Deux petits bémols quand même :
- Je ne vois pas en quoi l'évolution des armes à feu influencerait la délinquance ni en quoi le nombre d'armes en circulation est-il indicateur de délinquance ?
- Si le Peacemaker coûtait 12$, combien coûtait une arme de mauvaise qualité ? Je parle de ces petites armes de poing en fonte malléable, foutues après quelques tirs *.
Il n'y a pas que le prix qui joue, il y a l'image de l'arme à feu, son utilité et la facilité de s'en procurer, son évolution au cours du siècle (qui verra un changement énorme dans le perfectionnement et l'emploi des armes à feu). Car à la fin du siècle, les armes courent les rues : on en vend partout (en ville). On peut donc en voler partout.
À la fin du siècle, les apaches en ont, en témoigne l'affaire Manda-Leca (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_%C3%89lie ). Ils semblent les utiliser en cas de besoin, ici pour avoir une supériorité sur l'adversaire mais allez tuer un bourgeois et vous aurez le loisir d'apprendre la chanson Cayenne
.
Quant à la violence elle-même, le développement et la facilité d'emploi des armes me paraît être un argument assez faible : pour être chauffeur, pas besoin d'armes à feu, seulement de feu.
Si quelqu'un se sent l'envie de consulter les sourçes sur le sujet, bon courage !
*Selon le HS n°5 de la Gazette des armes; Les Armes de nos Grands-Pères, p17, ils ne donnent pas de date mais le prix : 4FF. On pouvait en acheter au bazar du coin. Selon le même HS, le catalogue de la Manuff 1905-1906 donnait le FN1900 à partir de 60FF et le Baby à 55.
Citer :
on peut aussi noter que dans certaines ville des systèmes de gang puissant s'était installé dont l'exemple le plus célèbre sont ceux de New york immortalisé dans le film Gang of New york.
Tiens, à se demander quand les Corses se sont-ils implantés à Marseille et Paris ?