Ben... tout est dit dans le titre... Etant nouvelle, j'espère l'avoir bien posté dans la bonne catégorie, mon sujet étant très large. Pour les besoins d'un roman, je recherche le plus d'informations possibles sur la vie à la Cour d'Autriche au XIXème siècle, plus particulièrement son étiquette, ses façons de vivre, etc... Je n'ai pas de souverains précis, mais c'est vrai qu'on trouve plus d'ouvrages sur Sissi dès qu'on parle de cour d'Autriche. Mais à part dire qu'elle ne l'aimait pas et qu'elle la fuyait, ses biographes ne disent pas grand chose...

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"Heureuse, brillante, adorée, Entre Polignac et Lauzun, Elle eût passé comme un parfum, Et l’histoire l’eût ignorée.
Mais la victime altière et grande Répond pour la reine en défaut; Son malheur fit son échafaud, Son échafaud fait sa légende !"

Le sujet est large, il a forcément été traité dans un ouvrage, une thèse, un article, etc. Reste à le trouver.
Aussi, pourquoi ne pas en profiter pour visiter Vienne ? Une visite attentive à Schönbrunn et à la Hofburg vous fournira tout un tas d'informations sur la vie quotidienne au XIXème siècle (les différentes pièces de réception, celles où l'on prenait des repas, les chambres à coucher, etc; au surplus bien plus intéressantes que les robes et bijoux de Sissi...).

Pas que ça me dérangerait, mais... comment dire... le budget est serré =s Sauf si bien sûr c'est vous qui me payez le voyage, auquel cas j'accepte XD Jusqu'à présent, je n'ai même pas réussi à visiter Versailles, alors Vienne, vous imaginez... T.T Non sérieusement, je cherche des informations concrètes pour m'aider, pas des solutions utopiques. La recherche m'intéresse énormément, mais je ne trouve rien de rien, même en épluchant Internet et les bouquins que je peux avoir. Le plus important à mes yeux, pour le moment, ça serait de trouver un travail sur le cérémonial autrichien, l'étiquette, le porotocole... Je sais qu'il vient de Charles Quint, mais après...

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"Heureuse, brillante, adorée, Entre Polignac et Lauzun, Elle eût passé comme un parfum, Et l’histoire l’eût ignorée.
Mais la victime altière et grande Répond pour la reine en défaut; Son malheur fit son échafaud, Son échafaud fait sa légende !"

Je relance mon sujet en espérant qu'il ne tombe pas aux oubliettes. J'ai vraiment besoin de ces infos, alors si quelqu'un y connait quelque chose, donnez-moi une réponse, s'il vous plait (je suis très polie, vous avez vu) ><

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"Heureuse, brillante, adorée, Entre Polignac et Lauzun, Elle eût passé comme un parfum, Et l’histoire l’eût ignorée.
Mais la victime altière et grande Répond pour la reine en défaut; Son malheur fit son échafaud, Son échafaud fait sa légende !"

il y a deux ou trois trucs dans la biographie d'Elisabeth d'Autriche chez Fayard (pas très récente et pas bouleversante mais enfin, entre ça et rien). Après, je pense qu'il faut partir d'ouvrage sur Vienne, l'Autriche-Hongrie (Bérenger) et partir de la bibliographie.

Là, le catalogue du Sudoc, vous avez 500 notices à trier (uniquement pour les livres et articles en français) parus entre 1960 et 2011 http://www.sudoc.abes.fr/xslt/DB=2.1/SE ... _ADI_BIB=+
(bon courage)

sérieusement, triez, courageusement. Ne négligez pas les mémoires historiques. Et en matière d'ouvrage d'histoire, ne gardez que les travaux d'historiens professionnels. Si vous avez des doutes sur le sérieux d'un auteur, demandez ici.

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Le satanique ennemi de la véritable histoire : la manie du jugement (Marc Bloch)

pour obtenir ces livres, il suffit de prendre une carte dans une bibliothèque universitaire. Etudiante ou pas, tout le monde y a accès, contre paiement d'une somme modique. Après il faudra utiliser le "prêt inter" (entre) bibliothèques universitaires

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Le satanique ennemi de la véritable histoire : la manie du jugement (Marc Bloch)

Merci pour cette aide plus intéressante ^^ Je m'en vais de ce pas commencer le travail...

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"Heureuse, brillante, adorée, Entre Polignac et Lauzun, Elle eût passé comme un parfum, Et l’histoire l’eût ignorée.
Mais la victime altière et grande Répond pour la reine en défaut; Son malheur fit son échafaud, Son échafaud fait sa légende !"

allez dans Google image et tapez Winterhalter, vous aurez une idée de ce que c'était !

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

voir aussi le François-Joseph de JP Bled...

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Le passé change parce que nous changeons

Je vous propose "Souvenirs de la cour de Vienne" de Léopold d'Autriche-Toscane (banni de la Cour par François-Joseph en1902 pour cause d'union morganatique), Paris, Payot 1937

François-Joseph, du comte de Saint-Aulaire, Paris, Fayard, 1945

Ne pouvaient accéder au "poste" de dames d'honneur que les femmes présentant 16 quartiers de noblesse (donc, un arbre généalogique assez étoffé). La cour était dominée par la noblesse de Bohême, noblesse qui avait eu la dent assez dure avec Sissi lors de son arrivée à Vienne, à 16 ans, continuant à appeler l'archiduchesse Sophie "notre impératrice" jusqu'à sa mort. Sissi elle-même n'avait pas l'arbre généalogique requis (du côté de son père) pour une alliance aussi prestigieuse qu'un mariage avec l'empereur d'Autriche. C'est dire que sa soeur Hélène elle-même, si François-Joseph avait suivi l'avis de sa mère, aurait eu à subir certains préjugés.

"Mes années avec Sissi" de sa dernière dame d'honneur, Irma Sztàray, donnent également quelques indications sur la différence, entre autres, entre l'Obersthofkämmerer - le grand chambellan - et l'Obersthofmeister, grand maître de cour. Il y a un Obersthofmeister qui coiffe tout l'appareil de la Cour et en gère les finances (de 1891 à 1908, ce fut Rudi Liechtenstein, grand cavalier ami de Sissi, qui fut auparavant Oberstallmeister, Grand écuyer de la Cour. ) Chaque membre de la famille impériale avait également son propre Obersthofmeister pour gérer sa Maison. Celui d'Élisabeth a longtemps été le baron de Nopcsa, remplacé en 1894 (épuisé par les voyages de Sissi) par Franz von Bellegarde. Celui-ci, pas très amateur de voyages, délègue sur les routes le général Berzeviczy.

Le comte de Bombelles - ancien maître de la maison de l'archiduc Rodolphe et petit-fils de l'ex-impératrice Marie-Louise - fut le dernier maître du protocole. Il s'ingénia à rendre la vie de Sophie Chotek (épouse de François-Ferdinand) tout à fait impossible, lui faisant sentir tous les détails de son union morganatique, par exemple ouvrir les 2 battants d'une porte pour laisser passer l'archiduc et en refermer un avant de la laisser passer à son tour. Un homme pointilleux, hargneux d'être lui-même issu d'une union morganatique, et tout-à-fait désagréable. Plutôt débauché d'ailleurs, il y serait pour beaucoup dans la vie dissolue que Rodolphe a menée durant toute sa vingtaine, et qui ultimement l'a menée à sa perte.

En espérant que ces quelques petits détails sauront vous aider.