...sauf s'asseoir dessus.
Quelqu'un a-t-il une idée du contexte dans lequel Clemenceau a exprimé cet aphorisme - ce qui pourrait aider à en comprendre la signification :
1° Pure blague ?
2° "On peut tout résoudre quand on a la supériorité militaire".
3° [Au contraire de 2° :] "Il y a des gens qui croient qu'on peut tout résoudre avec la violence militaire".
4° Autre ?

Ne la prête-on pas aussi à Talleyrand ?

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Il me semblait aussi que c'était Talleyrand.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Talleyrand en a "une certaine paternité" mais c'est une expression courante dans la période post-révolutionnaire.

Gilbert Guislain et Pascal Le Pautremat la prêtent même à Napoléon - tout en reconnaissant qu'il n'a pas été le premier à l'utiliser et que c'est à Talleyrand qu'elle est fréquemment attribuée.

A mon avis, il faut surtout interpréter la reprise de cette citation par Georges Clemenceau comme un désir de montrer les limites de la répression militaire - voir, à ce propos, l'échec des répressions des mutines de 1917 et la double-politique de Pétain de fusiller les mutinés mais d'améliorer, d'autre part, les conditions de vie de la troupe.

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« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)

Moi, j'avais appris que c'était de Mac Mahon
Quelle est la prochaine proposition

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Pas mieux. La baïonnette, l'objet, a fait son apparition au XVIIe siècle... et le mot est quant à lui également attesté depuis le milieu du XVIIe siècle.

Antoine Furetière mentionne dans son dictionnaire, commencé dès 1650, « Bayonnette : dague, couteau pointu qui n’a que deux petites boutons pour garde et qui est venu originairement de Bayonne »

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@+
Skipp

Bonjour,

C'est amusant, moi, je l'avais toujours interprétée comme une critique d'un pouvoir issu de l'armée, comme les coups d'Etat militaires. Ca autoriserait Talleyrand (contre Bonaparte), et Clemenceau (contre Boulanger, "mort en sous-lieutenant" ?)

Le problème de Clemenceau, c'est qu'on ne "prête qu'aux riches". Il en a tellement sorties qu'on finit par ne plus savoir ce qui est avéré et ce qui a été déformé voire inventé...

Sinon, j'ai aussi Emile de Girardin comme auteur possible :
http://www.les-citations.com/citation/peut-tout-faire-avec-des-ba%C3%AFonnettes-sauf-sasseoir-dessus/%C3%A9mile-de-girardin

Mais le vice et le tigre semblent en tête des suffrages d'après l'oracle Internet, avec avantage au vice.

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Le secret de la tactique, c'est dix contre un, et par derrière ! Tout le reste n'est que littérature.
(un professeur de l'Ecole Supérieure de Guerre, années 30)

C'est effectivement les deux auteurs pour lesquels on peut imaginer une signification politique :

- dans le cas de Talleyrand, j'entends : "On peut demander bien des choses à un militaire, sauf de l'ignorer lorsqu'il prend le pouvoir."

- Dans le cas de Clemenceau, je pense à une critique du côté (très) velléitaire de Boulanger, qui "s'est assis sur sa baïonnette" plutôt que de prendre le pouvoir, d'où l'épitaphe féroce que vous citez : "il est mort comme il a vécu : en sous-lieutenant". (Boulanger s'est suicidé sur la tombe de sa maîtresse.)

A la rigueur, venant de Napoléon : "On peut faire bien des choses avec une baïonnette, sauf l'ignorer - ou ne pas s'en servir."

En somme, si cette citation a de nombreux auteurs présumés, il manque le contexte pour l'interpréter correctement.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Si elle fut peut-être prononcée par le Tigre, cette phrase ne peut être de Clemenceau ; elle lui est antérieure.

On peut à ce sujet, citer le Prince Napoléon, lançant au Sénat, le 1er septembre 1869, à propos du futur senatus consulte du 8 septembre.
« Permettez-moi de vous rappelez un mot d’un homme d’Etat dont je reconnais les mérites sans partager toutes ses idées : « On peut tout faire, disait-il, avec les baïonnettes, excepté s’asseoir dessus. » Eh bien, je crois qu’on peut tout faire avec le despotisme, excepter le faire durer. »

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Comme il l'a été écrit dans les messages précédent... Talleyrand citait déjà cette phrase... avant Napoléon Ier. Et donc bien avant Emile de Girardin.

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Skipp

On la prête aussi à Schwarzenberg évoquant en 1814 la fragilité de la Restauration.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Charles Philippe de Schwarzenberg ?

En tout cas, comme l'a dit "Jadis", cette expression était courant dans la période post-révolutionnaire... et doit donc dater du XVIIe ou XVIIIe siècle.

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Skipp

Oui.
A noter que l'on prête aussi à son fils la même phrase ; mais forcément dans un tout autre contexte : le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)