Je voudrai des avis sur ce personnage qui a commandé mon arrière grand père et dont j'ai beaucoup entendu parlé.
Merci

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Ma vie est pour toi, mon sang pour l'Empereur et toute ma vie à l'honneur

Mon grand pere qui avait fait la guerre de 14-18 le considerait comme un "boucher"!, envoyant au feu sans aucun souci des pertes les poilus....

(c'est à dire l'antithese de Petain particulierement économe de la vie de ses soldats))

c'est aussi son surnom dans ma famille mais mon arriere grand père l'adorait pourtant ! pcq il était courageux

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Bonsoir,

Le problème du général Charles Mangin, c'est qu'il était soit adoré, soit aimé, soit destésté. Par rapport à beaucoup de généraux incompétents, Mangin était compétent et savait attaquer convaneblement. Contrairement à d'autre commandants qui donnaient souvent des objectifs innaccessibles vu le peu de moyens engagés, Mangin se faisait le soucis de donner à ses troupes tous les moyens necessaires à la réussite de l'attaque. Comment affirmer le contraire ? Lors de la reprise du terrain à Verdun en 1916 ou soit pour la seconde offensive de la Marne en 1918, Mangin réussit parfaitement ses coups offensifs, comprenant pour Verdun l'utilité d'une longue et intense préparation d'artillerie et n'hésitant pas à employer quatre cent chars d'assauts pour la seconde bataille de la Marne. Mangin était aimé par beaucoup de soldats pour ces critères. Cependant, à partir du moment où Mangin réalisait beaucoup d'offensives, il est évident que certains soldats devaient un peu en avoir ras-le-bol et c'est compréhensible, ce qui ne veut pas dire pour autant que ceux qui n'aimaient pas Mangin étaient de mauvais soldats. Mangin avait comprit le rôle des chars, dommage qu'il n'aie pas survécu jusqu'en 1940. Avec un Mangin comme généralissime, c'était une armée Française de 1940 parfaitement motorisée, une stratégie offensive avec, donc, bien entendu, des tactiques d'emploi blindés/aviations adéquates et efficaces. Je l'imagine comme ça. A signaler aussi que pendant l'occupation Française en Allemagne (1919-1930), le général Mangin pousserra les Rhénans Allemands à demander la séparation avec l'Allemagne, ça lui vaudra d'être retiré de son commandement.

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Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’Art est long et le Temps est court.

Charles Baudelaire

Mangin est le général français qui réussit à gagner la bataille de Verdun sous les ordres de nivelle. Il repris en quelques jours un terrain que les Allemands avaient mis plusieurs mois à conquérir.
Il était vraiment idolatré à ce moment car il avait repris les forts de Douaumont et de Vaux avec très peu de pertes.

A la fin de la bataille de Verdun, les soldats français en avaient marre de cette guerre qui n'en finissait pas. Ils voyaient en Mangin un gagneur, quelqu'un qui pouvait donner rapidement la victoire.

Le 16 avril 1917, Nivelle et Mangin lancèrent une offensive sur l'Aisne, c'est la bataille du Chemin des Dames. En quelques jours, les pertes se chiffrent à plus de 100 000. C'est à cette bataille que Mangin et Nivelle ont été qualifiés de bouchers. Après , dans beaucoup de cantonnements, on entendait la chanson de Craonne "Adieu la vie ! Adieu l'Amour ! Adieu, toutes les femmes".

Mangin était également convaincu que les Noirs pouvaient faire d'excellents soldats. Il en écrivit un livre "la force noire". il engagea les soldats des colonies dans les batailles de Verdun et du Chemin des Dames.

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Je ne peux changer le passé
mais ne rien dire
tout en sachant
c'est être complice

mon grand pére avait des soldats noirs comme ordonnance après il avait été promu

par contre :s on m'a raconté qu'il exécutait les prisonniers allemands en disant ils ont voulu venir qu'ils y restent. J'imagine que ça ne devait pas être si fréquent quand même

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Votre message est incompréhensible. Pourriez vous le reformuler ?

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Oui c'est pas tres clair..Mangin serait un criminel de guerre qui tuait des prisonniers?

Le CV de Mangin est quand même gravement entaché de l'affaire du Chemin des Dames où, pour le coup, les moyens n'étaient pas réunis - ou bien, le contexte était tel que le massacre était assuré, quelques moyens qu'on mît en ligne.
Inexpérimentées, prises au dépourvu quand leurs officiers étaient hors de combat, les troupes noires, pour reprendre les propos de Pierre Miquel, ne se sont pas débandées, elles se sont volatilisées, et Mangin a été appelé, à la Chambre, "Mangin le Mangeur de Noirs"...

Les crimes de guerre ça ne devait pas manquer à l'époque !

Donc en gros je reprend = Il exécutait parfois les prisonniers en disant ils ont voulu venir (en France) qu'ils y restent !

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Bonjour,

Pour l'offensive d'avril-mai 1917, c'est quand même le plan Nivelle qui est mis en place. Le terrain ne se prêtait pas vraiment à la possibilité d'une percée rapide et l'aviation ne put faire du bon boulot, faute de mauvais temps. Hier, j'avais parlé des bons coups réussi par Mangin, ma bonne foi doit aussi me faire rappeler l'échec de mai 1916 pour la première offensive sur Douaumont. En outre d'une préparation d'artillerie lourde insufisante, les Allemands étaient au courant de l'attaque via des prisonniers Français et s'étaient donc renforcés en conséquence.

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Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’Art est long et le Temps est court.

Charles Baudelaire

Je n'apprécie guère ce personnage, au surnom peu flatteur et révélateur de "boucher". Un surnom, ce n'est pas innocent : il n'y a pas de fumée sans feu.
Lors de la conquête du Maroc, le général Mangin, se distingua par sa cruauté. Il avait pour spécialité de contraindre les populations raflées à des marches d'extermination dont nul ne revenait vivant...Comme quoi les S.S. n'ont rien inventé lors des "longues marches" du printemps 1945.
Bien sûr on me rétorquera la reprise de Douaumont, juillet 1918 etc..mais tout officier digne de ce nom doit être économe du sang de ses hommes, qu'ils soient blancs ou noirs.
Vlad

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

Le commandant Bugnet a publié sur Mangin une excellente biographie en 1934. Il explique qu'en fait à l'époque la défensive coûtait autant que l'offensive du fait des bombardements inerminables, ce qui fait que sa réputation de boucher ait été quelque peu usurpée.
Surtout le général Mangin a écrit un remarquable livre sur l'histoire globale de la première guerre mondiale, 'Comment finit la guerre', ou les évènements sont décrits avec une grande clarté par une personne qui y a a participé au plus haut niveau.
L'esprit offensif de ce général a beaucoup contribué à la victoire finale.

Est-il possible de relancer le débat sur ce général contreversé?
Mangin est d'abord un officier ayant fait carrière dans l'armée coloniale: il était à Fachoda et se trouve encore au Maroc au moment de la mobilisation.Pensez-vous que sa haine de la guerre de tranchées et sa volonté de constamment bousculer l'adversaire viennent de ce passé?
Deuxième élément: en 1917, c'est Nivelle qui choisit de mener l'offensive du Chemin des Dames; pour mener à bien cette offensive, il compte en grande partie sur le vainqueur de Douaumont à la tête de la Xème armée. Après cet échec, Nivelle a rejeté, jusqu'à sa propre disgrâce, la responsabilité sur Mangin. De plus, il était toujours avec ses troupes, son nombre de blessures au combat est impressionnant.On peut dire qu'il a mal compris en termes stratégiques la Grande Guerre, mais le qualifier de boucher est, selon moi, quelque peu excessif.
Troisième élément sur lequel nous pouvons relancer le débat: son livre La Force Noire, 1910. Dans ce livre, on apprend beaucoup du personnage: ce fils de Lorrain a été traumatisé par 1870-1871; pour lui la Grande Guerre est bien la Revanche qu'il attendait. Dans ce livre, on apprend également beaucoup sur ses idées profondémment réactionnaires. Durant près de cent pages, il explique la décadence de la France depuis plus d'un siècle. La principale responsable de cette décadence n'étant autre, selon lui, que la Révolution française. C'est également lui qui dans ce livre pense à l'utilisation des troupes coloniales pour pallier le déficit démographique français. Toutefois, il ne me semble pas qu'il était partisan de les utiliser comme de la chair à canon. Il espérait ranimer grâce à eux la "Furia" française au sein de l'armée.
Sa personnalité est extrêmement complexe et je suis incapable d'émettre un avis tranché sur ce personnage contreversé.

je partage assez l'avis de phocas : MANGIN comme LARGEAU et BARATIER issus de la mission Marchand a subi un nombre incroyable de blessures au combat . « Il estimait à juste titre qu'une offensive vigoureusement menée est moins coûteuse que des opéra­tions timidement conduites. Mais il aimait le soldat et, s'il voulait le voir victorieux, il faisait tout pour que ce fût avec le moins de sacri­fices possibles. »
DIXIT Le Général WEYGAND. Quant à ses compagnons de fachoda LARGEAU et BARATIER: ils sont tous les 2 morts au front en premiére ligne.......... DEPUIS ONT A VU BIEN PEU DE GENERAUX EN 1ERE LIGNE..............