Pouzet a écrit :
C'est un fait en qu'Adolf Hitler a été follement aimé par les allemands qui lui ont tout sacrifié.
De nos jours encore il compte de nombreux admirateurs (néo-nazis).
Mon, père pupille de la guerre de 14, blessé au front de celle de 39 était un farouche opposant à la moindre idée d’Hitler, une sorte d’allergie tenace vis à vis du personnage et du fascisme en général, allergie qu'il a su me transmettre.
De mémoire je ne l’ai jamais entendu incriminer une seule foi le peuple Allemand, jamais d’accusation générale, comme pour les Italiens qui pourtant avaient des velléités vis à vis de la Corse …. sans les corses, c’état Mussolini le responsable.
Il semble établi que ce type d’énergumène, de chef absolu, a besoin d’un terreau pour pousser : la détresse des peuples en période de crise économique, de famine, dans ces cas là c’est le ventre qui écoute, ce n’est plus l’esprit.
En période d’opulence ce type de charisme est stérile et rencontre peu ou pratiquement pas d’écho, il peut même être tourné en dérision. le charisme a peu d’impact.
En période d’opulence la seule voie qui reste est de prévoir un avenir funeste.
Parallèlement au terreau nécessaire, l’efficacité à court terme de la communication d’un chef unique incontesté n’est pas à prouver par rapport à une communication démocratique collégiale, on ne parle jamais du charisme d’une assemblée, le chef unique qui détient et dit la vérité a du charisme.
En ce qui concerne les admirateurs d’Hitler post mortem, je ne suis pas certain qu’ils soient vraiment beaucoup plus nombreux en Allemagne qu’ailleurs, j’ai 65 ans, en dehors de tout conteste politique dans la vie de tous les jours, j’ai entendu cinq personnes faire l’apologie du nazisme verbalement, quatre de façon discrète à demi mots, une ouvertement prêt à en découdre, un nazi obsessionnel qui avait l’air d’être « sain d’esprit », normal, … la discussion a assez mal tourné, c’était dans les années 70.
Il est évident que ce type de discours peut être d’une efficacité redoutable quand on désigne de façon claire une partie de la population coupable de tous les maux actuels ou futurs.