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 Sujet du message : Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 08 Fév 2013 14:09 
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Pierre de L'Estoile
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Au 19° siècle beaucoup de poètes et de romanciers se plaignirent du "spleen", sorte de mélancolie.
Comment faisait-ils pour gérer ce problème ?
Par le travail, peut-être ?

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais


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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 08 Fév 2013 14:34 
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Georges Duby
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Pouzet a écrit :
Au 19° siècle beaucoup de poètes et de romanciers se plaignirent du "spleen", sorte de mélancolie.
Comment faisait-ils pour gérer ce problème ?
Par le travail, peut-être ?
Ils le géraient sans se plaindre, comme ils géraient l'idée de la mort, celui de l'amour, de la haine, de la guerre, c'est-à-dire comme un thème d'inspiration mais pas obligatoirement comme un sentiment éprouvé dont on souffre. Beaucoup de poètes romantiques pleuraient dans leurs poèmes mais pas dans leur vie.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 15 Fév 2013 17:55 
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Philippe de Commines
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L'écriture est déjà une thérapie.
Le "Spleen" est aussi un style littéraire bien typique. Il va un peu de paire avec une mode "... l'autre stéréotype dominant, celui de la belle malade aux yeux cerné du second modèle à l'œuvre, au XIXe siècle, est celui de la féminité maladive. Il s'agit aussi bien d'une malade des nerfs, dont le déséquilibre confine à la folie et dont la figure emblématique pourrait être "La Dame aux camélias". Cette beauté a le teint livide, les yeux cernés et les joues creuses. Signes de mélancolie et de désespoir, ces physiques correspondent à une femme mystérieuse, lointaine, fantasmée." De fait, la mode était au "naturel" mais il fallait se farder sous les yeux (des cernes) et le tout se devait d'être accompagné de poses fatiguées ou lascives avec un teint blafard (on peut le voir avec Mme Récamier). On pourrait y voir le début d'un "spleen" physiquement visible : les mots viendront ensuite.
Il est à noter que le "Spleen" ne touche pas tous les poètes : les "Parnassiens" ne donnent pas dans le style. Tout le monde n'a pas la patte pour exprimer cet état.
Le Spleen peut être assimilé à un certain dandysme. Il n'a rien de commun avec un mal être comme nous l'entendons de nos jours. Le Spleen est entretenu et demande une situation matérielle aisée (Baudelaire, Quincey) et Wagner pour la musique.
Mais à ces élans vers l'Idéal viennent s'opposer les obstacles du réel : la maladie (La Muse Malade), la pauvreté qui contraint le poète à avilir son art (La Muse Vénale), l'oisiveté qui stérilise l'inspiration (Le Mauvais Moine), le Temps, cet ennemi qui mange la vie (L'Ennemi), le Guignon qui étouffe les oeuvres dans l'oubli et surtout les tortures de l'artiste toujours insatisfait de son oeuvre : "...Pour piquer dans le but, de mystique nature, Combien, Ô mon carquois, perdre de javelots..." (La Mort des Artistes).
Le Spleen se construit. Prenons Baudelaire : dans la lutte incessante entre l'Idéal et le Spleen, c'est celui-ci qui peu à peu devient le maître de l'âme. Survivance attardée du mal romantique, ce Spleen doit sa teinte spéciale à la personnalité de l'auteur. A sa source il y a la détresse de Beaudelaire, ses ennuis matériels (après ses voyages), ses déficiences physiques, "l'Hiver" de son corps et de son âme. Il y a enfin le combat entre l'Idéal et le refus "...d'un monde où l'action n'est pas la soeur du rêve..."
Ramené à son origine profonde le Spleen baudelairien (pour moi, le mieux exprimé avec certains poètes anglais ultérieurs) est essentiellement métaphysique. Devant les maux qui l'oppressent le poète tente désespérément de s'évader vers les sphères de l'Idéal, du bonheur perdu (Invitation au Voyage) mais sans cesse le réel vient arrêter ses élans (L'Albatros), élans qui restent tapis "...Borné dans sa nature, infini dans ses voeux, l'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux..." (Lamartine), on le lit dans L'Albatros. Les recherches rendent la détresse intolérable. Cet échec de l'infini dans le fini humain aboutit au découragement, à la nostalgie d'une âme exilée (Le Cygne), au sentiment de notre nature irrémédiablement déchue et de l'inutilité de tout effort libérateur puisque "...C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent...". La conscience angoissée de notre misère s'exprime dans le double thème du temps : tantôt hantise des précieuses secondes que nous laissons fuir sans en faire bon usage, tantôt lassitude à l'idée qu'il faudra vivre encore "...demain, après-demain et toujours...", d'une existence désolée par l'ennui (La Mort des Pauvres, Le Voyage). Une pareille exploration de la misère humaine conduit à l'écrasement de l'être qui constitue, avec diverses nuances l'état de "spleen" : sensation d'étouffement et d'impuissance (La Cloche Fêlée), solitude morale (Les Aveugles, Recueillement), sentiment d'incurable ennui (Spleen : "Je n'ai plus de souvenirs..."), pensées macabres et cruelles (Chant d'Automne), malaises et hallucinations poussées jusqu'aux limites de la folie (Spleen : "Quand le ciel bas et lourd...").
Un remède à ceci ? Cela ne se peut car étonnement l'être trouve un équilibre, l'âme est formatée ainsi, le bonheur semble encore plus dérisoire et vain ou petit, mesquin. L'homme est alors dans l'éternelle "Quête". Excepté Baudelaire, je ne vois pas de poète exprimant le "spleen". Chez Verlaine, on sent l'amour de la vie et l'angoisse est absente de ses poèmes les plus sombres. Apollinaire dans "Alcools" a quelques bons poèmes dans le style.
Comment vivre avec ? Dans la mesure où l'on n'exister pas sans... ;) Il faut donc faire un choix : vivre ou exister. Dans les deux cas, on est mal mais l'état de "spleen", une fois maitrisé curieusement entraîne un vaste champ onirique et peut rendre créatif quel que soit le chemin pris mais affranchi de tout choix extérieur, de tout jugement puisque le destin choisi son "passager" qui se doit aussi d'être un "témoin". Désolée pour le pavé...

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)


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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 15 Fév 2013 18:33 
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Jean Mabillon
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Citer :
la belle malade aux yeux cerné du second modèle à l'œuvre, au XIXe siècle, est celui de la féminité maladive. Il s'agit aussi bien d'une malade des nerfs, dont le déséquilibre confine à la folie et dont la figure emblématique pourrait être "La Dame aux camélias". Cette beauté a le teint livide, les yeux cernés et les joues creuses.


La dame aux camélias n'est pas "malade des nerfs", elle a la tuberculose, ce qui lui donne d'excellentes raisons d'avoir le teint livide et les yeux cernés. Et surtout de mourir à la fin de la pièce (de Dumas fils).

Citer :
s) et le tout se devait d'être accompagné de poses fatiguées ou lascives avec un teint blafard (on peut le voir avec Mme Récamier).


Le teint blafard chez une femme n'est pas nécessairement un signe de spleen, en fait c'est plutôt une marque de rang social: la paleur du teint était depuis longtemps un critère de beauté des femmes de haut rang, assez riches pour ne rien faire et ne pas sortir de chez elles (sauf avec une ombrelle), par opposition au teint hâlé des femmes du peuple qui doivent travailler à l'extérieur.
Et le spleen est essentiellement une pose liée au dandysme--donc masculine.


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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 16 Fév 2013 0:33 
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Philippe de Commines
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Quelle définition donneriez-vous du "spleen" ?
Je crains d'être passée à côté, vu la définition du dandysme -que j'ai tout de même évoqué-.
Je n'ai vu ce mouvement qu'à travers Baudelaire mais je serais heureuse que vous donniez d'autres exemples ceci afin d'élargir la définition et les personnes ayant su l'exprimer.
Vu qu'avec Flaubert, nous entrons dans le mouvement littéraire dit "réaliste", qu'il existe dans ce laps de temps une peinture dite "réaliste", j'ai trouvé ce lien pour le dandysme mais le "spleen" me semble encore une spécificité. Il ne me semble pas entraîner aucun mouvement pictural ou littéraire autre que la poésie (en France).

-http://www.bourin-editeur.fr/livre/le-dandysme.html

Le "spleen" peut-il s'exprimer autrement ? Wilde, éminent dandy n'est en rien "dans le spleen". Une autre référence que Baudelaire m'aiderait à comprendre mieux l'étendue et l'écriture qui découle de cet état.
Certains romans anglais frisent plus avec cette idée de mal être, d'incapacité au bonheur, de recherche d'un idéal bridé par la société du moment avec un vocabulaire laissant transpirer la passion, chose difficile à trouver dans les romans de nos écrivains du XIXème dont la trame est toujours identique, le choix toujours binaire et les émotions assez "sucrées".
A noter aussi qu'il existe peu de femmes reconnues dans la littérature du XIXème -en France-. E. B. Browning est un exemple qui montre que le "mal être" se décline aussi au féminin. Emily Brontë de même dans ses poèmes et il est à noter qu'elle prendra un pseudonyme masculin.
Nous ne sommes donc pas dans un mouvement typiquement masculin mais plutôt dans une société où les émotions féminines ne semblent pas devoir dépasser celle de la maternité, là est plutôt le problème mais je puis me tromper pour le côté français ou le "dandysme" n'est vu que comme une coquetterie futile exacerbée.
En ceci l'analyse du roman "Anna Karénine" donne une autre dimension du panel des sentiments féminins. Une femme peut aussi transgresser et traîner un mal être dû à cette transgression et une insatisfaction existentielle chronique mais en France nous appelons ceci du "bovarisme" lorsque ce n'est pas pire.- ;)

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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 16 Fév 2013 10:29 
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Jean Mabillon
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Un article intéressant sur le prototype du dandy, George Brummell, modèle de Baudelaire tel que vu par Onfray, et sur le dandysme comme fondation d'une nouvelle aristocratie--le lien (pas systématique néanmoins) entre dandysme et spleen paraissant peu discutable:

http://notesdelectures.wordpress.com/20 ... el-onfray/


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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 16 Fév 2013 15:35 
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Philippe de Commines
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Tonnerre a écrit :
Un article intéressant sur le prototype du dandy, George Brummell, modèle de Baudelaire tel que vu par Onfray, et sur le dandysme comme fondation d'une nouvelle aristocratie--le lien (pas systématique néanmoins) entre dandysme et spleen paraissant peu discutable:

Le lien est intéressant mais il existe un monde entre Brummell et Baudelaire. Le monde de la création. Si Baudelaire a pris un moment le train du dandysme en marche, sa situation l'en a fait descendre (maladie, difficultés pécuniaires etc.).
Vous avez parfaitement raison : le lien n'est pas systématique. Baudelaire exprime une souffrance réelle qu'il va un moment essayer de calmer (voyages puis opium) mais le mal être est présent.
Faire un comparatif avec Brummel ne se peut, pas même pour Wilde qui avec Dorian Gray montre bien au moment ultime la repentance d'une vie de "rien".
Le mal être se sent déjà chez Musset dans "Nuit d'Octobre" mais Musset n'est pas malade chroniquement mais bien plein de vie. Cependant ce poème annonce déjà la course irrémédiable afin d'échapper à la mort. Il se trouve que dans ce poème, c'est la Solitude qui est nommée mais la solitude n'est-elle pas déjà une mort sociale ? Un état de douleur entre deux amours pour Musset, je vous l'accorde : c'est aussi pour cela que le poème gagnerait en raccourci. Prenons "La mort du loup" de Vigny et la dernière strophe. On ne peut échapper à la mort alors en quatre lignes, Vigny donne une sorte de direction pour une vie, direction en forme de conclusion qu'il se dépêchera de contourner.
Rien de tout ceci chez Baudelaire, les mots sont ciblés, les métaphores extraordinaires : on ne peut construire un texte ainsi sans être soi-même pris. Les mots sonnent trop justes.
Je pense que le "spleen" existe aussi chez la femme mais au XIXème, on veut y voir du bovarisme. Outre manche, certains poèmes qu'Emily Brontë fera paraître sous un nom d'homme montre un mal être qui évidemment ne peut se comparer mais est certain. Comment y échapper, la façon est différente : par la transgression. On peut le lire dans certains poèmes d'E. B. Browning et surtout, cette femme nouvelle qui a des sentiments au-delà de la maternité, est magnifiquement servie dans "Anna Karénine". Si avec Flaubert nous suivons le mal être d'une femme à l'époux ennuyeux et à l'amant insatisfaisant, Emily Brontë (dans le personnage de Cathy puis dans un autre registre celui de Catherine) et Tolstoï nous décrivent les stades de ce mal être. Chez Tolstoï, un homme, c'est assez impressionnant. Il se trouve aussi que Brontë comme Toslstoï ont pris inspiration d'un fait divers du moment. Chez ces auteurs, la femme devient l'actrice de son destin et ceci ne peut qu'entraîner ce qu'entraîne toute transgression, la mort sociale, la maladie, l'insatisfaction voire la folie.
Le "spleen" n'est donc pas spécifiquement masculin mais la manière de l'exprimer unique avec Baudelaire. Il semble que le mal être féminin se doit d'être mis en scène dans un roman, ceci afin de comprendre les tenants et aboutissants : nous sommes au XIXème et la femme est plus considérée comme un ornement puis une mère, puis...rien. Le cycle de la vie féminine semble se terminer avec la maternité. Certains ont senti qu'il en était rien. Si dans la littérature française, cette transgression est punie (recherche d'un amour absolu) et l'homme le héros écartelé entre l'amour et la réussite, transcendé dans un choix inattendu (les ordres ou l'armée... donc la mort), la femme n'a pas franchement le beau rôle et ses attentes sont considérées comme des pulsions réductives. Et pourtant, la femme -à sa manière- est aussi sujette à ce mal-être, à l'impact du temps qui passe, au désespoir de ne pouvoir être reconnue que dans un spectre reproductif et non créatif donc à ne jamais pouvoir se réaliser pleinement : n'est-ce pas le sujet du "spleen" ? Un idéal impossible à atteindre. Evidemment, les causes sont différentes mais le mal est présent.

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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 16 Fév 2013 16:03 
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Jean Mabillon
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Citer :
Le lien est intéressant mais il existe un monde entre Brummell et Baudelaire. Le monde de la création.


Juste, à moins que l'on ne considère que le choix d'une tenue vestimentaire absolument parfaite relève aussi de la création, même si celle ci est éphémère.

Citer :
Le mal être se sent déjà chez Musset dans "Nuit d'Octobre" mais Musset n'est pas malade chroniquement mais bien plein de vie.


La vie d'excès de Musset, combinée à des troubles de la personnalité probablement héréditaires, le rend très vite malade et justifiablement spleenétique: syphyllis et absinthe à haute dose ne sont pas exactement des facteurs de santé et de longue vie--Musset est mort jeune.


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 Sujet du message : Re: Le spleen au 19° siècle.
Message Publié : 16 Fév 2013 17:12 
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Philippe de Commines
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Tonnerre a écrit :
Juste, à moins que l'on ne considère que le choix d'une tenue vestimentaire absolument parfaite relève aussi de la création, même si celle ci est éphémère.

C'est très juste. Je pense au nouveau "look" qu'affiche certain couturier de nos jours qui furent de grands créateurs mais le "beau Brummell" me semble plus une "fashion victim" qu'un franc créateur.

Citer :
La vie d'excès de Musset, combinée à des troubles de la personnalité probablement héréditaires, le rend très vite malade et justifiablement spleenétique: syphyllis et absinthe à haute dose ne sont pas exactement des facteurs de santé et de longue vie--Musset est mort jeune.

Merci pour ce rappel. J'ai évoqué Musset en ayant en tête la longévité de Vigny. Toutes mes excuses.
Je connaissais l'affection syphilitique de Musset et les problèmes qu'elle entraînera dont le nom laissé à une pathologie cardiaque mais j'ignorais une hérédité semble-t-il lourde.

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