Une bonne partie des États-Unis fut d'abord peuplée par des colons hispanophones.

Quels étaient leurs rapports avec les anglophones venus peupler ces régions plus tard ? Furent-ils contraint d'abandonner leur langue par la pression comme les francophones ? Les relations étaient elles simplement distantes, communautaires ? Est ce que, moins probable, ce sont les anglophones qui se sont intégrés tout en gardant leur langue le temps que la démographie fasse son effet et qu'ils deviennent majoritaires ?

Des éléments de réponse:

http://en.wikipedia.org/wiki/History_of ... th_America

L'établissement de la première mission en Californie ne date que de 1769, et le peuplement espagnol y a toujours été faible. L'afflux massif de colons anglos au XIXème siècle l'a rapidement noyé.

Pour un cas précis celui des colons espagnols en Californie, les Californios, il y a aussi cet article Wikipédia http://en.wikipedia.org/wiki/Californio.
Je rejoins Tonnerre sur le point de la faible colonisation hispanique dans les territoires anciennement mexicains de Haute-Californie, du Nouveau-Mexique et du Texas. Ainsi, il y avait seulement 9000 Californios dans toute la haute-Californie selon un recensement en 1848 pour un immense territoire comprenant les états actuels de Californie, Nevada, Arizona, Utah et une partie du Colorado et du Wyoming.

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"I do not know with what weapons World War III will be fought, but World War IV will be fought with sticks and stones."

Albert Einstein

Rien qu en 1790, il y avait deja en Haute Californie 8.740 personnes comptabilisees par les autorites espagnoles.
et la population augmente assez rapidement au long de la presence espagnole.

Vers 1900 en Basse Californie il y avait environ 8.000 habitants selont le professeur Alejandro Canales Ceron, investigateur au Departamento de Estudios de población de El Colegio de la Frontera Norte, Tijuana.

Le professeur Mario Alberto Magaña Mancillas, nous informe que selon les autorites espagnoles, les habitants de la Basse Californie tournent autour des 4.508 pour 1803.(blancs et indigenes sont comptes ensembles?)
En 1895 le nombre est de 43.282, a cause de l arrivee de nouveaux habitants.

Pour la region de la frontiere actuelle entre le Mexique et les USA, le chiffre tourne d habitants entre 1700 et 1770 tourne autour des 6.000, 6700.
Les calculs des autorites espagnoles pour 1820 donnent le chiffre de 2.620 indigenes, et de 3697 en 1821, une augmentation du 41%, et celle des blancs avec une augmentation du 360%.

Qunat au relations entre les comunautes anglaises et espagnoles, les raaports ne sont pas des plus cordiaux.
En theorie les USA offrent a tous les habitants des territoires hispaniques les memes conditions qu au reste.
Etant la population hispanique superieure aux anglos, ceux ci les respectent. Puis avec l arrivee du train, la fievre de l or, les anglos surpassent la population hispanique, ce qui causera que ces derniers voient al perte de leurs terres, propietes, droits. ils seront exclus de la politique, en Californie un impots tombe sur les hispaniques en 1850, en 1855 c est l interdiction des coutumes et traditions mexicaines qui leur tombe dessus, peu a peu les hispaniques quittent leur pays vers le Mexique.
Mais a la fois des vagues d inmigrants mexicains arrivent pour travailler au chemin de fer, dans les champs, alalnt vers des villes des USA aussi lointaines comme Chicago.
La revolution de 1910 poussera encore plus de mexicains a l exil.

le traite de Guadalupe Hidalgo receuille les droits des habitants hispaniques des territoires acquis par les USA en 1848.
Puis le congres des USA annulera certains droits, comme l article 10 qui reconnait les droits des propietaires anterieurs a 1848, et reduit l article 9 sur les droits des citoyens.
Une fois els territoires acquis passent a devenir etats, la langue espagnole disparait de l espace public, reemplace par l anglais, qui devient obligatoire dans l enseignement, l administation. Arizona et Nouveau Mexique pourront jusqu en 1912 se servir encore de l espagnol, puis il sera supprimer.
Selont Carmen Silva-Corvalán, du Centro Virtual Cervantes la population hispanique du sud des USA a la fin du 19 siecle devait froler les 100.000 personnes, avec un bon nombre d entre eux au Texas.

Certains habitants des territoires conquis se lancerent dans une guerrilla contre les USA, ainsi Joaquim Murieta, 1829 – 1853 connu comme le Mexicain ou le Robin des Bois d'El Dorado, était patriote mexicain. il symbolise la lutte contre la domination économique et culturelle des Anglos en Californie, par ex. il défendait les mineurs d'origine hispanique contre les anglos qui s'attaquaient à leurs mines et à leurs propietes.


au cours de la fièvre de l or les anglos voyant que les hispaniques possédaient d'excellentes terres riches en or, les persécutions et la xénophobie ne tardent pas a faire acte de présence.
le gouverneur de Californie, Persifor Smith declare que les hispaniques sont des transgresseurs de la loi et declare leur inminante explusion. Dans de nombreuses mines, les propietaires donnent quelques heures aux hispaniques pour quitter lers lieux.
Murieta comme de nombreux autres hispaniques, souffraient de la persecution des anglos, les impots speciaux qui visent les hispaniques travaillant dans les mines, les abus divers, la justice qui sevit durement contre les hispaniques et mollement contre les anglos, de nombreux hispaniques sont assasines impunement.
Plusieurs bandes d hispaniques se creent, celles de Guadalajara, celle de Narrato poncem de Leiva, celle de Tiburcio Vasquez, celle des Joaquines...
Bandes qui sont l expresion des desirs des hispaniques pour une justice et egalite face aux anglos.

Sur les chiffres des habitants il faut tenir en compte que de nombreuses fois, les autorites espagnoles comptent seulement les europeens et ne disent rien sur les autres groupes, ainsi des rapports de Felipe Neve ne comptent pas les non europeens, ou Francisco de Urdiñola au debut du 16 siecle ou Vazquez de Espinosa lors d une visite des territores du Texas, Colorado, Arizona, comptent seulement les europeens.
El gran Norte de Mexico, una frontera imperial en la Nueva España, 1540-1820. Alfredo Jimenez.