Pierma a écrit :
jovien a écrit :
Pourquoi ne se sont-ils pas organisés pour se marier le premier jour de la permission ?
Je ne connais pas ce point précis, mais on peut imaginer que pas mal de fiancés ont décidé d'attendre la fin de la guerre pour se marier. Vu les pertes, que le pays n'ignorait pas, les parents ne tenaient peut-être pas à ce que leur fille se retrouve enceinte et veuve ?
Par ailleurs, techniquement, il y a un délai d'affichage des bancs en mairie (pendant les 2 semaines précédant le mariage, il me semble) qui peut poser problème pour des soldats qui ne sont jamais sûrs à l'avance de leurs dates de permission.
1° Je me dis qu'une pension de veuve de guerre était d'un montant peut-être pas négligeable.
2° On aurait pu faire des procédures spéciales pour les mariages de soldats du front. Je crois me souvenir que qqchose de ce genre a existé dans la SGM en Allemagne, mais je ne me souviens plus quoi, il me semble cependant que c'était des mariages à distance ou peut-être que je me trompe et que c'était simplement des bans accélérés [le mot ne prend pas de "c" : il est de même famille que "le ban et l'arrière-ban", ou "bannir", ou "moulin, four, banal"].
3° Sans ça, évidemment, l'explication que vous donnez a dû jouer pour beaucoup...