Alain.g a écrit :
Himmler qui voulait se constituer également une force importante et autonome, n'a pu que conspirer pour sa chute bien avant que la Reichswehr n'exige d'Hitler qu'il mette fin à cette force paramilitaire.
J'ai bien conscience, cher Alain, de cette participation de Himmler à l'effondrement de Röhm.
Cependant, ce qui m'intrigue c'est ce que ces deux personnages pensaient l'un de l'autre au moment de leur première rencontre, à l'époque du Putsch de la Brasserie, plus tard pendant la renaissance du nazisme allemand au tournant des années 1930, etc.
pierma a écrit :
Savoir quand cette dévotion a commencé, je l'ignore. Dès le premier instant où Hitler lui a nommément confié une responsabilité, j'imagine. Après cela, il n'était plus question d'autre chose dans l'esprit d'Himmler, et Röhm devenait un rival au même titre que tous les dignitaires nazis. Peut-être pire encore, parce qu'Himmler devait faire oublier son ancienne allégeance à Röhm. Autant dire qu'il voulait sa peau, et il l'a prouvé.
J'ai pensé que, peut-être, ce
changement de fidélité avait pu se faire entre 1926 et 1928, au moment où Himmler prend des responsabilités de plus en plus grandes au sein du NSDAP (et en particulier en Bavière), alors que Röhm s'en détache légèrement avec son ostracisation forcée par Ludendorff et son départ pour la Bolivie.