas rémunéré, ni rien du tout, il faudrait chercher du côté de cette revue pour savoir s’il s’agit d’une commande. Le fondateur de cette revue est Mr Croisat, puis elle fut dirigée par Mr Henri Picart, la dernière info que j’ai trouvé est le nom de l’un de ses rédacteur en chef Mr Loisel.

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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 13:16 
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Donc si je suis votre logique...il n'existait pas de coiffeurs au XIXième siècle et cette revue était destinée aux femmes de chambre... Désolé, vous allez devoir trouver plus pertinent pour contredire ce raisonnement.


Il ne s'agit pas de logique, il s'agit de faits historiques, vous semblez ignorer des détails de la vie quotidienne des élites au XIXème siècle qui, pourtant sont précisés clairement dans les grands romans de cette époque décrivant cette classe sociale:
aucune femme de la bonne société ne faisait la cuisine elle même (elle supervisait sa cuisinière tout au plus), aucune ne s'habillait ni ne se coiffait sans l'aide de sa femme de chambre (qui le faisait en suivant les indications de sa maîtresse, qui pouvait bien entendu s'inspirer de magazines de mode), aucune n'allait ouvrir la porte elle même quand on sonnait, ne conduisait sa voiture à cheval elle même, ne lavait son linge ni ne repassait, ni ne faisait quoi que ce soit comme travaux manuels dans sa maison.
Et bien entendu, il y avait des coiffeurs, certains très courus, mais ces femmes n'allaient pas dans un salon de coiffure, le coiffeur se rendait chez elles avec ses assistants, de même que certains autres commerçants--bijoutier, etc.
Lisez les romans de l'époque, ils sont tout à fait explicites à ce sujet, Zola, Balzac, etc.
J'ai connu étant enfant certaines femmes ayant appartenu à ces milieux qui , jeunes, avaient connu ce mode de vie: jamais fait aucun travail ménager de leur vie, étant jeune fille, pas autorisée à sortir de la propriété sans chaperon, s'habillant et se coiffants avec l'aide de la femme de chambre de leur mère.
Rappelez vous que , dans une seule de ses propriétés, la comtesse Greffulhe, inspiratrice de Marcel Proust, employait plus de 70 domestiques. Un pour remonter toutes les pendules, un autre pour vider les cheminées de leurs cendres et apporter du bois, etc.
Même sans une telle surabondance de domesticité, une femme de la bonne société avait au moins une femme de chambre. Le travail de celle-ci était de préparer la chambre de sa maitresse comme son nom l'indique, mais aussi de veiller à l'entretien de son linge et de ses vêtements (supervision du lavage , repassage, raccomodage), de lui préparer son bain et sa toilette, de l'habiller et de la coiffer.
Si la Parisienne n'était pas simplement une midinette, elle avait une femme de chambre.


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 13:25 
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Grégoire de Tours
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Oui, et alors? Cela change strictement rien au raisonnement. Vous cherchez à prouver quoi au juste?

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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 13:47 
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Oui, et alors? Cela change strictement rien au raisonnement. Vous cherchez à prouver quoi au juste?


Il ne s'agit pas de discuter votre hypothèse sur l'origine de la coiffure de la Parisienne, il s'agissait juste de corriger cette inexactitude au sujet des femmes de la bonne société de l'époque se coiffant elles mêmes, c'est tout.
Sur la Parisienne de Stevens, je ne connais qu'un seul de ses tableaux, celui dont l'intitulé complet est "la Parisienne japonaise"; dans ce dernier, la coiffure en chignon relevé sur la tête, semble être d'inspiration japonaise.


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 13:57 
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Pierre de L'Estoile
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Tonr a écrit :
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Donc si je suis votre logique...il n'existait pas de coiffeurs au XIXième siècle et cette revue était destinée aux femmes de chambre... Désolé, vous allez devoir trouver plus pertinent pour contredire ce raisonnement.

Lisez les romans de l'époque, ils sont tout à fait explicites à ce sujet, Zola, Balzac, etc.


Euh Zola...Il ne parle pratiquement jamais de ces milieux là. Et puis vous avez un peu trop tendance à appeler "bonne société" juste les gens très riches. Juste en dessous il y avait une bonne et elle ne coiffait certainement pas sa maîtresse.

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Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 14:08 
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Citer :
Euh Zola...Il ne parle pratiquement jamais de ces milieux là


Ce n'est pas la classe sociale qui tient la plus grande place dans ses romans, mais elle est tout à fait présente dans son oeuvre. Dans "Son Excellence Eugène Rougon", dans "La Curée", dans "l'Argent" par exemple, romans qui se passent totalement ou en grande partie dans la riche bourgeoisie; Eugène Rougon devient ministre, l'héroine de la Curée est une riche bourgeoise peu à peu dépouillée de sa fortune par son mari avide et sans scrupule.
Et dans "Nana" même, à travers les clients de Nana , qui après qu'elle soit "lancée" , sont tous des hommes riches et/ou titrés.
Pour raviver vos lointains :mrgreen: souvenirs de lecture, lisez la notice de "La Curée", de "Son excellence Eugène Rougon":

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cur%C3%A9e
http://fr.wikipedia.org/wiki/Son_Excellence_Eugène_Rougon


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 14:41 
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Et ci dessous, extrait de la notice wiki de l'"Argent":

"Le héros est Aristide Saccard, frère du ministre Eugène Rougon, qu’on avait déjà vu amasser une fortune colossale dans la Curée. Après une succession de mauvaises affaires, il doit repartir à zéro, mais son ambition est demeurée intacte. Il vend sa luxueuse propriété du parc Monceau afin de régler ses créanciers, puis loue deux étages d’un hôtel où il installe la Banque Universelle, destinée à financer les projets de mise en valeur du Moyen-Orient. Tout est fait pour attirer petits et moyens épargnants, auxquels on promet des gains faciles et rapides. "

le stéréotype sur Zola , pour ceux qui connaissent mal son oeuvre, est qu'il a essentiellement mis en scène les ouvriers dans ses romans. C'est faux, en fait à part "Germinal" et le tout début de "Nana", les classes travailleuses sont minoritairement représentées dans son oeuvre.
D'ailleurs, comment un romancier qui voulait témoigner sur son époque aurait il pu en conséquence faire l'impasse sur ce qui se passait dans les élites: l'essor fantastique de la Bourse, de l'industrie, la prospérité engendrée dans la bourgeoisie par ce boom du Second empire, les grands travaux d'Haussmann etc.

Cela dit, la femme de chambre n'était pas présente dans les foyers de la bourgeoisie moyenne qui n'avaient qu'une bonne, mais dès qu'on s'élève au dessus de ce niveau moyen , il y a plusieurs domestiques: typiquement, cuisinière, femme de chambre, valet de chambre pour Monsieur, cocher; et concierge en hôtel particulier.
Les personnes dont j'ai entendu les souvenirs étant enfant étaient nées dans la noblesse de province ou la haute bourgeoisie provinciale. Pas le Faubourg Saint Germain et très en dessous de la comtesse Greffulhe donc.
Les courtisanes un peu lancées avaient toujours une femme de chambre car elles passaient beaucoup de temps à leur toilette, et c'était un signe de standing indispensable pour elles.
Mais nous nous éloignons du sujet, désolé.


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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 14:56 
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Pierre de L'Estoile
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Tonr a écrit :
Citer :
Euh Zola...Il ne parle pratiquement jamais de ces milieux là


Ce n'est pas la classe sociale qui tient la plus grande place dans ses romans, mais elle est tout à fait présente dans son oeuvre. Dans "Son Excellence Eugène Rougon", dans "La Curée", dans "l'Argent" par exemple, romans qui se passent totalement ou en grande partie dans la riche bourgeoisie; Eugène Rougon devient ministre, l'héroine de la Curée est une riche bourgeoise peu à peu dépouillée de sa fortune par son mari avide et sans scrupule.
Et dans "Nana" même, à travers les clients de Nana , qui après qu'elle soit "lancée" , sont tous des hommes riches et/ou titrés.
Pour raviver vos lointains :mrgreen: souvenirs de lecture, lisez la notice de "La Curée", de "Son excellence Eugène Rougon":

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cur%C3%A9e
http://fr.wikipedia.org/wiki/Son_Excellence_Eugène_Rougon


Je ne vois pas pourquoi il faut tout de suite en venir au mort de rire vert. Il est vrai que mes souvenirs sont lointains, il y a longtemps que je n'ai pas relu ces livres, mais je les ai tous lus et n'ai nul besoin de la 4e de couverture pour savoir de quoi ils parlent. Ils parlent en effet ce ce que vous appelez la "bonne société" qu'il ne trouve pas si bonne que cela, mais ne s'attarde guère au quotidien. Il préfère peindre la décadence et son mécanisme. Ceci dit personne ne vous conteste le fait que les femmes avaient des femmes de chambre. Vous semblez totalement ignorer l'apparition des classes moyennes vers le deuxième moitié du XIXe. Il y a celles qui peuvent avoir des chambrières et celles qui peuvent quand même s'offrir le coiffeur. J'imagine ceci dit que le coiffeur pour dames est apparu massivement dans les années folles quand "elle s'était fait couper les cheveux....". Je crois aussi que dès le XVIIIe le coiffeur remplaçait la chambrière dans les grandes occasions, mais de déplaçait chez ses clientes.

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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 14:59 
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Grégoire de Tours
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Oui, et alors…

Bon, à priori, vous faites une fixation sur la femme de chambre. Cependant, relisez mon précédent message, j’ai souligné que la revue en question était clairement destinée aux coiffeurs (donc à une profession à part entière) et encore plus probable à leurs clientes. Je ne pense pas que les femmes de chambre soient la cible de cette revue. D’autant plus que j’ai trouvé l’indice qui m’a mené à ce raisonnement dans une base de donnée américaine, cela me semble souligner (bien que cela reste à vérifier) l’importance du rayonnement de cette revue au moment où Alfred Stevens fréquentait le quartier. Bref, rien à voir avec la femme de chambre et encore moins avec une généralité qui souligne davantage un certain mépris qu’autre chose.

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 Sujet du message : Re: La Parisienne
Message Publié : 29 Nov 2010 15:51 
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moitié du XIXe. Il y a celles qui peuvent avoir des chambrières et celles qui peuvent quand même s'offrir le coiffeur. J'imagine ceci dit que le coiffeur pour dames est apparu massivement dans les années folles quand "elle s'était fait couper les cheveux....". Je crois aussi que dès le XVIIIe le coiffeur remplaçait la chambrière dans les grandes occasions, mais de déplaçait chez ses clientes.


J'ai justement parlé des classes moyennes deux posts au-dessus, et du fait que la maison tournait avec juste une bonne dans cette catégorie sociale. De plus, le phénomène de l'émergence des classes moyennes dans la seconde moitié du XIXe est une donnée bien connue pour toute personne ayant un minimum de connaissances historiques sur ce siècle, ou même de sa littérature, à fortiori de pour toute personne dont c'est le siècle spécialisation.
Et le rire vert signifie pour moi une intention légèrement taquine quant au caractère visiblement un peu effacé de vos lectures zolaiennes, rien d'autre. Cela n'a rien de déshonorant d'avoir un peu oublié ses lectures de jeunesse, inutile de prendre la mouche pour si peu :mrgreen: .


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