Bonjour à tous,
Mon grand-père s'est fourvoyé volontairement avec sa camionette ambulance (peut être avec 12 autres camionettes de civils lorrains réquisitionnés par les Bavarois"en Moselle en aout 1914.
Les bavarois du 2è Regt d'Inf. de réserve (ou une autre unité) qui a défendu MITTERSHEIM le 18 aout contre les Français ont "collé" au mur ma famille maternelle "HECKMANN"pour la fusiller en représailles.
Mais le statut "CROIX ROUGE" civil de mon grand-père (parti dans les lignes françaises entre le 2 et le 20 aout) dans la région des Etangs (entre Sarrebourg et Morhange) les a sauvé du peloton.
Auriez vous vu dans un JMO d'unité françaises que 1 à 12 ambulances allemandes ont été faites prisonnières ? Merci pour la postérité
MICHEL

Pour reprendre l'excellente initiative d'un participant au forum sur la seconde guerre mondiale, savez-vous encore ce que vos ancêtres ont fait durant la grande guerre ?
Pour deux de mes arrières grand-pères cela a été Verdun comme pour tant d'autres avec pour l'un deux, un orteil perdu à cause du froid et un séjour en Orient à partir de 1916 qui lui a certainement permis de 'sauver la mise'.

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"Les gosses n'apprennent plus rien à l'école; en histoire-géo par exemple, ils doivent se débrouiller comme ils peuvent. Bientôt, un gamin nous dira par déduction que l'an 1111 correspond à l'invasion des Huns....."

Compte rendu de réunion d'une communauté d'agglomération

Je sais que l'un de mes arrières-grands-pères a fait quatre ans de front russe sans blessure, mais sans aucune information plus précise...

Mon arrière-grand-père maternel avait survécu à Verdun mais les gaz l'ont quand meme ratrappé par la suite...Après la guerre il a milité dans une association d'anciens combattants, a été conseiller municipal à Reims et était franc-maçon, un parcours "typique"!

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"On ne construit rien dans le désordre et dans la haine" (La Rocque)

Bonsoir,

Mon grand-père paternel, paysan de Haute-Loire, né en 1886, n’a pas été mobilisé. Ses trois frères : si. Deux y sont restés et le troisième en est, parait-il, rentré complètement branque, violent, avec une pleine caisse de médailles et de citations. Il est passé deux (ou trois ?) fois à Verdun, ce qui contredit l’information souvent lue selon laquelle on n’y allait qu’une fois..
Le père de ma mère était de 1903. Trop jeune. Un grand-oncle, né en 1900, a devancé l’appel, à 16 ans. Il était marin. Je sais qu’il a été coulé deux fois, mais où ? Si je l’ai jamais su, je ne m’en souviens pas.

D

Mon grand-père était parmi les défenseurs de la place forte de Longwy en août 14; la vieille citadelle de Vauban a résisté 5 jours, la ville haute a été rasée, ce qui a valu la légion d'honneur à la ville en 1920. Pour mon grand-père, ce fut la captivité...
http://www.greatwardifferent.com/Great_ ... gwy_01.htm

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Tous les désespoirs sont permis

Aucun de mes ancêtres à ce que je sais n' a participé à la première guerre mondiale, en tous cas sur le front, du côté de mon père, puisque mon grand père paternel étant né en 1906, il était trop jeune pour y participer, son père était boulanger dans le gers, je suppose qu'il n'a pas été mobilisé...

Je n'ai que de vagues informations. Je sais que mon aieul a été mobilisé, et est mort au combat, dans les tranchées...

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Le passé fut d'une telle actualité, en son époque !

Je suis justement en train de travailler sur mon arrière grand père qui était capitaine dans un régiment de cuirassier lors de la grande guerre. Il a laissé une longue correspondance avec sa famille, ce qui me permet de retracer son parcours.

Sans avoir encore eu le temps d'approfondir cette période, je sais qu'il a été déçu de ne pas pouvoir faire de grandes charges à l'ancienne. Il a été, pendant la guerre de tranchée, affecté à un secteur calme, puis il a participé au chemin des dames... Il y aurait attrapé des varices aux jambes. Enfin, en 1918, on lui donne une mission de surveillance d'une partie du territoire intérieur car on craint des révoltes; il agit en temps que capitaine, mais avec la charge d'un colonel.

Tout ce que je sais est qu'un de mes arrière-grands-oncles est mort en 1918 d'une "maladie contractée en service", alors qu'il servait dans l'artillerie lourde. Je n'ai aucun autre détail que ceux, bien laconiques, qui figurent dans sa fiche Mémoire des hommes...

Un arrière grand père mort en 1918 (pas de bol), ma grand-mère qui ne l'a pas connu, était pupille de la nation d'ailleurs, car sa mère était morte deux ans aprés de tuberculose, un autre sérieusement blessé à Verdun, mais rentré vivant, je compte que les ascendants directs.

Bonjour à tous
Allez, j'y vais de mon couplet:

Campagnes contre les empires d’Allemagne - d’Autriche-Hongrie - Ottoman
Mon père. Né en 1887. Rappelé au 220° R.I.. Secteur de Verdun de août 1914 à juin/juillet 1917. Il a subit le choc du 21 février, est remonté en ligne plusieurs fois (comme le dit Damien Gire). Blessé prés de Douaumont le 9 septembre 1916. 1917: 288° R.I.. Octobre 17: bataille de la Malmaison. Libéré en juillet 1919.
Augustin: grand-père maternel. 52° R.A.C. Rappelé en 1914 à l’âge de 42 ans.
Six frères, grands-oncles maternel.
Émile: 11° R.I.. Mort pour la France le: 22 août 1914, à Bertrix, Belgique, au coté de son frère Valmy.
Henri: 7° R.I.. Mort pour la France le 4 Avril 1918
Léon: 11° R.I.. Blessé au combat, réformé, handicapé à vie.
Liadon: 11° R.I.. Mort des suites de ses blessures, après 1918.
Pierre: 11° R.I.. Mort pour la France le 25 septembre 1915, à Ronville (près d’Arras) Pas-de-Calais.
Valmy: 11° R.I.. Seul des 6 frères Boule revenu indemne de la guerre.
Albert: grand-oncle d'un beau-frère (lorrain). Rappelé en 1914.
Théophile: grand-oncle du même beau-frère (lorrain). Rappelé en 1914.
Néré: grand-père maternel de mon épouse. 34° R.I.. 1916: grave maladie du cœur. Déclaré inapte au combat, mobilisé dans les usines d’armements à Marseille. .
Joseph. grand-oncle maternel de mon épouse. 7° R.G. et 2° R.T.. 25 août 1917: gazé, il est réformé. Mort de ses lésions aux poumons, en 1920.
Pierre-Félix: beau-père d’une de mes sœurs. 173° R.I.. Rappelé en 1914. Campagne des Dardanelles. Rejoint les forces françaises en Tunisie.
Louis: beau-père d’une de mes sœurs. Campagne des Dardanelles. Rejoint le front français. Gazé au cours de la guerre.
La plupart de ces hommes ont été rappelés en août 14.
Je continu à faire des recherches sur leurs parcours respectifs...

Pour 39/45, Indo, AFN, il y en a encore....

220* ri

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Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie

V. Hugo

Mon cas est certainement courant pour un lorrain : un grand père de chaque côté ! Le mosellan sous l'uniforme allemand , et celui de "l'intérieur" sous l'uniforme français ; ils ne risquaient pas se tirer dessus , puisque le mosellan était stationné en Roumanie , tandis que l'autre était sur le front en Lorraine . Revenus tous deux sans blessures majeures , le mosellan sera mobilisé sous l'uniforme français cette fois ci ,en 1939 .

Bonjour,

De mon côté, beaucoup de soldats, miraculeusement aucun tués, mais un lot de blessés.

_ Un arrière-arrière grand-père blessé gravement à la jambe. Ne pouvant plus exercer son métier de pompier, il devient barman.

_ Un arrière grand-oncle dans les zouaves comme soldat, blessé à la main et ne pouvant plus jamais l'utiliser.

_ Un arrière grand-père gazé à Verdun et blessé à la tête. Il va garder jusqu'à la fin de sa vie une bosse sur la tête, c'était en fait un éclat d'obus que l'on n'avait pu retirer.

_ Un autre arrière-grand-père mort dans les années trente des suites de gazage reçue au combat.

_ Un autre arrière-grand-père qui as fait toutes les batailles décisives : la Marne de 1914 et la Marne de 1918, les deux batailles de Verdun : 1916 et 1917, récompensé sur le champ de bataille même de Verdun par la croix de guerre. Revenu indemne de la guerre, miraculeux. Il était caporal et ce sont ces hommes qui ont fait les tombes des caporaux fusillés de Souain.

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Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’Art est long et le Temps est court.

Charles Baudelaire

J'ai quand même oublié de préciser, du côté maternel, que mon grand-père né à l'extrème fin du XIXe siècle, est un immigré arrivé à Paris via Alexandrie et Marseille de Chypre... il est arrivé de toute façon en France après la guerre... mais il serait intéressant de savoir comment il a vécu ce conflit et quelle vision il en avait.. hélas il n'est plus là pour nous le dire..
Total, dans ma famille, apparemment nous ne sommes pas un grande famille de militaire ... ( Hors-sujet mais ça rejoint quand même le propos, mon père a échappé à la guerre d'algérie contrairement à mon oncle...) CQFD