Il y a un autre indice d'un certain désarroi de Blum et de la SFIO dans les affaires internationales, outre le vote des pleins pouvoirs déjà cité avec sa raison de soutien d'une union politique, c'est l'approbation des accords de Munich motivé probablement par une soif de paix et le soutien au gouvernement Daladier. De Gaulle en voulait beaucoup à Blum pour Munich et de ne pas l'avoir approuvé pour le 18 juin. Cette assemblée Front Populaire laissera dans l'histoire un gout d'inachevé pour cette raison, dont l'image de Blum pâtira peut-être injustement.
_________________ Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.
|