J'ai un collègue chti, sa blague préférée à la cantine :
- Vous avez pas des légumes ?"
- Monsieur, vous voyez bien, aujourd'hui nous avons des carottes, une macédoine de légumes, des navets en sauce (par exemple).
- Vous n'avez pas de frites ?
- Non, monsieur, les frites, c'est mercredi!
- C'est bien ce que je dis, vous n'avez pas de légumes !
Et il part avec un sourire heureux.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Plus sérieusement, il me semble avoir lu que l'armée allemande a fait un effort particulier pour nourrir les soldats au front. Dans certaines régions, les réquisitions à l'arrière eurent des conséquences assez terribles sur les travailleurs urbains réquisitionnés pour fabriquer des munitions. Ce qui expliquerait en partie les mouvements ouvriers de l'automne 18. Les soldats, majoritairement des ruraux n'auraient pas toujours eu conscience de ce traitement de faveur, ce qui expliquerait des évènements ultérieurs.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Pour ne pas avoir trop de bouches à nourrir, les Allemands ont encouragé les rapatriements de civils non mobilisables des zones occupées vers la France via la Suisse.

En Belgique, il faut aussi souligner l'immense activité des oeuvres de secours américaines qui ont quasiment nourri la population belge pendant le conflit.

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Comme disaient les Kennedy, "faut pas se laisser abattre"

Il y a aux archives départementales du Tarn, un rapport de la préfecture sur l'une des premières lettres reçue de la part d'un Graulhétois prisonnier de guerre (donc au début, 1914) qui avait écrit en patois avec du jus de citron sur sa carte correspondance "on crève de faim", mais il est certain que les attentes culinaires d'un paysan du sud-ouest de la France ne pouvaient certainement pas être satisfaites par du pain noir allemand !

Il est vrai que lors des grandes offensives, l'intendance avait beaucoup de mal à suivre.

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"