Nous sommes actuellement le 25 Avr 2024 9:05

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 82 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 21 Avr 2012 8:48 
Hors-ligne
Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
Message(s) : 5364
Citer :
C'est vrai qu'elles n'avaient aucun intérêt ni utilité... Contenir par le Sud l'Italie, tenir face à l'offensive de Franchet d'Esperey - qui progresse tellement lentement en 1918... :rool: -, aux offensives britanniques au Proche-Orient, c'est vraiment rien du tout !


Ce qui est sûr, c'est que Ludendorff n'est pas du tout d'accord avec notre ami Spalding. :mrgreen:


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Avr 2012 9:34 
Hors-ligne
Plutarque
Plutarque
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 03 Mars 2011 22:45
Message(s) : 195
La mauvaise foi n'a guère de limite quand elle a pour auxiliaires l'orgueil et la vanité. :rool:


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Avr 2012 10:43 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 27 Oct 2007 9:34
Message(s) : 2625
Localisation : Myrelingues la brumeuse
Cuchlainn a écrit :
Quelle réécriture, mais on est las de vous le dire.
Les chars qui équipent les divisions US, ce sont "les armements fabriqués en Amérique" ?



une splendide photo de Patton (le futur général ) posant devant un renault FT17 qui équipait les américains et qui était de fabrication française et non américaine

Image

_________________
C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Avr 2012 11:13 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 20 Juin 2003 22:56
Message(s) : 8172
Localisation : Provinces illyriennes
Alors que les Allemands "futurs vainqueurs mathématiques" avaient balayé d'un revers de la main cette arme nouvelle... :mrgreen:

_________________
Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Avr 2012 12:34 
Hors-ligne
Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
Message(s) : 5364
galoniger a écrit :
La mauvaise foi n'a guère de limite quand elle a pour auxiliaires l'orgueil et la vanité. :rool:


Ben justement. Il paraît que si nous ne reconnaissons pas que les Américains représentent, aux heures décisives de 1918, 30 à 40% des troupes en ligne et équipent massivement les armées alliées, c'est par orgueil et par vanité chauvine.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 23 Avr 2012 18:51 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 23 Mai 2002 23:54
Message(s) : 601
Localisation : N France / Haute-Normandie / Seine-Maritime / Rouen
De toutes façons, le tournant, en 1918, c'est la seconde victoire de la Marne, remportée en juillet. Hors, si on se réfère aux chiffres de l'historien militaire américain Dieckmann, celui-ci indique que, pour la seconde Marne de juillet 1918, les français ont 95 000 soldats tués ou blessés, tandis que les américains auraient perdu "que" 12 000 hommes, enfin il indique également ce même chiffre de pertes pour les britanniques. Hors, il est américain, il n'a donc aucune raison de faire du "chauvinisme" pour la France. Pour autant, il indique que les pertes, à la seconde Marne, sont essentiellement françaises.

Si on doit résumer la seconde bataille de la Marne, elle débute le 15 juillet 1918 par une offensive allemande qui est repoussée, Foch déclenche une contre-attaque à partir du 18 juillet qui aboutit au nettoyage de la poche de Château-Thierry quelques jours après (ces opérations offensives durent jusqu'au 2 août). Foch reçoit son bâton de maréchal de France des mains du président de la république française Poincaré le 6 août 1918. Donc, globalement, la seconde Marne dure du 15 juillet au 2 août 1918. Les allemands, après cette défaite, seront constamment sur la défensive stratégique. Ils ont échoué à prendre Paris, centre industriel de la France, la guerre est perdue pour eux.

D'ailleurs, si on va au fond des choses, en ce qui concerne l'offensive allemande du 15 juillet 1918, opération qui fut menée en Champagne et contre la IVeme Armée française du général Gouraud, on se rend compte, en observant la composition de la IVeme armée française, que les divisions françaises sont largement majoritaires même si les américains sont présents aussi. Les historiques de régiments français démontrent que ce sont essentiellement les mitrailleurs français qui stoppèrent net les assaillants allemands ce jour là, même s'il est bon de rappeler que ce succès défensif français est du principalement au fait que Gouraud avait décidé de défendre sur sa seconde ligne en abandonnant sa première ligne, ce qui avait eu pour conséquence positive de faire tomber la préparation d'artillerie allemande au gaz hypérite dans le vide de la première ligne. On en arrive à la conclusion que la dernière grande offensive allemande de l'année 1918 fut repoussée.... par les soldats français.

La contre-offensive de Foch, lancée à partir du 18 juillet 1918, avec la Xeme Armée française du général Mangin, ainsi que la VIeme Armée française du général Deguoutte, est, il est vrai, plus "métissée". Des soldats américains participent à l'assaut, mais les français sont de la partie aussi. A titre d'exemple, des régiments français d'élite, comme l'infanterie de Marine du RICM, la légion, le 8eme zouave, mais aussi des régiments français "ordinaires" comme les 233eme, 74eme, 26eme régiments d'infanterie participent à l'assaut. Mais, surtout, ce qui est intéressant, c'est que Mangin et Deguoutte ont fait appuyer l'assaut par environ 400 tanks Renault, donc de fabrication française.

Donc, en conclusion, on a, pour la seconde Marne de juillet 1918, en l’occurrence le tournant du conflit, une opération stratégique avec du matériel français, des effectifs majoritairement français, un commandement français.

Il est vrai que les américains participeront activement aux dernières offensives de Foch, en septembre-octobre 1918, mais la France n'était plus menacée d'invasion et il y a bien longtemps que les allemands ne faisaient plus de grandes offensives. Tout ceci ne veux pas dire, évidemment, que les français n'y participent pas. Bien au contraire, les dix armées françaises participent activement aux dernières offensives de Foch, du mois d'août à novembre 1918. Les français sont engagés principalement en Picardie, en Champagne et un peu en Belgique (la VIeme Armée française avait été versée en Belgique en octobre).


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 24 Juil 2012 12:14 
Hors-ligne
Polybe
Polybe

Inscription : 19 Sep 2009 15:59
Message(s) : 76
Le texte en première page me semble assez coupé de la réalité et semble comporter quelques petites erreurs et contradictions.

Par exemple, il est dit que l'entente aurait pour stratégie de faire durer la guerre et donc de rester sur la défensive. En revanche, les doctrines appliquées par la France et la Russie sont à l'inverse basées sur l'offensive à outrance (Le rouleau-compresseur Russe ou la guerre des frontières). De plus, il semblait difficile de rechercher une guerre longue et basée sur la défense quand les jeunes français, majoritairement passés par l'école de Jules Ferry, sont animés depuis leur plus jeune age par l'esprit de revanche et l'envie de récupérer l'Alsace et la Lorraine. D'ailleurs, au début de la Guerre, la majorité des généraux sont convaincus que la guerre sera courte et durera au maximum jusqu'à noel.

De plus, la supposée faiblesse industrielle Française ou Russe ne colle pas avec une guerre d'usure car pour mener ce type de guerre, il faut un ravitaillement constant et une super logistique.

Rapidement, la guerre s'enlise, c'est surtout du au déséquilibre entre les équipements offensifs et défensifs. Si pour l'offensive, il n'y a que les soldats qui sont limités au niveau de la mobilité et de leur protection, en situation défensive, les généraux ont tout un attirail extrèmement destructeur (artillerie, mitrailleuses, mortiers) et qui permet une bonne protection (tranchées, casemates, forts) mais qui n'est pas mobile, nuisant à son efficacité en phase de mouvement. Si on ajoute à celà des problèmes de logistique pour ravitailler des lignes qui s'éloignent de plus en plus des bases de ravitaillement, on comprend pourquoi le plan Schlieffen a échoué alors que l'offensive de 40 réussit, c'est la rapidité d'action qui fait la différence. Sans cette mobilité, l'ennemi peut rapidement contenir une percée et la réduire en utilisant son matériel lourd à l'inverse, si l'ennemi est pris de vitesse, il ne pourra pas reconstituer de ligne de défense et perdra la guerre.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 24 Juil 2012 12:26 
Hors-ligne
Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
Message(s) : 5364
Vous savez, les 4 pages de ce sujet ont justement pour objet de critiquer les erreurs, contradictions et libertés avec la réalité du texte en première page...
Celles que vous mentionnez n'en forment qu'une partie...


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 06 Août 2012 22:04 
Hors-ligne
Polybe
Polybe

Inscription : 22 Août 2008 13:25
Message(s) : 63
Image
Un dessin vaut mieux q'un long discours.
Après les cinq grandes offensives allemandes de mars à juillet (Michaël, Henriette, Blücher, Matz et Friedensturm) essentiellement contenues par les Français et les Anglais, Foch lance la contre-attaque.
La carte ci-dessus permet de mesurer la progression de chacune des armées alliées durant la série d'offensives alliées de 1918. Elle commence entre Soissons et Château-Thierry le 18 juillet et se termine par l'armistice du 11 novembre.
Elle tord le cou au mythe de la décisive intervention US.
C'est sur la partie américaine du front que la progression alliée est la moins significative.
Si la réduction du saillant de Saint-Mihiel se fait rapidement mais en collaboration avec l'armée française et sous sa supervision, la progression de l'offensive Argonne-Meuse, seule offensive américaine, avec Saint-Mihiel, engageant au moins une armée, sera plus laborieuse, notamment à cause de l’inexpérience des états-majors US en matière de logistique et de transports.
Elle commence le 26 septembre en face de Verdun et progresse peu par rapport aux autres offensives alliées. Elle ne percera le front qu'en novembre.
Par exemple, le Groupe d'armées Flandre, sous le commandement du roi Albert, passe à l'offensive le 28 septembre, perce rapidement les défenses allemandes et le 11 novembre se trouve à Gand.
Je ne suis pas loin de penser qu'au plus fort de l'engagement US, celui-ci n'atteignait pas l'efficacité de l'armée belge, force d'un pays de quelques millions d'habitants, occupé, divisé par les querelles linguistiques et équipé comme les américains de matériel français.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 02 Sep 2012 22:11 
Hors-ligne
Thucydide
Thucydide

Inscription : 30 Août 2012 22:32
Message(s) : 44
je vous trouve un peu rosse avec les américains, oublieux du Bois belleau, délicats avec St Mihiel, que les français pendant trois années se révèleront incapables de reprendre. Les américains sont de coeur, avec la france dès 1914. Leurs volontaires sont nombreux. Nombre d'américaines viennent s'occuper des oeuvres sociales. Les premiers tommy arrivent dès 1917 dans les tranchées, pour se faire au terrain. Certes, ils font des erreurs, et ils le paieront très cher. et grande sera la déception d'un certain manque de matériel, mais bon sang, comme cela a fait du bien a des gens qui voyaient leurs pères, leurs frères et leurs fils partir et mourrir depuis 3 ans! Regardez les images de St Nazaire à l'arrivée des Tommy's, avec leur grand chapeau de scout, leur 1m80, sourire aux lèvres, distribuant du chocolat et des cheming gum, le jazz. Les larmes des gens qui ne se sentent plus seuls. L'arrivée des américains, c'est avant tout et surtout ça...Les Américains, c'est l'espoir qui renait, et le moral de l'Etat Major Allemand qui en prend un coup.

il n'avaient pas de matériel? Au moins n'ont ils pas attendu un an et 500 000 morts pour doter leurs soldats d'un casque lourd, ce qui en dit long sur la manière dont les Français les ont brieffé... Et ils ont apporté de la nourriture, ce petit complément indispensable aux mammifères que nous sommes. Le matériel allait arriver: Le riot gun a été conçu pour la guerre des tranchées, la mitraillette thompson aussi allait arriver. sur ce point, Pétain avait raison de les attendre, et de vouloir attendre encore un peu pour un grand coup en Lorraine en novembre 18, qui aurait pu conduire les armées de l'Entente sur les frontières de l'Allemagne et peut être plus.

l'offensive de juillet 1918 pourrait être assimilée a un semi échec compte tenu des moyens, des gains et des pertes. Pas sûr qu'elle ait été nécéssaire: la reprise de la guerre de mouvement surprend l'Etat Major autant que la guerre des tranchée en 1914: ils ne savent pas faire: une fois percées les lignes ennemies, aller où, comment? L'offensive se traine, les Allemands refluent en bon ordre et font beaucoup de dégats. Je vis en Champagne, et le village, occupé dès septembre 1914, ne sera évacué que fin Oct 1918, et je dis évacué, pas reconquis. Et l'Allemagne est encore loin.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 03 Sep 2012 12:59 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 23 Mai 2002 23:54
Message(s) : 601
Localisation : N France / Haute-Normandie / Seine-Maritime / Rouen
La contre-offensive du 18 juillet 1918 permet le nettoyage de la poche de Château-Thierry, la capture de 30 000 prisonniers allemands, de 3300 mitrailleuses et de 500 pièces d'artillerie allemandes. Paris et l'île de France dégagés, les allemands en retraite.

Les offensives du tout nouveau maréchal Foch, données du mois d'août au mois de novembre 1918, permettent, pour chacune d'entre elles, la capture de centaines de canons, mitrailleuses, et, surtout, en moyenne, dix à vingt milles prisonniers allemands. On est loin d'une armée allemande qui, selon les mythes protecteurs, se retire tranquillement sans être inquiétée.

Dès le 8 août 1918 et jusqu'au 10, les canadiens, ainsi que les 1ere et 3eme Armées françaises des généraux Debeney et Humbert attaquent en direction de Montdidier. Le général Charles Mangin, toujours à la tête de la Xeme Armée française, attaque sur l'Ailette à partir du 20 août 1918. Le général Gouraud, avec la IVeme Armée française, attaque en Champagne à partir du 25 septembre 1918. Les tanks Renault participent à chaque offensives de 1918. On est loin d'un Foch qui ne sait que faire de sa victoire sur la Marne en juillet. Dans les derniers mois de 1918, les américains attaquent aussi sur la Meuse et en Argonne, les britanniques en Belgique.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 03 Sep 2012 13:02 
Hors-ligne
Modérateur
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Déc 2011 22:26
Message(s) : 1652
Localisation : Paris
scapin51 a écrit :
Les Américains sont de cœur, avec la France dès 1914.

Non.
L'opinion américaine est relativement étrangère à l'engagement de la France dans un conflit avec l'Allemagne. Les mouvements d'opinion américains (en faveur de la France) sont surtout le fait des Français vivant aux États-Unis d'Amérique ou des Américains vivant en France. De manière générale, le sentiment américain à l'égard du Vieux Continent, au début de la Première Guerre mondiale, est neutre (voire mauvais) : les lois sur l'immigration se multiplient et divisent la classe politique, le sentiment d'une culture américaine supérieure aux cultures européennes grandit avec la littérature de Ripley à Davenport, etc.
De même, les milieux de la grande finance ne portent pas la France dans leur cœur, car elle conduit Wilson à faire voter le Merchant Shipping Act (1914). Dans l'opinion publique, la France est associée à l'Angleterre, laquelle est la véritable raison de cette nouvelle législation.

_________________
« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 03 Sep 2012 13:33 
Hors-ligne
Eginhard
Eginhard

Inscription : 27 Août 2012 15:49
Message(s) : 745
Jadis a écrit :
Les mouvements d'opinion américains (en faveur de la France) sont surtout le fait des Français vivant aux États-Unis d'Amérique ou des Américains vivant en France


Exact, j'ai aussi lu qu'il y avait des mouvements similaires de la part des ressortissants allemands qui étaient bien plus nombreux ?
D'ailleurs il me semble que cela se reproduira avant et pendant (du moins au début) de la SGM.
Pouvez-vous me le confirmer cher Jadis ?

scapin51 a écrit :
je vous trouve un peu rosse avec les américains, oublieux du Bois belleau, délicats avec St Mihiel, que les français pendant trois années se révèleront incapables de reprendre.


Le contexte n'est plus du tout le même. Si par cette phrase vous voulez dire que le soldat américain était supérieur au soldat français...

scapin51 a écrit :
Le matériel allait arriver: Le riot gun a été conçu pour la guerre des tranchées, la mitraillette thompson aussi allait arriver.


Pourquoi pas mais comme l'armistice à été signé trop tôt, et puis comme il a été dit : le matériel est avant tout français.

Le mythe des sauveurs américains est tenace même si leur aide fût utile.
Personne ici ne remet en cause le courage des soldats mort en France, quel que fût leur nationalité.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 03 Sep 2012 22:22 
Hors-ligne
Thucydide
Thucydide

Inscription : 30 Août 2012 22:32
Message(s) : 44
Je ne sais pas si un général Allemand à fait une tournée aux états unis comme joffre. je n'ai pas souvenir d'avoir lu qu'avant 1918, l'aviation allemande avait une escadrille de volontaires américains (même si elle avait quelques volontaires étrangers), ni qu'on ait crée un service chargé de la collecte des dons. C'est très possible. En tous les cas ils n'ont pas eu Ernest Hémingway, ça c'est sûr. . Certes, le lobby allemand est important aux USA, mais l'idée de démocratie et de liberté le sont plus encore. L'invasion de la belgique, la guerre sous marine en 1915, l'incendie de la cathédrale de Reims, ne préoccupent sans doute pas le paysan de l'iowa au point d'en perdre le sommeil, mais ça ne lui rend pas la bande à Guillaume sympathique. Les allemands ont tapé pile là où il ne faut pas avec les américains: La liberté (Belgique), La liberté de commerce et le meurtre d'américains (lusithania), et Dieu (Reims). C'était mal parti pour eux dans la course aux opinions favorables.

je ne dis pas que le sammy (et non tommies, oups :oops: ) est meilleur. Comme le poilu il renacle a creuser une tranchée et il sera surpris par "le feu". Mais il a certainement montré l'enthousiasme des jeunes troupes à l'assault: 120 000 morts et 200 000 blessés, dans "le peu" d'engagements auxquels il a participé, cela peut démonter une certaine incompétence de l'encadrementb soit, mais aussi qu'ils n'ont pas "failli" dans le jargon de l'époque. Ce qui a dû en rassurer plus d'un. Et Mr le Bonapartiste, je me permettrais pas de penser pas que vous doutiez un seul instant de leur courage. :wink:


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 04 Sep 2012 8:25 
Hors-ligne
Modérateur
Modérateur
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Déc 2011 22:26
Message(s) : 1652
Localisation : Paris
scapin51 a écrit :
L'invasion de la belgique, la guerre sous marine en 1915, l'incendie de la cathédrale de Reims, ne préoccupent sans doute pas le paysan de l'iowa au point d'en perdre le sommeil, mais ça ne lui rend pas la bande à Guillaume sympathique. Les allemands ont tapé pile là où il ne faut pas avec les américains: La liberté (Belgique), La liberté de commerce et le meurtre d'américains (lusithania), et Dieu (Reims). C'était mal parti pour eux dans la course aux opinions favorables.:

L'utilisation du cas belge dans le discours américain ne s'opère qu'à la fin de l'année 1914 - en octobre, précise S. Tassier dans La Belgique et l'entrée en guerre des Etats-Unis, 1914-1917 (1951) - et les premiers effets de ce nouveau discours (à savoir l'apparition d'un sentiment pro-Alliés) n’apparaissent qu'en 1915. L'incident du RMS Lusitania date du 7 mai 1915. L'incendie de la cathédrale de Reims, enfin, a une portée limitée à l'imaginaire européen.
Ce n'est donc pas avant 1915 que le sentiment américain glisse vers un antigermanisme.

_________________
« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 82 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 38 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB