La mayral a écrit :
De Villaret a écrit :
Les tranchées n'étaient pas un moyen de combat mais un moyen de défense et de survie en 3D .
La survie n'était possible que si il y avait 3 rangs successifs et appuyés au loin par l'artillerie .
Chaque rang devait pouvoir se replier sur le suivant avec un appui feu ,le 3° rang n'ayant que l'appui feu de l'artillerie .
.
Quelle était en 14/18 la distance moyenne entre les 1er, 2° et 3° lignes.
Tout dépendait du relief et de la quantité de troupes disponibles + du temps disponible pour s'organiser (si possible) .
La règle générale était que les tirs ratés sur une cible : les barbelés ou la 1° ou la 2° ligne... n'aboutissent pas dans la ligne suivante "par hasard" .
Ce qui donne en général :
De l'ordre de 50 m entre les barbelés et la 1° ligne: combat
De l'ordre de 100 - 200 m entre la première et la 2° : renfort immédiat
Près de 1000 m entre la 2° et la 3°: renfort secondaire
En fait ce n'est pas "net" comme sur un dessin ...
Entre les lignes il y a des boyaux de communications perpendiculaires .
A partir de ces boyaux il y a des boyaux perpendiculaires aux premiers donc parallèles avec les lignes et qui aboutissent à des points d'appuis plus ou moins bien équipés .
Bon nombre de boyaux,bien que "mal conçus pour cela" , sont équipés de créneaux permettant des prises de l'ennemi ayant pénétré sous des tirs de flancs .
En plus ils servaient à "encager " l'ennemi dans une surface réduite .
En plus,il y avait les anciennes tranchées abandonnées,et les éventuelles vieilles tranchées de l'ennemi qui généralement n'avaient pas la faveur des soldats :
les abris qui y donnaient avaient souvent été traités avec de l'Ypérite sous forme caoutchouteuse ....
on ne savait jamais si la tranchée ne contenait pas une mine ...
en outre la position exacte de ces tranchées était forcément connue au cm près par l'ennemi...bref,le tir d'artillerie ennemie n'allait pas tarder ....