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Message Publié : 06 Jan 2004 11:51 
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Bonjour,



Une question "technique" afin de en pas être totalement ignorant du fait essentiel de la bataille de la Marne.
Il est en effet étonnant de constater à quel point on peut citer des batailles sans même en connaître le déroulement et donc sans rien y comprendre.

Je voudrais donc savoir quelle(s) manoeuvre(s) explique(nt) selon vous la victoire de la Marne.
La prise de Montmirail, par la 5è armée de Franchet d'Esperey, le 9 septembre 1914, est-elle l'événement décisif qui nous donne l'avantage sur les Allemands, comme j'ai pu le lire?

Merci.


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Message Publié : 06 Jan 2004 15:05 
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Grégoire de Tours
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Bonjour Frédéric,

Le problème vient surtout que l'histoire militaire Française est très peu étudiée de nos jours.

Lors de la bataille de la Marne, ou plutôt "contre-offensive de la Marne", Joffre avait décidé que l'armée Française formerait un ensemble stratégique de deux groupes. Le premier groupe devait se contenter de rester sur la défensive, il formait l'aile droite stratégique de Joffre et se trouvait formé avec les 3eme, 4eme, 9eme Armée Française (Sarrail, Langle de Carry; Foch) et l'armée de Lorraine (Castelnau).

Le second groupe stratégique devait se transformer en une grande masse de manoeuvre offensive et devait refouler les armées Allemande qui lui étaient opposés, il formait l'aile gauche stratégique de Joffre et se trouvait formé avec les 6eme et 5eme Armée Française (Maunoury, Franchet d'Esperey), y compris le "British expédiritiony corps" (French).

La bataille se déroulât donc du 6 au 9 septembre 1914.

Du côté défensif, les 3eme, 4eme, 9eme Armée Française (Sarrail, de Langle et Foch) doivent faire face aux violentes attaques des armées Allemande qui leur sont opposées. Lorsque les colonnes Allemande passèrent à l'attaque, elles furent constamment broyées par le feux des canons Français de 75mm. A chaque fois que les canons lourds Allemands essayaient de détruire les batteries Française de 75mm, les artilleurs Français faisaient tout simplement en sorte de bouger leurs fameuses pièces d'artillerie sur d'autres positions, cela demandait bien évidemment des efforts physique énorme de la part de nos artilleurs mais le soldat de 1914 était capable de tout. Quand aux canons Allemands de 77mm, pas besoin de bouger le 75mm Français, quelques minutes de tirs de contre-batterie suffisent pour éliminer le canon de 77mm Allemand. Le canon de 75mm s'était donc révélé très déterminant dans les combats défensifs.

Dans la bataille de la Marne, on oublie trop souvent le rôle de l'armée Française de Lorraine, qui, placée sous les ordres d'un des meilleurs généraux de l'armée Français, Edouard de Castelnau, repousse une grande offensive Allemande qui devait atteindre Nancy, ville dans lequel l'Empereur d'Allemagne avait décidé de défiler! Quel déception à l'arrivée et c'est la victoire défensive Française du grand-Couronné (6-11 septembre 1914). A souligner que la résistance Française lors de cette dernière bataille tint du miracle puisque Castelnau disposait de forces et de stoks de munitions inférieurs à ceux des Allemands..

Revenons-en maintenant à l'aile gauche stratégique Français, chargée de la manoeuvre offensive et groupant les 6eme et 5eme Armée Française et le British Expériditionny Corps.

La 6eme Armée Française, placée sous les ordres du général Maunoury, passe à l'attaque dès le 6 septembre. Les Français débutent bien et refoulent les Allemands de plusieurs postes, certains villages de l'Ourq sont pris à la baïonnette, comme dans l'ancien temps. Cependant, les Français n'ont refoulés, pour l'instant, que la première ligne Allemande. Sur la seconde ligne Allemande, ils seront bientôt stoppés par le feu des mitrailleuses et de l'artillerie lourde Allemande. Notre artillerie, n'étant dotée que de 75mm, ne peut réaliser des tirs de contre-batterie pour mettre à mal l'artillerie lourde Allemande. Au soir du 6 septembre, la manoeuvre offensive de la 6eme Armée Française semble compromise..

Cependant, malgré l'échec offensif de la 6eme Armée Française, la manoeuvre offensive global de l'aile gauche stratégique Française va tout de même réussir, cela grâce aux succès enregistrées par la percée de la 5eme Armée Française, celle du général Franchet d'Esperey. Le hasard voulut que la 5eme Armée soit placée en face de l’extrême droite de la 2eme Armée Allemande (Bulow) et l'extrême-gauche de la 1er Armée Allemande (Kluck), dès lors, en poussant vivement devant soi, le général Franchet d'Esperey pouvait essayer de créer une brèche, un trou de plusieurs km de largeur dans le dispositif Allemand, un trou qui permettrait à la 5eme Armée Française de s'introduire entre les 1er et 2eme Armée Allemande.

Avant de faire démarrer les offensives de son armée, Franchet d'Esperey prit le soin d'ordonner à ses généraux de ne lancer les troupes à l’assaut que suite à une longue et intense préparation d'artillerie. Il n'était plus question d'envoyer des attaques sans préparations d'artillerie. Les ordres seront exécutés.

Du 6 au 9 septembre, les Français de la 5eme Armée vont réaliser une avance en profondeur mais ca ne serrât pas une offensive éclair, l'avance serrât lente mais sur, l'on va attaquer avec méthode et prudence. Les Français vont tout d'abord chasser les Allemands hors des villages de Montceaux et de Corvignaux. Les Allemands, inquiet de cette avance, lance deux grandes contre-attaques pour reprendre les deux villages, elles seront repoussées. Fort de leurs succès, les Français continuent leur avance, s'emparent d'Esternay par l’intermédiaire d'une attaque de flanc à la baïonnette, puis, enfin, Montmirail est pris.

Cette avance de la 5eme Armée, les Allemands n'auront jamais les réserves nécessaires pour la repousser. Dès lors, ce qui devait arriver, arrivât. Une brèche de plusieurs km de largeur fut crée dans le front Allemand, les 1ere et 2eme Armée Allemande se retrouvaient donc séparées l'une de l'autre. En conséquence, en s'introduisant dans cette brèche, la 5eme Armée Française pouvait menacer les arrières de toute la 1ere Armée Allemande, celle de Kluck! Mais ce n'est pas tout, la 1ere Armée Allemande de Kluck avait également sur son flanc gauche le British Expériditionny Force et devant elle la 6eme Armée Française. Dès lors, c'est dans une véritable poche ou la 1ere Armée Allemande pouvait se trouver enfermer. Cela, Von Kluck s'en rendit très vite compte et n'insista pas plus longtemps, afin d'éviter un désastre de son armée, il réalise un retraite à marche forcée vers la Belgique. Les autres armées Allemande (Bulow, prince de Bavière, le Kronpriz de Prusse) seront acculés à suivre ce mouvement rétrograde, front stratégique oblige..

La 5eme Armée Française de Franchet d'Esperey a donc joué un rôle capital, trop oublié sans doute. Combattant en liaison avec la 5eme Armée Française, le British Expéridionny Force n'avait à faire qu'à un rideau de cavalerie et d'infanterie Allemande, il possédait donc des forces cinq fois supérieure en nombre. Malheureusement, le général Anglais French ne s'en rendrât compte que trop tardivement et ne ferât que des avances extrêmement timide. En fait, les Britanniques avanceront mais se contenteront de suivre les progrès de la 5eme Armée Française. C'était, pour les Anglais, la pâle copie d'une lenteur déjà observée à la bataille de l'Alma en Crimée (1854).

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Charles Baudelaire


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Message Publié : 07 Jan 2004 21:47 
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Grégoire de Tours
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Merci pour cet éclaircicement sur la bataille de la Marne.
Je crois qu'il y en a eu une deuxième ?

Dans les livres d'Histoire - ou les dictionnaires - on nous dit que la bataille de la Marne a durée du 6 au 12 (ou 13 selon source) Septembre 1914. Pourquoi ces différences ?

C. Douville a écrit :
canons Allemands de 77mm, pas besoin de bouger le 75mm Français


Savez-vous d'où vient ces calibres différents entre Français et Allemands ?
75 et 90 mm sont plus courants, (ronds) d'ailleurs 77 et 88 mm ne correspondent pas à une unité exprimée en (convertie du) système anglo-saxon.


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Message Publié : 07 Jan 2004 21:55 
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Citer :
Les journaux

Titres du « Journal » pendant la bataille de la Marne


9 septembre

"Violents combats sur toute la ligne. L'ennemi vigoureusement repoussé sur les rives de l'Ourcq et vers la Marne."

10 septembre

"Nos succès se confirment."

11 septembre

"La bataille continue très violente en Champagne. L'ennemi bat en retraite."

12 septembre

"Quatre jours de bataille. Nos combats victorieux sur la Marne.

Les Allemands se retirent en désordre."

13 septembre

"C'est la victoire. L'armée allemande s'enfuit poursuivie par nous sans relâche."

14 septembre

"Deux bulletins de victoire du généralissime Joffre. L'ennemi poursuivi bat en retraite dans le plus grand désordre."

16 septembre

"L'ennemi résiste avec opiniâtreté mais doit néanmoins se replier."

17 septembre

"La bataille de l'Aisne."

18 septembre

"La bataille continue violente."

Cité dans J.-J. Becker, Comment les Français sont entrés dans la guerre, et repris dans Histoire : de la Réforme à nos jours, Fribourg, Saved/Bordas, 1987, p. 153


Note : d'après le Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, Paris, Larousse/Bordas, 1996, la première bataille de la Marne s'est déroulée du 5 au 12 septembre 1917.

Source :
Cliotexte.


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Message Publié : 08 Jan 2004 0:03 
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Grégoire de Tours
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Oui vous avez en parti raison de rappelez que l'on finit la bataille de la Marne vers le 13 septembre.

J'ai surtout parlé des combats qui se déroulaient du 6 au 9 septembre 1914 puisque c'est surtout pendant ces trois journées que les Allemands essaieront de remporter la décision. Par la suite, à partir du 10 septembre, les Allemands, battus, sont déjà en retraite et la poursuite Française s'engage. Cependant, les combats continuent car, afin de protéger leur retraite générale, les Allemands opposeront, aux avant-garde Française, de nombreuses arrières-gardes qui seront culbutés de positions en positions. Les Français feront de nombreux prisonniers..

Il y eu effectivement une seconde bataille et victoire de la Marne. Elle se déroulât du 18 au 27 juillet 1918. Suite à l'échec de la dernière offensive Allemande de Ludendorff en Champagne, le 15 juillet 1918, devant la solide défense de la 4eme Armée Française (général Gourgaud), le maréchal Foch décide de lancer une puissante contre-offensive afin de réduire la poche de Château-Thierry car dans ce secteur la défense des alliés fut moins brillante..

Le 18 juillet 1918, très top dans la matinée, une trentaine de divisions Française et cinq divisions Alliés (Britanniques, Italienne et Américaine), appartenant aux 10eme (Mangin), 6eme (Deguoutte) et 5eme Armée (Berthelot) Française, passent à l'assaut général. L'attaque de la 10eme Armée Française fut redoutable et fut préparée par le général Mangin avec une minutie et une intelligence toute particulière. Il s'assurât, en premier lieu, de la supériorité de l'aviation Française sur celle des Allemands, pendant plusieurs jours, les chasseurs Français feront plusieurs sorties et nettoieront le ciel pendant que les bombardiers Français écraseront d'obus les réserves d'infanterie Allemandes! (oui je parle bien la 1ere guerre mondiale!). Mangin fit, en second lieu, appuyer l'attaque de l'infanterie Française par quatre cent chars Français Renault FT 17, les premières lignes Allemandes, complètement surprise par l'arrivée soudaine de tant de chars, seront prise d'une certaine panique..

Cependant bon nombre de régiments Français ne seront pas appuyés par des chars et devront se battre avec leurs propres moyens. Heureusement, nous possédions d'excellentes troupes d'assauts. Ce n'était plus les fantassins chargeant à la baïonnette mais des commandos ayant chacun un armement spécifique, une compagnie Française comprenait des fusils-mitrailleurs, des fusils-grenadiers, des grenadiers à main, des voltigeurs (chargés des munitions) et, enfin, les nettoyeurs de tranchés en troisième ligne. Il n'y a plus de préparation d'artillerie de plusieurs heures mais un barrage roulant d'artillerie, celui-ci était chargé d'appuyer l'assaut des Français pour refouler les éventuels contre-attaque Allemande, neutraliser l'artillerie Allemande et, enfin, détruire les mitrailleurs Allemands trop résistants. La nouvelle tactique des soldats Français consistent à attaquer avec l'effet de surprise, on évite toutes préparation d'artillerie pour éviter d'alerter l'ennemi, l'on s'approche discrètement des lignes ennemies puis l'on les prend d'assaut, ainsi les premières lignes Allemandes étaient prise avec très peu de pertes, les Français surprirent plusieurs fois des officiers Allemands en train de faire leurs toilettes matinale! Par la suite, les Allemands sont sur la garde, mais l'habilité des grenadiers et des mitrailleurs Français ont raison des mitrailleuses Allemandes, les dernières tranchées sont prises..

Bref, à la fin de cette seconde bataille et victoire de la Marne, la poche de Château-Thierry était réduite, les Allemands battus et en retraite. Pour la seconde fois en quatre ans les Allemands avaient échoués devant Paris. Les Français et leurs alliés avaient capturés 30 000 prisonniers, 3300 mitrailleuses et 500 canons que les parisiens pourront admirer. 20 000 Britanniques et 10 000 Américains avaient été tués mais c'étaient les Français qui payaient le prix le plus lourd avec 80 000 tués ou blessés, ce qui est logique vu qu'ils représentaient la majorité des soldats du côté Allié. Quand aux Allemands, ils avaient perdu 150 000 soldats tués, blessés et prisonniers.

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Charles Baudelaire


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Message Publié : 08 Jan 2004 6:47 
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Merci !

Et en ce qui concerne les différents calibres, vous pensez en connaitre la raison ?


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Message Publié : 25 Juil 2004 17:06 
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Bonjour,

C.Douville a écrit :

Le second groupe stratégique devait se transformer en une grande masse de manoeuvre offensive et devait refouler les armées Allemande qui lui étaient opposés, il formait l'aile gauche stratégique de Joffre et se trouvait formé avec les 6eme et 5eme Armée Française (Maunoury, Franchet d'Esperey), y compris le "British expédiritiony corps" (French).
....................................
La 6eme Armée Française, placée sous les ordres du général Maunoury, passe à l'attaque dès le 6 septembre. .


Galliéni, dans ses mémoires, donne une version légèrement différente.
La 6ème armée lui était rattachée et avait pour mission la défense de Paris :
(Extraits du chapitre II)
"Quoi qu'il en soit, cette armée, ainsi qu'il résultait des déclarations verbales du Ministre et du Général en chef, confirmées par la lettre officielle du Ministre du 2 septembre et celle du général Joffre du 3 septembre, était placée dès le 31 août sous mes ordres directs, pour être employée par moi au mieux des intérêts de la défense de la Capitale, dont la garde m'était confiée."
"L'armée de Paris comprend les forces territoriales en garnison; dans le Camp retranché, plus la 6e armée, la 45e division algérienne et le 4e corps qui ne sera en mesure d'agir que le 4 septembre dans la nuit."
L'armée de Maunoury n'était donc pas dans l'ordre de bataille de ce jour.

(Chapitre 4)
Le 4 septembre Galliéni se rend compte que l'armée allemande a infléchi sa marche vers l'est, offrant son flanc ouest que Galliéni trouve opportun d'attaquer. Mais les ordres de Foch sont le repli au sud de la Seine.
A 13 heure Galliéni et Maunoury se rendent à Melun au QG du maréchal French. Galliéni expose son plan mais French y est opposé.
Dans la soirée Galliéni téléphone à Foch qui accepte le plan.

Cette remarque, très peu différente de ce que C.Douville a écrit, éclaire quelque peu les malheurs du corps Sordet. D'abord rattaché à la 6ème armée, puis détaché, puis à nouveau rattaché le 6 septembre, ces changements ont obligé des déplacements excessifs pour un corps de cavalerie. Les chevaux étaient fourbus, mal nourris, pas soignés ni ferrés. Cela justifie la désobéissance qui a entrainé la destitution de Sordet . Mais c'est une autre histoire.

Cordialement

Jean


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Message Publié : 25 Juil 2004 19:51 
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Polybe
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Galliéni état le gouverneur militaire de Paris, je crois. Il paraît que durant la Bataille, lorsque les Allemands sont arrivés tout près de la capitale, il avait fait réquisitionner une bonne partie des taxis parisiens pour transporter en urgence les troupes jusqu'à la ligne de combat.

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Message Publié : 25 Juil 2004 22:04 
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Localisation : Val d'Oise
Brutto a écrit :
Galliéni état le gouverneur militaire de Paris, je crois. Il paraît que durant la Bataille, lorsque les Allemands sont arrivés tout près de la capitale, il avait fait réquisitionner une bonne partie des taxis parisiens pour transporter en urgence les troupes jusqu'à la ligne de combat.


Exact. Les allemands avaient franchis le canal de l'Ourq et pris Lizy/Ourq. La bataille était plus qu'indécise lorsque qu'intervint cet épisode connu sous le noms des "Taxi de la Marne".

Jean


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