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Têtu ? Non, raisonnable et factuel !
Soyons sérieux, le POUM n'était guère puissant, dans cette Espagne là ! Le mouvement anarchiste l'était, certes, mais par ses méthodes solitaires et désordonnées, il n'était pas si dangereux que cela, puisqu'il refusait, en général, de participer aux élections !
Je sais bien que vous vous fichez des éléments modérés, puisque vous voulez justifier le putsch franquiste ! Mais ces éléments modérés existaient bien, et ils étaient les pivots de cette république, attaquée de toute part ! Après, est-ce que la "démocratie" au sens occidental du terme, pouvait se déployer dans cette Espagne là, j'en doute, mais cela ne justifiait pas ce coup d'Etat des généraux qui renversait un gouvernement légitimement élu ! Mais bon, vu que vous avez choisi votre camp, difficile de discuter ...vous allez me traiter de partisan, alors que je ne fais que défendre le régime républicain !
Ah oui je vois que les milices anarchistes bénéficient toujours de leur aura romantiques et pour ainsi dire de leur image de bons et valeureux combattants pour la liberté n'est ce pas ?... Buenaventura Durruti n'est pas un preux chevalier et les anarchistes de la CNT sont se qu'ils sont, oh pas pire que des requetes enflammés ou des falangistes mais j'ai le plus grand doute à les considérer meilleurs, les anarchistes étaient dangeureux, avant 1936 et durant la guerre comment peut on affirmer " qu'ils n'étaient pas plus dangeureux que cela " ? Ce n'est pas un leurre que le danger anarchiste, sinon comment aurait il prit un tel poids durant la guerre ?
Les modérés ont de particulier ce-ci voyez vous qu'ils ont une tendance à abhorrer la guerre ce dont on ne peut que les louer,sous le régime Républicain de l'après 1936, être modéré c'est de plus en plus désirer la paix et l'ordre, et il ne serait pas venu en cas de victoire républicaine. D'ailleurs de fervent républicains, des membres historiques du régime ont été pris de ce dégoût, Niceto Alcala-Zamora était à l'étranger lors du putsch, il n'est jamais rentré en Espagne, des miliciens pillèrent sa maison, Lerroux refusa son appuis à la république, il s'exila au Portugal, Miguel de Unamuno qui fut déja cité ici, professait un mépris profond pour le militarisme et l'eclipse intellectuelle qu'il voyait se profiler pour l'Espagne, et c'était un Biscayen bascophone et bien, il ne supporta pas un amas républicain qui lui paraissait tout aussi ignoble dans sa volonté d'éradication de la culture chrétienne en Espagne, de manipulation des masses et vous en conviendrez de l'aspect "canaille" des milices populaires.
Vous ne me comprenez pas, je ne justifie pas le putsch, mais comprenez que devant le dégoût de la révolution immédiate et des exactions des bandes on ait pu sans être franquiste, ne pas soutenir la république, entre l'horreur militariste et la révolution, la guerre civile dans la guerre civile c'est à choisir entre le mauvais et l'aussi mauvais voir pour des raisons géographiques, culturelles, religieuses entre le mauvais et le pire, je ne l'exclue pas pour un espagnol des années 30 effectivement, et c'est je pense une posture plus en accord avec l'esprit du temps.