Ungern a écrit :
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les ballasts n'étaient pas des cylindres étanches surmontés donc d'une poche d'air se comprimant au fur et à mesure du remplissage,mais des "tonneaux" (si on veut) ouverts sur le dessus et dont on vidait l'eau par une pompe à bras...
Aujourd'hui les ballasts sont des réservoirs maintenu à la même pression que l'environnement extérieur et que l'on rempli principalement en ouvrant des vannes d'air ("purges"...), situées en haut de ces réservoirs, pour laisser échaper l'air, ce qui permer à l'eau de rentrer par le bas. On vide ces réservoirs en injectant de l'air comprimé.
En 1894, les ballasts du "Gustave Zédé" étaient constitués de caisses à eau internes, à la même pression que l'intérieur du bateau. Selon un ancient cdt. en second du bateau (E.V. Thomazi), la plus grande de ces caisse était en tôles minces et incapable de résister à une pression de plus de 300g. Il précise que, pour cette raison, l'équipage n'utilisait pas d'air comprimé pour vider ce ballast. J'imagine qu'ils utilisaient une pompe électrique, mais je ne serais pas surpris qu'il y avait eu également une pompe à bras...
Le système du ballast du Hunley était légèrement différent, parce que les caisses à eau étaient ouvertes sur le dessus. Je ne suis pas convaincu que les couvrir avec une tôle mince (comme le Gustave Zédé) aurait changé grand chose au problème...
Ungern a écrit :
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Je ne dénigre en rien l'invention ,ni le courage des gens qui sont montés là dedans ,bien au contraire les "pionniers" ont souvent vu "fort clair" sur bien des problèmes .
Mais j'imagine,même sur un lac tranquille, en surface ,avec le kiosque ouvert ,l'effort physique qu'il fallait déployer ...
C'est pour moi invraisemblable même ...
La coque était profilée et conçue pour présenter une surface minimum du maître couple immergé (diamètre #1,50m), avec sept "rameurs" alignés. C'était donc l'équivalent "sous l'eau" d'un skiff 7 rameurs avec barreur. Je pense qu'un skiff "sur l'eau" va plus vite et est plus agréable pour les rameurs, mais à mon avis les caractéristiques de navigations, dont le ratio effort physique/vitesse du Hunley devaient être assez bons. En particulier le rendement du système hélice + manivelle était très probablement meilleur que le rendement des avirons d'un canot d'aviron comparable.