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L'Amérique latine au XIXe siècle : l'échec de l'union
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Auteur :  Oresme [ 19 Déc 2010 18:20 ]
Sujet du message :  L'Amérique latine au XIXe siècle : l'échec de l'union
Je viens de lire Histoire de l'Amérique latine[i][/i]écrit par Pierre Chaunu dans la collection Que Sais-Je ?
Livre très général, bien-sûr, mais qui se veut le plus complet possible. Pourtant, la lecture laisse quelques questions en suspens.

Notamment le fait de la désunion totale des nouveaux Etats d'Amérique latine, libérés du joug espagnol. Quelles sont les causes de cet éparpillement du pouvoir politique ? Mon étonnement est d'autant plus grand qu'au nord de l'Amérique, les treize colonies ont su garder cette union fédérale après leur indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Bien-sûr, les conditions sociales, économiques et politiques, voire géographiques, ne sont pas les mêmes au nord et au sud de l'Amérique. Cependant, le nord ayant fortement influencé le sud, et l'exemple nord-américain précédant les mouvements sud-américains, la question peut se poser quant à la très grande instabilité politique qui suit les mouvements de libération.
Auteur :  Bob d artois [ 21 Déc 2010 21:44 ]
Sujet du message :  Re: L'Amérique latine au XIXe siècle : l'échec de l'union
Peut-être que ce qui est réellement surprenant est que les États-Unis se soient unis et le soient restés.

Bob
Auteur :  Oresme [ 21 Déc 2010 23:33 ]
Sujet du message :  Re: L'Amérique latine au XIXe siècle : l'échec de l'union
Certes, mais ma question portait sur les raisons de l'incroyable instabilité politique qui frappe le continent sud-américain au XIXème siècle. Si je suis Chaunu, ce sont près de 200 révoltes (ou révolutions) qui émaillent ce siècle dans les anciens territoires ibériques.
Auteur :  Túpac Katari [ 22 Déc 2010 4:52 ]
Sujet du message :  Re: L'Amérique latine au XIXe siècle : l'échec de l'union
On a déja abordé un peu le sujet ici :

L'instabilité politique des pays d'Amérique Latine
viewtopic.php?f=63&t=19063

Je vous conseille le livre : Les veines ouvertes de l'Amérique Latine qui apporte plein d'élément sur cette instabilité.
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L'existence de tant de révolte à pour origine la mentalité des oligarchies locales : ce sont des rapaces qui ne veulent rien concéder.

Ceci est du à la persistance du modèle colonial : s'accaparer un maximum de terres et de mines et les exporter en exploitant au maximum une main d'oeuvre aux conditions de vie très dures (péones, esclaves).

Cette oligarchie vie donc de la rente que lui procure ces propriétés, elle n'investi pas dans des industries et importe donc tout les produits manufacturés (bourgeoisie compradores). Il y a bien eu des tentatives d'industrialisation mais elles ont vite échouées, ou alors ces bourgeois se mêlaient alors rapidement à la bourgeoisie agraire. Le seul changement avec l’indépendance est la fin de l’exclusif colonial et ainsi le gain de la liberté de commerce.

Si l'exploitation de domaines est la seule manière de s'enrichir il y a donc pression pour s'accaparer les terres, elle cherche aussi à entendre ses propriétés en volant la terre aux petits paysans : c'est le phénomène du latifundisme. Pour augmenter ses gains il y a aussi l'exploitation intense de la main d'oeuvre qui a des conditions de vie très mauvaises.

Cette mains d'oeuvre cherchera donc à améliorer ses conditions de vie mais cette oligarchie ne veut rien lacher pour calmer le peuple (contrairement aux bourgeoisies nord américaines et européennes) et donc comme elle ne veut pas acheter la paix sociale elle n'aime pas les revendications sociales (suivant la période on a appelé les progressistes : bandits, communistes, terroristes, subversifs) elle use de la violence contre ceux qui réclament de meilleures conditions de vie. Ces derniers bien sur finissent par se révolter.

Une autre source de l'intransigeance de l'oligarchie est qu'elle est très imbue de sa supériorité, elle est composée majoritairement de blancs qui méprisent les autres groupes : métis, amérindiens, afrodescendants. Ceci vient aussi de la colonie ou la couleur de peau définissait le rang social.

Les oligarchies on eu des alliés externes : principalement l’Angleterre et les Etats-Unis qui voulaient des frontières ouvertes avec de faibles droits de douanes. Cela arrangeait bien les deux parties : les oligarques vendait sans payer de droits de douanes et importaient des biens manufacturés pas cher. Les puissances étrangères elles avaient un marché qu’elles inondaient de leurs produits (ce qui détruisait les productions locales, tandis qu’elles étaient protectionnistes pour leur marché interne) et avaient des matières premières à bas prix pour leur industries. Et si jamais il y avait un trouble fête elles aidaient les oligarchies à l’éliminer. Les puissances étrangères on aussi conspiré pour diviser (pour régner) les pays : éclatements de la Grande Colombie, de la confédération de l’Amérique Centrale, de la confédération Pérou Bolivie ; conspiration pour faire échouer le congrès de Panama.
Auteur :  halbarde [ 25 Avr 2011 11:06 ]
Sujet du message :  Re: L'Amérique latine au XIXe siècle : l'échec de l'union
L'independance de l'amerique du sud est le plus grand mensonge de l'histoire,ou du moins il est dans le top ten.
Ce sont les oligarchies locale avec l'aide des anglais qui on battu les faible armées royale.Le gouvernement espagnol de l'époque voulais suite au idée révolutionnaire donné plus de droit au au peuple locaux ce que les elites coloniale ne voulaient acceptés.Et l'armée prevue pour allé mater la révolte un amalgame de veterans des guerres de la peninsule et de guerilleros.C'est rebellée et le gouvernement fut renversé.Quand a la flotte qui etais encore la 2eme en 1805 avec de superbes navires,elle n'existe plus et le gouvernement rachète des navires Russes qui seront tellement mal en point qu'ils couleront ou finirons de pourrir a quai.
Il faut aussi dire que vus les distance de l'empire qui s'étant du canada a la terre de feu, l'amalgame des peuples etais dificile un argentin européen ne connaissais pas un mexicain indigène et n'avais pas la même mentalité.
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