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Message Publié : 28 Août 2012 15:31 
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Inscription : 15 Avr 2004 22:26
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Localisation : Alsace, Zillisheim
Charles Antoine M. a écrit :
Donc, plus on diminue la densité, plus l’efficacité est réduite, ce qui est très différent de ce qu’il dit plus haut


En fait, on se retrouve devant une contradiction. Qu’est-ce qui fait l'efficacité d'une troupe qui avance ? Globalement, le nombre de projectiles qu'elle est capable d'envoyer à l'adversaire, ce qui obligera celui-ci à se mettre à couvert. Dans le même temps, elle est à la merci des projectiles qu'elle va recevoir.

Pour contrer le feu adverse, il faut donc diminuer la concentration des fantassins, d'où l'avancée en tirailleurs. Mais dans le même temps, on diminue la concentration du feu qu'on délivre sur l'adversaire. Il faut donc trouver un équilibre entre le feu qu'on subit et celui qu'on délivre. Stratégiquement, on peut augmenter le feu délivré en mettant à disposition des armes à cadence de tir plus élevées. Mais tactiquement, il faut que les officiers trouvent le juste équilibre à l'instant donné et celui-ci change en fonction de la configuration du terrain et des troupes qui nous sont opposées.

_________________
Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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Message Publié : 28 Août 2012 15:53 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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L'attaque d'infanterie en rangs serrés était une tactique commune à tous, Allemands y compris. La différence se produit en fonction des capacités de l'armée d'en face à briser l'assaut avant le choc, soit par des mitrailleuses, soit par de l'artillerie de campagne, à condition que ces moyens ne fussent pas eux-mêmes contrebattus par l'artillerie ennemie.
Partout où l'armée allemande a procédé à des attaques d'infanterie sans avoir pu écraser d'avance les moyens défensifs ennemis avec son artillerie, elle s'est trouvée confrontée exactement aux mêmes problèmes que l'armée française, en Belgique, aux marais de Saint-Gond, à Ypres, etc.
En 1914, on a une infanterie qui ne peut emporter une position que par le choc (elle est armée de fusils qui tirent au coup par coup, encombrants, n'a pas encore de grenades) alors que la mitrailleuse existe déjà, et que l'artillerie a une cadence de tir encore jamais vue. Quelque part, il ne pouvait pas y avoir d'autre résultat que l'impasse. L'impasse jusqu'à avoir inventé de nouveaux moyens qui ne seront vraiment efficaces qu'en 1918.


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Message Publié : 01 Sep 2012 23:43 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 30 Août 2012 22:32
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L'Etat Major Français n'a jamais de toute la guerre, cessé d'appliquer l'offensive comme règle de base de sa stratégie. ni même Pétain, soit disant adepte de la défensive, n'a pensé autr'chose que l'offensive, c'est la méthode et surtout l'objectif qui diffère ( La Malmaison avant Berlin). Comment gagner une guerre sans passer à l'offensive, surtout avec un adversaire qui occupe le pays ou en partie?
C'est peut être le qualificatif "outrance" qui faudrait préciser: Que l'Etat Major refuse de bétonner des abris ou retarde l'adoption d'un casque sous prétexte que la guerre sera finie avant, c'est outrancier. Mais je n'ai pas lu que des rangés de conscrits s'avançaient à la mode Napoléonienne sous la mitraille des Maxim's. Passé les premiers rangs, fauchés comme les blés, et l'effet de stupeur ( ce qui fait déjà long...), tout le monde se couche, ou s'enfuit: tous l'ont fait, de genevoix à de gaulle, tous ont "bouffé la terre" et ont pris la poudre d'escampette. Ils ont l'honneteté de le dire et c'est pourquoi ils ont pu témoigner. Après, ce sont les bonds "d'héroïques isolés, mais rien n'y fait, le feu tue".
Je crois qu'on peut comparer l'effet de la blitzgrieg sur le soldat français en '40 et celui de la découverte de la maxim et surtout, ne pas l'oublier, de l'énorme masse de soldats auxquels ils ont à faire. Je pense qu'il y a eu un "bug" dans les cerveaux des hauts galonnés à ce moment là. Et qu'ils ne possédaient pas la réponse, qui était comme écrit plus haut, technologique.

c'est l'obstination qui devient outrancière, dans bien des cas. Dans l'impasse, des hommes formés à la guerre se sont obstiné a taper dans le mur pour trouver une sortie...et masquer une certaine incompétence.


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Message Publié : 02 Sep 2012 9:46 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Tout le monde se terre ou s'enfuit ?
Et que faites-vous des attaques ou des contre-attaques qui ont réussi, comme Genevoix à la Vaux-Marie ?

Au passage, c'était la même chose pour une unité allemande attaquant au tambour et prise sous un barrage de 75.

Sans quoi, on se demande pourquoi la guerre n'a pas été pliée par les Allemands en un mois.


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Message Publié : 02 Sep 2012 12:26 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 30 Août 2012 22:32
Message(s) : 44
Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu de réussite, mais à Vaux Marie, nous sommes déjà à la bataille de la marne, et a ce moment de la guerre, l"armée allemande va commencer à battre en retraite, ou plutot, marquer une pause sur des empacements choisis avec soins, en hauteur de préférence, et adopter une attitude plutot défensive, en dehors de la course à la mer, ou il est vrai qu'ils ne feront pas meiux que les Français, avec les même résultats d'ailleurs. la bataille de la marne est un classique dans le genre charge à la baillonnette, par exemple la prise du chateau de mondement, qui est très symbolique plus que stratégique. La Bataillede la Marne a couté fort chère et de plus, le relief est adéquat pour ce type d'attaque. Mais l'offensive russe à l'Est contraint l'armée allemande a dégarnir le front Ouest, et donc pour le coup, de perdre une partie de la puissance de l'attaque. La grande surprise de l'été 14, pour l'etat Major français, c'est l'engagement de la réserve allemande dès le début de l'offensive, autant si ce n''est plus qu'un usage rationnel de la mitrailleuse.

Là où l'offensive devient "outrancière", c'est durant les mois qui suivent, d'octobre à décembre 1914, lorsque l'Etat Major veut déloger les allemands des positions sur lesquelles ils se sont repliés. A ce moment nous sommes dans l'archétype de l'offensive grand style, sans préparation d'artillerie, en rouge garance, sous la pluie, dans la boue, drapeau et clairon en tête, sur des allemands retranchés et déjà bien protégés. Des vagues et des vagues d'hommes envoyés au feu sans protection et devant les mitrailleuses qui feront un carnage. la bataille de la marne occulte un peu cette période.


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Message Publié : 02 Sep 2012 21:06 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 02 Sep 2012 20:47
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Bonsoir,

Je viens de m'inscrire à ce forum pour répondre à votre question du début.
L'offensive à outrance, on peut l'aborder selon deux axes : les règlements d'avant-guerre et la pratique au combat. Sur les règlements, il existe une étude très complète et novatrice de Dimitry Queloz, qui, notamment, relativise fortement cette idée d'offensive à outrance. Sur les combats, je n'ai étudié que la bataille des Frontières, front central. Il s'agit tout de même de deux armées françaises sur cinq et, au bout du compte, de 130.000 hommes hors de combat. Il est peu probable que ce qui c'est passé là soit très différent des autres fronts. Et donc, à quelques exceptions près, sur le terrain, l'offensive à outrance n'a jamais existé. Il est difficile de le détailler ici. Je me base sur un premier tome de près de 700 pages que j'ai publié l'an dernier, et un second de même taille qui sort dans quelques semaines. Compliqué de caser ça sur un forum...
L'argumentaire que j'ai lu dans les interventions précédentes correspond à la vision qu'on se faisait jusqu'ici de cette bataille, vision que je contredis, non pour le plaisir de la contredire, mais comme résultat de plusieurs années de recherche, de la consultation de centaines de sources dans les archives militaires de plusieurs pays, et de la réflexion qui en découle.
Par expérience, je me permets de vous mettre en garde contre les publications d'histoire militaire. La propagande y est fréquente. Pour se faire une idée honnête de ce qui c'est passé, il y a souvent un long chemin à parcourir, qui suppose des voyages, l'emploi de plusieurs langues, l'exhumation de dossiers oubliés et la confrontation des points de vue, sans a priori.


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Message Publié : 02 Sep 2012 22:52 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 30 Août 2012 22:32
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Peut être effectivement faut il circonscrire le débat: parle t'on d'une offensive tactique, sur le champ de bataille, ou bien d'un point de vue stratégique, sur la conduite de la guerre: sur ce deuxième point, la position de l'Etat Major Français, sans doute plus que les britanniques, tend à l'offensive "tous azimuts": Après la marne qui est une attitude offensive et non plus défensive: diverses attaque grand style (chemin des dames, artois, lorraine) pour tenter de gagner les positions sur lesquelles les allemands appuient leurs défenses: 1915, l'année sombre; attaque partout (grignotage), champagne, artois, flandres. 1916, après verdun, bataille défensive certes mais si on considère la reprise de Douaumont qui célèbre nivelle (qui remplace Pétain jugé trop défensif), on repasse à l'offensive dès que l'on peut, pour embrayer sur la somme, le chemin des dames et les offensives canadiennes et britanniques dans le nord et les flandres: Offensive Pétain aux chemin des dames et verdun, plus intimes certes. pour 1918, le début semble plus calme (on attend les américains?), puis la main passe aux allemands, printemps été puis contre offensive et c'est repartie pour un tour, idem à Salonique, faut pas les oublier non plus ceux là.
Globalement, les anciens n'ont pas laisser trop le temps de souffler aux allemands...


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Message Publié : 03 Sep 2012 9:46 
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Plutarque
Plutarque
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Inscription : 06 Août 2010 10:12
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JC Delhez a écrit :
Et donc, à quelques exceptions près, sur le terrain, l'offensive à outrance n'a jamais existé.


Voilà qui bouscule un mythe !

Merci d’être venu exprimer votre position par cette intéressante mise au point.

Au fil de mes lectures sur la période d’entre deux guerres (1871-1914 s’entend) je me suis rendu compte qu’il fallait peut être avoir une vision plus nuancée sur la notion d’offensive à outrance, en tout cas qu’il fallait dépasser l’image traditionnelle véhiculée et illustrée par la célèbre phrase de Foch « Pressé sur ma droite, mon centre cède. Impossible de me mouvoir. Situation excellente. J’attaque. »

Ce que j’ai pu en comprendre c’est qu’il n’y avait a priori pas dans l’armée française, à la veille de 1914, d’unité de doctrine en matière de combat d’infanterie, malgré les Grandmaison et autres

Pour répondre aux questionnements à propos des contours de la notion, je dirais qu'à mon sens ce qui caractérise l'offensive à outrance c'est, comme son nom l'indique, une offensive tous azimuts, mais surtout au mépris des pertes, partant de l'idée que c'est bel et bien le moral et lui seul qui lorsqu'il est à son zénith permet à une troupe de triompher de son adversaire indépendamment de l'étendue des pertes qu'elle subit

_________________
« A mon avis, les généraux qui meurent à la guerre commettent une faute professionnelle. »
Henri JEANSON

« Je ne considère pas Napoléon comme un personnage supérieur par l’esprit, le jugement ou la valeur ; c’est un personnage de second plan. »
Hudson LOWE (1769-1844), comique britannique méconnu


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Message Publié : 03 Sep 2012 13:09 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 02 Sep 2012 20:47
Message(s) : 2
Oui, ce qu'on a nommé l'offensive à outrance, c'est cette doctrine tactique que l'on attribue généralement à Grandmaison et qui consiste, pour vaincre, à attaquer en toutes circonstances.
Le problème, c'est qu'il a d'abord fallu transformer cela en règlements militaires. Et lorsque l'on consulte ces règlements, on note qu'ils ne sont pas aussi catégoriques que le terme "outrance" pourrait laisser penser. De plus, ils ne sont entrés en vigueur qu'en 1913-14, c'est-à-dire trop tard pour être assimilés avant la guerre.
Quant aux opérations militaires, j'ai étudié par le détail une trentaine de batailles et combat, impliquant plus d'un million d'hommes. Dans cet ensemble, je pense avoir trouvé, dans deux ou trois batailles, quelques bataillons français qui ont subi de fortes pertes en attaquant l'ennemi en rase campagne, baïonnette au canon. Et encore ces pertes ne sont-elles jamais causées par des mitrailleuses allemandes. Pour le reste, rien.
Les lourdes défaites et les terribles bains de sang de l'époque n'ont pas de rapport avec la tactique d'infanterie. Ils tiennent essentiellement au fait que le fantassin se promène sur le champ de bataille en pantalons rouges, qu'il tire mal, et qu'il est commandé par un certain nombre d'officiers qui commettent des erreurs tragiques.


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Message Publié : 03 Sep 2012 13:13 
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Eginhard
Eginhard

Inscription : 27 Août 2012 15:49
Message(s) : 745
Donc en 1915 on peut parler d'offensive à outrance mais pas au chemin des dames


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Message Publié : 03 Sep 2012 19:03 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 16 Avr 2005 0:09
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Localisation : Outre nulle-part
Je pense que le mieux est de définir "l'offensive à outrance" sinon on n'a pas fini de tergiverser. La définition donnée par JC Delhez me paraît insuffisante. Quant à la baïonnette au canon, tout soldat sortant de la tranchée ou de son abri précaire au début de la guerre était en principe obligée de la mettre. En outre, lors des attaques, il faut se déplacer le plus rapidement possible ; je vois donc mal le fantassin s'arrêter, mettre en joue un ennemi souvent invisible puis repartir, et je ne le vois pas se promener sur le champ de bataille... A mon avis, l'objectif était d'atteindre la position ennemie le plus rapidement possible et ensuite de se battre au corps à corps. Le temps des guerres napoléoniennes où les troupes avançaient en rangs serrés était terminé bien avant 1914.

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"


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Message Publié : 03 Sep 2012 20:53 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 30 Août 2012 22:32
Message(s) : 44
le terme "outrance" signifie excès, abus. je doute que l'on trouve ces termes somme toute péjoratifs dans un règlement militaire. Dans leur jargon, aux militaires de cette époque, il faut entendre "attitude offensive", que c'est l'offensive qui obtient la décision, On prétend que c'est Napoléonien, en fait, je pense que de Jules César en passant par Genghis Kan, condé ou le prince noir, il n'ait jamais été question d'autre chose que d'offensive, d'esprit offensif. Je ne crois pas que Clausewitz dise le contraire. Et tous ces gens ont lu Clausewitz

ensuite, il ne faut pas oublier que la France est occupée, et qu'à ce jeu, c'est plutot à l'occupé d'essayer d'en chasser l'autre.

au Chemin de dames, c'est à dire sur l'ensemble du front de l'offensive d'avril 1917, de soissons à reims, en gros, on peut aussi parler d'"outrance", de par l'insistance du Commandement Français, à vouloir obtenir une décision alors même qu'aucun des objectifs fixés ne sera atteint dans les délais et avec les moyens dont il dispose. Nivelle avait concédé de stopper une offensive déjà très critiquée, dès lors que les buts ne seraient pas atteints dans les temps. En relançant la machine en Mai, puis en détournant l'effort principal sur les monts de Champagne, initialement prévu pour fixer les réserves Allemandes, il devient outrancier. et il se dédit lui même: c'est là que commencent les évènements, dans un premier temps, pour que cessent les assaults.

En ce qui concerne le champ de bataille, cette petite portion de territoire gardé par une section, une compagnie, les coups de main, patrouilles, et assaults pour maintenir "l'esprit offensif", pour prendre un calvaire, un arbre, les ruines d'une ferme, et dont le soldat ne comprend' pas toujours l'interet, sa vie en jeu, la répétition des faits, sans doute trouvait il cela un tantinet outrancier. Excessif le fait de rester plusieurs jours au milieu de cadavres en décomposition, abusif de lui rogner ses perm', ou de tenter pour la nième fois de cisailler des barbelés. En cela, c'est vrai que l'année 1915 est très représentative. Mais c'est (peut être) aussi l'année la plus décrite par les combattants écrivains, pour les plus célèbres, il faudrait vérifier, avec verdun, of course.


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Message Publié : 04 Sep 2012 9:02 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 04 Mai 2010 14:51
Message(s) : 603
Quand il y a 130000 pertes en 3jours ,on peut parler d'offensive à outrance.La bataille des frontiéres justement:le 149 e (epinal) décimé à ste marie ,le 121e (clermont)àGrey charge à 2km Du village.LA Div de Luneville au village de La Garde 1300 tués;la 39e div (2O corps de FOCH)anéantie =tous les géneraux et colonels hors de combat;la 70eme div reserve 4000 tués.Les pertes en officiers font soupçonner des "snipers".C'est les memes pertes à la '3armée et la 4e autour de Longwy.La plupart sont tués par balles.Les positions allemandes sont retranchées ,bien camouflées.L'absence de préparation d'artillerie est flagrante.Certes la baïonnette ne joue pas un grand role mais c'est quand meme des assauts de sections,compagnies tres meurtriéres


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Message Publié : 04 Sep 2012 10:37 
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Eginhard
Eginhard

Inscription : 27 Août 2012 15:49
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A mon avis, l'offensive à outrance fait suite à 1870 et à l'anlyse qui en a été faîte. L'attaque prime sur la défense.
Le problème est que les armes ont changées, en 1914 la défense prime sur l'attaque mais le haut commandement ne l'a pas compris.
La défense à trop d'avantage (barbelé, mitrailleuse, artillerie, tranchée...), l'attaque trop peu, il faudra attendre les chars pour percer.

Doit-on considérer chaque offensive échouée comme résultante de l'offensive à outrance ?
Peut-on la définir comme une stratégie visant à atteindre les objectifs fixés en ne prenant pas compte des pertes subies ?
Une bataille comme celle de malplaquet serait donc de cette lignée, une sorte de victoire à la pyrrhus

L'offensive à outrance se baserait donc sur le fait que le gain "stratégique" serait relativement plus important que les pertes humaines et matériel. Une victoire stratégique serait plus profitable qu'une défaite tactique.

Mais on peut remarquer qu'assez vite, les gains stratégique seront inférieurs aux pertes humaines, tout simplement parce que la "poursuite" de l'armée vaincu est impossible. Les réserves se mobilisent et s'établissement sur des lignes plus loin.
C'est une chose que l'on constate très souvent lors des batailles napoléoniennes, Après une victoire aussi dure qu'elle soit, l'armée vaincu perd ensuite énormément de troupes (prisonniers, bléssé, trainard, deserteur). Dans la PGM il n'y à pas ça.

Sans exploitation de la victoire, il ne peut y avoir que des succès limités (malmaison) ou des batailles meurtrières.


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Message Publié : 04 Sep 2012 11:43 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 16 Avr 2005 0:09
Message(s) : 1311
Localisation : Outre nulle-part
ALEXANDRE 1ER a écrit :
Les pertes en officiers font soupçonner des "snipers".C'est les memes pertes à la '3armée et la 4e autour de Longwy.La plupart sont tués par balles.sections


Les officiers étant reconnaissables non seulement à leur uniforme mais également facilement repérable à cause du sifflet utilisé pour faire avancer leurs troupes. Ils étaient la cible privilégiée et on peut effectivement parler de snipers.

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