Jerôme a écrit :
[...]Il faudrait examiner en détail par quel " miracle" les idées nouvelles ont pu s'imposer au sein de la Wehrmacht . On dit souvent que vaincus en 1918 par les chars et les avions, les Allemands ont attaché plus d'importance à ces deux armes que les vainqueurs. C'est une explication psychologique plausible mais j'aimerais aller au delà. Qui ? Où ? Quand ? Comment? Grace à qui les idées nouvelles se sont elles cristallisées et se sont elles imposées ?"
On cite toujours le nom de Guderian et son livre " achtung Panzer", mais fut il le seul ? Par quel cheminement les idées nouvelles se sont elles imposées : par des livres ? Des cours en école militaire ? Des " débats" au sein de l'Etat major ?
Et aussi je voudrais savoir si selon les membres de PH le nazisme a eu un impact sur l'évolution doctrinale allemande ? Peut être car Hitler aimait bien les technologies nouvelles et se voulait moderniste et audacieux en tout ...
Il y a de nombreuses choses à répondre à ce message. Je vais commencer par deux axes :
1) les éléments structurels qui fondent la révolution militaire allemande - pas seulement intellectuelle, c'est-à-dire théorique, mais également pratique, avec des réalisations organisationnelles ! - des années 1930 ;
2) ses aspects plus conjoncturels ;
1) les éléments structurels qui caractérisent la révolution militaire allemande des années 1930 :
a) l'intériorisation du concept de guerre rapide depuis 1806, et l'intégration de la pensée clausewitzienne au sein d'une culture de l'offensive décisive :
L'armée prussienne, puis allemande, a complètement intériorisé, tout au long du XIXe siècle, l'enseignement de Clausewitz (qui n'est finalement que celui, commenté, de Napoléon Ier), reposant principalement sur son analyse de la campagne de Prusse de 1806. Celle-ci, qui représente une catastrophe militaire tout à fait significative pour "une armée qui a conquis une nation" plutôt qu'"un Etat qui possède une armée" (Mirabeau), est fondatrice. Fondatrice parce qu'elle est à l'origine des "Befreiungskriege" (guerres de libération) de 1813-1815 qui, prolongées par les "Einigungskriege" (guerres d'unification) de 1864-1871, forgeront l'unité allemande et en feront la première puissance continentale en l'espace de cinq décennies ; fondatrice parce qu'elle a motivé une profonde restructuration de l'institution militaire prussienne, qui s'était avérée inefficace et inadaptée au nouveau type de guerre exporté par les Français ; fondatrice enfin parce que les leçons qu'elle contient font évoluer considérablement la pensée militaire prussienne, sclérosée et obsolète.
Cette refonte aux motivations profondément enracinées dans la culture militaire prussienne engendrera une suprématie militaire éclatante dans les années 1860 et 1870, avec à la clef des victoires écrasantes bien dans l'esprit de la campagne-modèle de 1806, en particulier contre la France impériale de Napoléon III. Un des ressorts de ces victoires sera la culture de la subsidiarité du commandement ("Auftragstaktik"), un autre sera la recherche absolue d'une décision militaire rapide, voire éclair, afin de s'assurer au plus tôt de l'effondrement de la volonté de combattre adverse (encore une fois, un enseignement - même s'il est en fait légèrement déformé - de la campagne de 1806).
Sur ces bases théoriques, l'armée du nouvel empire allemand va prospérer et devenir la "machine à vaincre" qui, dans mon analyse, est bien plus efficace, équilibrée et flamboyante que son héritière nazie, en dépit de sa défaite finale de 1918 - après quatre années d'une lutte impitoyable, sur deux voire trois fronts, contre des ennemis aux ressources nettement supérieures et en dépit d'un blocus maritime qui amenuisa décisivement sa capacité à combattre au fur et à mesure que la guerre se poursuivait.
Cette recherche de la victoire la plus rapide possible est d'ailleurs visible en 1914, avec la mise en application du plan "Schlieffen", et se lit encore dans l'intention de Ludendorff lors de ses offensives de mars-juin 1918. La subsidiarité qui en est le corollaire se traduira, à compter de 1917, par l'emploi des Stosstruppen (première occurrence : bataille de la Jugla ou de Riga, septembre 1917).
b) la sauvegarde de l'essentiel : la préservation d'un potentiel militaire embryonnaire distinct du pouvoir politique :
L'armée vaincue en 1918 aurait pu disparaître et son héritage avec elle. C'est d'ailleurs ce qui a bien failli se passer tant l'Allemagne de 1918-1919 est au bord de l'effondrement politique. Mais un point est particulièrement décisif pour expliquer la révolution militaire ultérieure : l'institution militaire allemande est au coeur du processus de stabilisation du nouveau régime, et donc de la capacité allemande à sauver l'essentiel du double naufrage de 1918-1919, celui de la "Novemberrevolution" (dont les effets directs perdurent en fait tout au long de l'année 1919 voire même plus certainement jusqu'en 1920) et celui de la défaite et du passage sous le joug des vainqueurs à Versailles le 28 juin 1919, avec les écrasantes limitations imposées par le "Diktat". Ainsi, l'armée allemande sauvegarde son autonomie par rapport à la sphère politique, voire son indépendance, et représente un ultime recours illustré par la dictature légale de Seeckt en 1923-1924. Et, si elle est contrainte la mort dans l'âme d'obtempérer aux conditions drastiques des vainqueurs, elle maintient avec l'obligation de mettre sur pied une armée professionnelle limitée à 100 000 hommes (en fait 115 000) sans réserve une capacité militaire de haute technicité certes embryonnaire, mais qui s'avèrera déterminante dans l'"Erweiterung" des années 1930.
c) le dynamisme rénovateur né de la défaite de 1918 : le "retour d'expériences" dans les années 1920 et la nécessité absolue d'optimiser des ressources comptées dans le cadre d'une guerre future :
Fort de l'héritage formidable des armes prussiennes et allemandes, et de cette base très réduite mais au final très solide, l'institution militaire prussienne va s'appuyer ensuite sur un dynamisme rénovateur - crucial pour comprendre les réformes des années 1930 - qui est initié et entretenu avec brio par quelques officiers supérieurs d'exception (au premier rang desquels le Generalmajor - puis Generalleutnant, puis General der Infanterie, puis Generaloberst- Hans von Seeckt).
Ce dynamisme s'appuie sur deux opportunités : 1) la réduction du corps des officiers (de l'armée de terre) de 28 000 en 1913 - auxquels il faut retrancher les pertes, lourdes, et rajouter les officiers formés pendant la guerre et surtout les "Feldwebelleutnante" et autres promus au feu, qui compensent et dépassent les pertes - à 5 000 seulement. On notera d'ailleurs que quasiment aucun officier général ne reste en activité au-delà de 1920, ce qui provoque un rajeunissement porteur de dynamisme à la tête même de l'armée allemande ; 2) le maintien du corps des officiers d'état-major (les "Generalstäbler") qui cristallise l'héritage susmentionné et qui regroupe la plus haute qualité, tant dans le recrutement que dans l'instruction, en tant que pépinière des futurs cadres de haut niveau de l'armée. Grâce à cela, la Reichswehr peut se permettre de sélectionner très sévèrement ses officiers sur des critères très variés (incluant les considérations politiques) et se dote d'une élite militaire de tout premier ordre, à même de réaliser une synthèse exhaustive et sans concession sur les combats de la Grande Guerre et d'analyser les causes de la défaite en profondeur et dans le détail.
Ces éléments peuvent être étendus à l'ensemble des militaires allemands des années 1920, sous-officiers et militaires du rang inclus, sélectionnés très durement en raison tant du volontariat important (crises sociétale et économique obliges) que du patriotisme voire du nationalisme d'une partie non négligeable de la population à l'époque qui incite à s'engager pour la défense du Reich. Ils forment donc une ressource de grande qualité qui sera, combinée aux officiers, au coeur du "Führerheer" (l'armée de chefs) souhaité par Seeckt en vue d'une expansion future encore dans les limbes, qui leur permettra d'assumer très rapidement et sans fléchissement notable l'encadrement d'une armée de conscription comptant des millions d'hommes en seulement une poignée d'années.
En cela, les conditions drastiques du traité de Versailles ont été décisives dans l'obtention d'un instrument militaire réduit et incapable de faire face initialement à la puissance française, mais idéalement constitué pour une future expansion. Et pour penser et mettre en place une révolution militaire accessoirement, en encadrant notamment la motorisation à partir de 1934.
Par ailleurs, l'esprit des Stosstruppen et celui des Freikorps (du moins les légalistes dissous en 1919) sont préservés, ainsi que la subsidiarité qui en étaient les piliers, ce qui ne sera pas sans conséquence sur l'état d'esprit et les qualités requises de l'encadrement subalterne.
Ce dynamisme porte en lui les germes d'une rénovation nécessaire. Et le travail est réalisé et bien réalisé, avec la publication d'une documentation tactique remarquable prenant en compte l'expérience du premier conflit mondial (voir le travail de M. Strohn au sujet de la défense du Reich dans les années 1920 et 1930). Simultanément, le Reich weimarien, aux options stratégiques limitées, met en place des procédés périphériques afin de faire face aux menaces multiformes qui l'assaillent (je pense en particulier aux Freikorps qui combattent dans la Ruhr en 1920 et en Haute-Silésie en 1920-1921, mais également à la résistance dite passive - comprenant des volets très actifs plus ou moins officiels dans les faits - dans la Ruhr en 1923-1924) et concentre l'essentiel de ses efforts militaires à la mise en place d'une stratégie défensive efficace, reposant sur des unités en maîtrisant les procédés (même si les limitations matérielles, notamment en artillerie et en nombre de mitrailleuses, rendent cet effort vain dans le cas d'une guerre contre la France - mais les plans allemands, s'ils prévoient le cas le plus défavorable, s'intéressent surtout à un conflit limité contre la seule Pologne). Au final, la nécessité d'optimiser au maximum une ressource militaire comptée et bien comptée par les commissions interalliées de contrôle est au coeur des principes qui guident l'organisation et la stratégie de la Reichswehr à compter de 1921, principes qui sont riches de perspectives futures une fois les limitations suspendues. A défaut d'avoir le nombre, les Allemands auront la qualité.
d) la nécessaire régénération de l'instrument de combat allemand, à reconstruire à partir de peu :
Enfin, le dernier fondement structurel qui permet d'expliquer l'apparition d'une révolution militaire en Allemagne dans les années 1930, c'est qu'il faut réorganiser de fond en comble l'outil militaire du Reich, voire même l'intégralité de l'institution militaire. L'armée allemande qui retourne au sein de l'Heimat à partir de novembre 1918 est affaiblie, désorganisée, rongée par la sédition, mais elle n'est pas brisée. Ce qui la brise, ce sont les conditions alliées de juin 1919, acceptées du bord des lèvres par l'establishment militaire. A partir de là, il faut tout reconstruire et les hommes qui vont présider aux destinées de la Reichswehr sur ses fonts baptismaux vont être capables d'en tirer un instrument militaire limité mais au fort potentiel. Surtout, les propres limites de la Reichswehr vont devenir des qualités, puisque cela laisse de nombreuses opportunités d'expansion ultérieure, pensée et raisonnée, tout en atténuant ou en supprimant un conservatisme qui n'a pas lieu d'être dans un institution nouvelle et qui n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Surtout que dès le début, dès les débats parfois très tendus qui agitent la Generalität concernant l'acceptation du traité de Versailles, il est évident que par tous les moyens l'Allemagne devra chercher à recouvrer sa souveraineté militaire intégrale dès que possible.
2) les aspects conjoncturels qui sont liés à la révolution militaire allemande des années 1930 :
a) l'exemple étranger : l'inspiration née de la modernité soviétique :
Après le traité de Rapallo de 1922, l'URSS permet à l'Allemagne de contourner les clauses les plus restrictives de Versailles, notamment en ce qui concerne l'aviation, les chars et les gaz de combat. Mais la collaboration militaire ne se limitera pas à ça entre les deux puissances. Les Allemands puisent ainsi largement dans le dynamisme doctrinal soviétique de la fin des années 1920 et du début des années 1930. L'Armée rouge met ainsi sur place sa première brigade de chars autonome dès 1930, et ses deux premiers corps mécanisés en 1932. A cette époque, les spécialistes de la guerre mécanique allemands sont encore envoyés en stage à Kazan, et ne peuvent pas ne pas avoir perçu les réformes décisives menées alors par les Soviétiques sous l'impulsion de penseurs éclairés. Guderian n'en fait pas mystère : il s'inspire largement, pour certains points de ses théories en tout cas, de l'exemple soviétique. Celui-ci est donc un élément notable à prendre en compte, qui déborde d'ailleurs la motorisation (c'est le cas également, par exemple, pour les troupes aéroportées).
A ce titre, je trouve toujours amusant de voir que de Gaulle ressort fréquemment, alors que son ouvrage, datant de 1934, ne parle aucunement de l'aspect technique d'une guerre mécanique, mais uniquement, à grands traits, de la question de l'organisation générale de l'armée et notamment de son processus de conscription (sujet ô combien sensible dans la France des années 1930). Si Guderian publie
Achtung! Panzer en 1937 seulement, il a déjà oeuvré au profit de ses idées, directement et à un poste clef, depuis 1931. D'autres l'ont même précédé depuis 1928. Quant aux Soviétiques, ils sont infiniment plus avancés dans la réalisation pratique que de Gaulle ne l'est dans l'expression théorique dès 1932 ! Je ne diminue en rien son côté visionnaire, mais n'en déplaise à certains, celui-ci s'illustrera de façon infiniment moins discutable et plus convaincante en juin 1940...
b) le rôle d'individualités exceptionnelles qui portent la révolution militaire sur leurs épaules :
Bien entendu, la révolution militaire allemande dépend étroitement des hommes qui l'ont nourri et l'ont accouché, puis porté à maturité. Au premier rang desquels on trouve Heinz Guderian, mais je répète que l'ensemble des officiers qui développent les Kraftfahrtruppen jusqu'à en faire les Panzertruppen décisives du début de la guerre, à compter de 1934 (mais en fait, dès 1931 ou même 1928), méritent d'être associés à cet éloge.
Afin de l'illustrer, voici quelques éléments que j'ai glanés sur les premières étapes du développement, encore souterrain, de ces troupes mécanisées :
- 1928 : un état-major expérimental, de dimension limitée, est mis sur pied afin de tester de nouveaux matériels et de nouvelles doctrines concernant les troupes motorisées. Il prend le nom de Kraftfahr-Lehr Stab ("état-major d'instruction motorisé"), avec un nom de couverture destiné à en dissimuler l'objectif (Stab F4, c'est-à-dire l'état-major du Fahr-Abteilung 4 de la 4. Division). Simultanément, d'autres divisions profitent de l'écran fourni par leur Fahr-Abteilung - une unité au rôle très flou - pour tester l'artillerie lourde, les gaz de combat, les armes antichars et antiaériennes, etc.
- 1er avril 1934 : début de l'"Erweiterung". Le Kraftfahr-Lehr Stab est divisé en deux parties : l'une est envoyée à Wünsdorf sous le commandement de l'Oberstleutnant Johannes Harde pour mettre sur pied une école (d'abord désignée Kraftfahr-Lehr Stab 2 ou "Wünsdorf", puis de Kraftfahrkampfschule à compter du 1er octobre 1934, puis de Heeres-Kraftfahrschule à compter du 1er octobre 1935) ; l'autre devient le Kraftfahr-Lehr Stab 1 sous les ordres du Generalmajor Ernst Fessmann, avant de devenir Kampfwagen-Brigade 1.
- 1er octobre 1934 : deuxième phase de l'"Erweiterung". Une Schnelle Division (ou Leichte Division, ou 3. Kavallerie Division (motorisiert), ou versuchs Panzer Division) est mise sur pied qui regroupe l'intégralité des moyens mécanisés allemands.
- entre le 1er et le 15 octobre 1935 : troisième phase de l'"Erweiterung". Trois divisions blindées sont créées à partir de la Schnelle Division et d'éléments nouvellement mis sur pied.
Apparaissent ainsi des noms, autres que Guderian (qui est alors chef d'état-major de l'inspection des troupes motorisées, dont le commandant est
Oswald Lutz) :
Paul Genée,
Ernst Fessmann,
Johannes Harde. Et dans les unités susmentionnées :
Karl Zuckertort et
Ludwig Ritter von Radlmaier en tant que chefs respectivement des Kampfwagen Regimenter 1 et 2, avec
Josef Harpe,
Hermann Breith,
Friedrich Kühn et
Wilhelm Ritter von Thoma comme chefs de bataillon.
Ces individus, et sans doute bien d'autres que j'oublie (Walter Nehring par exemple), vont être au coeur de la mise sur pied effective puis de l'expansion des troupes motorisées. Sans leur dynamisme et leur foi en la nouvelle arme, rien n'aurait été possible.
c) la conjonction avec la volonté révolutionnaire du nazisme :
Bien entendu, tout cela n'aurait eu que peu d'impact immédiat si le nazisme n'en avait pas démultiplié les effets. En prenant le pouvoir le 30 janvier 1933, Hitler devient le chancelier d'un Reich qui a déjà entamé, sous le couvert, son effort de réarmement. En l'accélérant lourdement à partir d'avril 1934, et en le rendant officiel à partir de mars 1935, puis en l'accentuant encore à partir de mai 1935, il permet aux tenants de cette révolution militaire d'imposer leurs vues, au moins partiellement. Le test grandeur nature n'aura lieu qu'en septembre 1939 (au niveau tactique, celui de la grande unité interarmes) puis en mai 1940 (pour le niveau opératif, avec un groupement dédié à la manoeuvre mécanisée), mais il est certain que sans le nazisme, son attachement déterminé à la "Wehrhoheit" et son rejet adamantin du Diktat de Versailles, ainsi bien sûr que l'ardente nécessité de disposer d'un outil militaire décisif en raison de sa politique extérieure très agressive, jamais cette révolution militaire, de théorique et limitée, n'aurait pu devenir pratique et absolue. En tout cas pas si rapidement...
On peut rajouter que l'envoi d'un détachement d'instruction pendant la Guerre d'Espagne (au sein de la Gruppe "Imker", formée autour des I. et II./Panzer Regiment 6 de la 3. Panzer Division, la Gruppe "Drohne" était tout particulièrement chargée de l'instruction, de l'entraînement et de la supervision au combat des troupes blindées nationalistes - avec ce que cela comporte de retour d'expériences. Sans compter les enseignements liés à la troisième dimension) a déjà fourni une première analyse. Et que si l'Allemagne n'avait pas été nazie, elle n'y aurait sans doute pas eu accès.
Enfin, le fait que le nazisme veuille inféoder l'armée entraîne la promotion de "jeunes loups" au profil bien différent des membres traditionnels de la Generalität, qui sont les tenants des nouvelles théories et vont donc pousser à leur adoption. Guderian en est l'un des premiers bénéficiaires, lui qui n'avait que peu de chance d'atteindre au commandement d'une division dès 1935. Ce n'est pas le moindre effet du nazisme sur l'armée.
Je parlerai - si ça intéresse quelqu'un - des résistances rencontrées par cette révolution militaire dans les rangs de la Generalität. Mais je devrais être plus bref : j'en suis un peu moins familier.
CNE503
PS : désolé d'avoir été si long, d'autant que je suis bien certain qu'il y a pas mal de choses à dire en plus...