Bonsoir,

Je viens de découvrir sur le fil du quizz l'existence de Célestin Adolphe Pégoud, un aviateur de renom, mort en août 1915 sous les balles d'aviateurs allemands. Selon Louis Herbelin, dans Éphémérides belfortaines de la Guerre 1914 - 1918 (1924), la mort de Pégoud aurait été saluée par ses adversaires allemands, lesquels auraient, le lendemain de son dernier combat, jeté des airs sur le lieu de sa mort une couronne mortuaire. Le texte a été retranscrit sur un autre forum (http://pages14-18.mesdiscussions.net/pa ... t_55_1.htm). Cette version est aussi attestée par le site du Musée militaire de Lyon (http://www.museemilitairelyon.com/spip.php?article160).

J'ai plusieurs questions.

D'abord, est-ce que ces faits sont réels ou sont-ils plutôt le fait d'une propagande de guerre (visant à montrer que les Allemands saluaient le courage des pilotes français) ?

Ensuite, ces actes de salut honorifiques entre adversaires étaient-ils monnaie courante dans les combats de l'air ?

Je vous remercie pour vos réponses,

Jadis

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« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)

D'après ce que je sais cette pratique semble en effet avoir existé au delà de toute esprit de propagande car il régnait dans ce corps un certain esprit chevaleresque.

Ici un exemple du côté français :

http://www.asoublies1418.fr/default.asp ... 9335233DE6

Bonsoir à tous,
Les exemples de respect mutuel sont pléthores pour la première guerre mondiale. L'exemple le plus célèbre est la couronne lancée par les pilotes du commonwealth pour la mort de Richthoffen.
Il existe aussi quelques exemples, plus rares, pour la seconde. Par exemple lorsque les pilotes allemands lancent un message indiquant que Douglas Bader est en vie et qu'il a besoin d'une nouvelle prothèse pour sa jambe. Les anglais ont donc monté une opération pour envoyer la dite jambe, accompagnée d'un bombardement en règle de l'aérodrome des allemands, ce qui fit dire au Kommodore de l'escadrille que sa courtoisie n'avait pas été payée de retour.
Cordialement.
Alain.

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La mémoire est la sentinelle de la sagesse.