Citer :
Il est juste dommage que vous ne citiez pas la réponse qui met en pièce cette assertion...
L'Angleterre a été l'alliée des Habsbourg lorsque ceux-ci dominaient l'Europe.
Elle s'est effectivement opposée à Napoléon.
Quant à la Seconde Guerre Mondiale, elle l'a déclarée à Hitler bien avant que celui-ci ne domine une partie de l'Europe.
Puis-je ne pas être totalement d'accord avec vous ?
Vous dites "L'Angleterre a été l'alliée des Habsbourg lorsque ceux-ci dominaient l'Europe." Cela a été vrai aussi longtemps que l'Angleterre, puissance moyenne, ne s'est pas sentie menacée par la puissance "germano-espagnole". On sait comment cela s'est terminé : l'invincible armada et l'anéantissement de celle-ci.
A partir du 17ème siècle (et jusqu'à aujourd"hui) la politique européenne de la Grande Bretagne a été conduite par trois principes :
1. Pas de puissance dominante à Anvers
2. Pas de puissance dominante sur le continent
3. Pas de flotte européenne équivalente à la Royal Navy
La présence française à Anvers a été la cause principale de la lutte à mort engagée par la Grande Bretagne contre la France en 1792, lutte à mort parce que c'était un des points sur lesquels il était impossible à Napoléon de céder.
En 1830 les Belges se révoltent et appellent un des fils de Louis-Philippe comme roi. Aussitôt les Anglais montrent les dents et le "roi-citoyen" se couche. La Grande Bretagne obtient que la Belgique (donc Anvers) soit offerte à un prince allemand et que toutes les puissances européennes garantissent sa neutralité. C'est le viol de cette neutralité par l'Allemagne, et rien d'autre, qui, en 1914, provoquera l'entrée en guerre de la Grande Bretagne
En 1870, la GB laisse Français et Prussiens s'étriper parce que aucun d'eux ne menace la Belgique (encore ont-ils quelques doutes sur les ambitions de Napoléon III) et que s'allier avec l'un ou l'autre assurerait la suprématie de celui-ci sur le continent.
Enfin, vous écrivez : "Quant à la Seconde Guerre Mondiale, elle l'a déclarée à Hitler bien avant que celui-ci ne domine une partie de l'Europe". C'est faire bon marché de la remilitarisation de la Rhénanie, de l'annexion de l'Autriche, du démantèlement de la Tchécoslovaquie, et de l'invasion de la Pologne. Sans parler de la Kriegsmarine qui est bien près de rattraper, en qualité si ce n'est en nombre d'unités, la Royal Navy.