ALEXANDRE 1ER a écrit :
Le mulet n'est pas un cheval ,Monsieur...
ALEXANDRE 1ER a écrit :
La transition cheval /engin n' a pas été identique partout.EX: l'armée de 40 a encore bcp de traction hippomobile (canons) ,ce qui sera un désastre face à l'aviation.L'armée allemande dans ses troupes de percée était entiérement motorisée.
Je fais juste un petit hors sujet pour préciser que la motorisation d'une armée n'amenuise pas l'efficacité de l'aviation. Par exemple : la montée en ligne de la 2.PzD allemande en juillet 1944 n'a pas été une ballade dans l'arrière pays normand...
Maintenant, pour revenir au sujet initial, plusieurs facteurs ont eu raison du remplacement des chevaux dans les armées :
- l'aviation, à partir de 1915, dans le rôle d'observation et de renseignement sur les mouvements de l'ennemi à l'arrière du front (l'emploi de ballons captifs avait déjà annoncé ces possibilités avant 1914),
- la mécanisation des moyens logistiques certes, mais les premières études sérieuses ne sont lancées qu'entre 1925 et 1933 par la Grande Bretagne, et encore les Etats-Majors restent mitigés sur les résultats de ces études,
- plus tard, le remplacement de la cavalerie par les troupes aéro- puis héliportées (notamment à partir du conflit Indochinois).
J'ouvre une piste de réflexion qui me semble intéressante, bien qu'à démontrer : il faut 1 an et demi à 2 ans pour obtenir un cheval adulte, en lui assurant l'accès au fourrage, donc à des terres qu'il faut entretenir. D'un autre côté, il faut en 1913 1h30 à Ford pour assembler une voiture. En 1942, les chantiers navals américains sont capables de livrer un navire de 135m de long en 2 mois, voire parfois moins... Je pense que l'industrialisation a dû avoir raison des chevaux plus que les moteurs eux-mêmes, mais là je pinaille...