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Message Publié : 29 Sep 2005 10:29 
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Polybe
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Pour tous ceux qui sont intéressés par la réflexion sur le fascisme, la nature et le fonctionnement de ce régime et de son idéologie, j'ai proposé dans le forum "histoire de la littérature" un débât sur l'écrivain Ignazio Silone qui, malheureusement, n'a pas suscité pour le moment un grand intérêt.


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Message Publié : 29 Sep 2005 10:31 
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Il faut dire qu'il ne doit pas être très connu en France, sauf des spécialistes, bien sur.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 29 Sep 2005 14:37 
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Plutarque
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Avant de dresser la taxinomie des régimes, il vaudrait mieux définir les caractéristiques de notre sujet, ensuite nous pourrons tenter de classer chaque courant. Je me propose de vous livrer un condensé des avis divergents de plusieurs auteurs. Ainsi, nous pourrons discuter sur une base concrète. J'écarte quelques éléments qui sortent du débat.
Commençons par quelque chose de simple et pédagogique, les conclusions de ORY (Pascal), "Du fascisme", s.l., Perrin, 2003, 288 p.

1) Il définit le fascisme comme "une droite extrême vécue dans un style de gauche extrême" caractérisée par un naturisme radical.
2) Il le diagnostique comme "une acculturation à droite des leçons de la révolution d'Octobre". Pourtant, il n'est pas "son frère ennemi, juste son ennemi obsédé". (Là, il conteste les thèses d'Ernst Nolte)
3) Le fascisme ne vient ni de gauche ni de droite; "il vient de la guerre et y retourne", mais il serait néanmoins d'extrême-droite.
4) Le nazisme est une forme de fascisme.
5) Le fascisme est moderne, très adapté à société contemporaine.
6) Le fascisme n'est pas antisémite , mais bien raciste (sur ce point, Ory semble se contredire puisqu'il dit que le nazisme est un fascisme).
7) Le fascisme est belligène par nature et génocidaire par natuisme;
8) Le fascisme est mort, mais il survit comme "le symbole de l'autorité absolue dans la communauté absolue" et il renaît sous d'autres noms.

Demain, je poste un résumé de l'historien Paxton qui vient de sortir un ouvrage très intéressant.

Encore du grain à moudre...:twisted:
Frédéric


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Message Publié : 29 Sep 2005 14:48 
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.
Citer :
1) Il définit le fascisme comme "une droite extrême vécue dans un style de gauche extrême" caractérisée par un naturisme radical.


Je vais peut-être vous paraitre béotien, mais qu'est-ce qu'un naturisme radical ?


Citer :
6) Le fascisme n'est pas antisémite , mais bien raciste (sur ce point, Ory semble se contredire puisqu'il dit que le nazisme est un fascisme).


C'est curieux, mais je ne perçoit pas le fascisme italien comme raciste avant le rapprochement avec Hitler. Peut-être qu'à la base il ne l'est pas plus que les autres nations coloniales, mais qu'il se radicalise avec la cohabitation avec le nazisme ?

Citer :
7) Le fascisme est belligène par nature et génocidaire par natuisme


Que le fascisme soit belligène, c'est dans sa logique intrinsèque, mais génocidaire par nature me parait éxagéré pour les mêmes raisons que supra. Le nazisme l'est, mais je doute que ce soit le cas du fascisme avant 1936.

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Message Publié : 29 Sep 2005 15:47 
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Plutarque
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naturisme : selon l'anthropologie fasciste, le monde est régi par des règles immuables. C'est une radicalisation des idées du courant romantique. Il magnifie le corps et l'exercice physique. On remarquera aussi leur intérêt pour le nudisme, le régime végétarien. Ils rédigèrent aussi les premières législations écologiques. Pour finir, on bascule dans l'eugénisme, c'est-à-dire que l'homme fait le travail de sélection que la nature ne peut plus réaliser dans une civilisation moderne. (Ory, pp. 173-182)

Au reste, je suis d'accord avec vos remarques. En fait, je partage peu les thèses d'Ory, et ce sur de nombreux points. :wink:

Frédéric


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Message Publié : 29 Sep 2005 19:49 
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Merci Frédéric de venir - enfin ! - parler du fascisme... :wink:
Donner cette grille de lecture est déjà très intéressant et je pense que d'autres peuvent creuser là-dessus.
Mais je trouve que ce "critère" fasciste se rapporte très bien aux sociétés européennes des années 1920-1930 :
Citer :
3) Le fascisme ne vient ni de gauche ni de droite; "il vient de la guerre et y retourne", mais il serait néanmoins d'extrême-droite.


Et il faut ajouter que ces sociétés devaient aussi se positionner face aux révolutions russes de 1917.

Citer :
En ce qui concerne Charlemagne et le Basileus, il s'agit de pragmatisme, système mise en place avant d'être théorisé comme le gaullisme

Au niveau juridique, rien que le code justinien vous n'en avez jamais entendu parlé ? :roll:
Pour le reste, il semble inutile de vous répondre vous ne comprenez rien... :cry: Sans doute qu'il vous a échappé que dans le système politique carolingien et byzantin, il y avait peu de place pour le pragmatisme, par contre beaucoup pour les dogmes et les doctrines religieuses ou administratives, forgées par les deux souverains.

duc de Raguse.

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Message Publié : 30 Sep 2005 0:04 
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J'ai lu l'ouvrage d'Ory à sa sortie.

Citer :
1) Il définit le fascisme comme "une droite extrême vécue dans un style de gauche extrême" caractérisée par un naturisme radical.


Moi je dirais une gauche nationale dure.

Citer :
2) Il le diagnostique comme "une acculturation à droite des leçons de la révolution d'Octobre". Pourtant, il n'est pas "son frère ennemi, juste son ennemi obsédé". (Là, il conteste les thèses d'Ernst Nolte)


Staline: "Le fascisme et le communisme sont deux frères jumeaux."

Citer :
3) Le fascisme ne vient ni de gauche ni de droite; "il vient de la guerre et y retourne", mais il serait néanmoins d'extrême-droite.


Le fascisme ne vient pas de gauche, il est de gauche.

Citer :
4) Le nazisme est une forme de fascisme.


La version allemande du socialisme national.

Citer :
5) Le fascisme est moderne, très adapté à société contemporaine.


Oui.

Citer :
6) Le fascisme n'est pas antisémite , mais bien raciste (sur ce point, Ory semble se contredire puisqu'il dit que le nazisme est un fascisme).


Le fascisme est antichrétien et plus ou moins antisémite.

Citer :
7) Le fascisme est belligène par nature et génocidaire par natuisme;


Discutable.

Citer :
8) Le fascisme est mort, mais il survit comme "le symbole de l'autorité absolue dans la communauté absolue" et il renaît sous d'autres noms.


Le fascisme, expression du socialisme nationale de 1918 à 1945 est mort et ne peut renaître. Mais le socialisme national est éternel.


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Message Publié : 30 Sep 2005 6:40 
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Citer :
Moi je dirais une gauche nationale dure.

Et quelles en seraient les racines ?

Citer :
Staline: "Le fascisme et le communisme sont deux frères jumeaux."

Quand l'a-t-il déclaré ? Avant ou au moment de la signature du pacte de non-aggression ?

Citer :
Le fascisme ne vient pas de gauche, il est de gauche.

Vous l'affirmez, mais dans ses déclinaisons idéologiques, vous ne l'avez toujours pas prouvé ! :roll:

duc de Raguse.

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Message Publié : 30 Sep 2005 13:59 
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Staline a dit une sottise, peut-être sciemment. Ce seraient des faux jumeaux, fort dissemblables qui plus est, même si on peut leur trouver une identité commune dans l'action. Quelle différence entre le PC fondé sur une idéologie structurée et les fascistes qui sont liés tout au plus par un chef, un ensemble de valeurs, une attitude et un style - en fait le fascisme n'a pas d'idéologie, il a des idées. Le premier naquit d'un courant idéologique prééxistant qui profita de la guerre, le second fut engendré par la guerre ("la guerre notre mère comme dirait Jünger).
Le fascisme provient certainement de la gauche et même de l'extrême-gauche : l'anarchosyndicalisme et le socialisme révolutionnaire inspiré de Proudhon, mais il est devenu un objet singulier, inclassable - sauf dans la case fascisme :wink: .
Pour ma part, je considère que le classement gauche/droite (G/D) n'est plus pertinent dès qu'on étudie des mouvements tels l'anarchisme, le communisme, le fascisme qui sortent du cadre de la politique libérale, dans lequel les débats se résolvent par la discussion.
Les partis classiques agissent au sein d'une démocratie parlementaire dont ils respectent les règles et valeurs. Déjà, le classement G/D me paraît imprécis pour les partis classiques : par exemple, au 19 siècle, en Belgique, les libéraux étaient à gauche des catholiques dont une partie aurait pu être qualifiée d'extrême-droite (les ultramontains) et une autre de gauchiste, le Mouvement ouvrier chrétien.
Au contraire, les trois mouvements cités plus haut n'ont cure des vertus bourgeoises, ils les contestent, ils veulent un changement radical de société et non une réforme du régime.
Je crois qu'il vaut mieux définir le sujet singulier en décrivant ses caractéristiques et son mode fonctionnement plutôt que de le classer dans une catégorie, surtout si elles sont aussi floues que les notions de G/D dont il faudrait d'ailleurs préciser les contours.
Cette conclusion de mon message me permettra de passer à Paxton dans le suivant...

Frédéric :jump2:


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Message Publié : 30 Sep 2005 15:30 
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Plutarque
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Parlons un peu du livre le plus intelligent qu'il m'ait été donné de lire sur le fascisme, sujet que je connaît fort bien.
PAXTON (Robert O.), "Le fascime en action", Seuil, 2004,436 p. (titre original : "The anatomy of fascism")
Plutôt que d'analyser le fascisme au travers de ses discours, il étudie le fascisme en action, son comportement, lors des différentes étapes de son développement. En effet, le discours et la manière d'agir s'adapte à chaque stade. Il distingue cinq niveaux de développement:
- la naissance
- l'enracinement
- la conquête du pouvoir
- l'exercice du pouvoir
- la radicalisation ou l'entropie
Notons que la plupart des mouvements n'ont jamais dépassé le premier ou le second stade.
En définitive, Paxton propose la définition suivante du fascisme :
"un comportement politique qui face à un sentiment de déclin de la société prône des cultes compensatoires de l'énergie, de la pureté, de l'unité, un parti nationaliste qui se fonde sur la masse mais qui collabore avec les élites traditionnelles, ceci pour la prise du pouvoir, puis le parti abandonne les libertés démocratiques, poursuit une politique de violence rédemptrice avec un double objectif de nettoyage interne et d'expansion externe."
Sa définition est, au sens propre historique, elle ne fige pas un sujet évolutif.

Frédéric


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Message Publié : 01 Oct 2005 2:17 
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Communisme: gauche internationaliste. Dans les faits, le communisme deviendra fascisme russe avec Staline. En effet, Staline était nationaliste... comme Hitler, et il était antisémite comme Hitler. Il appréciait le culte du chef... comme Hitler. Sauf que Staline était panslaviste et Hitler pangermaniste.


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Message Publié : 03 Oct 2005 8:04 
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Plutarque
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Ah bon, Staline est un fasciste russe :fou: Et Hitler un communiste allemand peut-être :lol: ?
Soyons sérieux, Paxton relève plusieurs traits communs et récurents de la pensée fasciste qu'il surnomme "passions mobilisatrices". Chez Staline, il manque la notion de "déclin" et de "victimisation". Surtout, le communisme s'affirme "rationnel" et "scientifique, tandis que le fascisme... c'est le "romantisme en politique".
" - un sentiment de crise d'une telle ampleur qu'aucune solution traditionnelle ne pourrait en venir à bout;
- la primauté du groupe, envers lequel les devoirs de chacun sont supérieurs à tous les droits, individuels ou universels, et la subordination à lui de l'individu;
- la croyance que le groupe d'appartenance est une victime, sentiment qui justifie n'importe quelle action, sans limitation légales ou morales, me nées contre les ennemis internes ou externes;
- la peur du déclin du groupe sous les effets corrosifs du libéralisme individualiste, des conflits de classe et des influences étrangères;
le besoin d'une intégration plus étroite, d'une communauté plus pure, par consentement si possible, ou par violence exclusiviste, si nécessaire;
- le besoin d'une autorité exercée par des chefs naturels (toujours de sexe masculin), culminant dans un super-chef national, seul capable d'incarner la destinée historique du groupe;
- la supériorité des instincts du chef sur la raison abstraite et universelle;
- la beauté de la violence et l'efficacité de la volonté, quand elles sont consacrées à la réussite du groupe;
- le droit du peuple élu de dominer les autres sans contraintes de la part de la loi divine ou humaine, la loi étant décidée sur le seul critère des réussites du groupe dans un combat darwinien."

Frédéric


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Message Publié : 03 Oct 2005 14:13 
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Plutarque
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Citer :
Ah bon, Staline est un fasciste russe


Explique moi ce qu'est un socialiste qui est aussi nationaliste et antisémite, si ce n'est pas un fasciste russe. Pas étonnant qu'un fasciste russe avéré comme Constantin Rodzaevski (Parti Fasciste Russe) ait reconnu Staline comme tel.
Je me permets aussi de rappeler les propos prostaliniens des penseurs fascistes en 1944-5... Rebatet, Drieu, Cousteau et même Brasillach. Eux aussi avaient compris que Staline était un socialiste national russe.

Citer :
Et Hitler un communiste allemand peut-être ?


Non. Mais il ne différait pas de Staline idéologiquement, sauf qu'il était pangermaniste et l'autre panslaviste.

Le fascisme c'est quand même simple c'est socialisme + nationalisme, c'est tout. Pas besoin de complexifier à outrance.

Franco n'était pas socialiste donc il n'était pas fasciste, par exemple.


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Message Publié : 03 Oct 2005 16:29 
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Localisation : Provinces illyriennes
Citer :
Non. Mais il ne différait pas de Staline idéologiquement, sauf qu'il était pangermaniste et l'autre panslaviste.

Le fascisme c'est quand même simple c'est socialisme + nationalisme, c'est tout. Pas besoin de complexifier à outrance.


Il faudrait arrêter de coller des étiquettes aux personnages historiques, sans même prouver dans les actes en quoi ils étaient fascistes... :roll:
Le pire, c'est que vous vous contredisez vous même : "non, Hitler n'était pas un communiste allemand, mais il avait la même idéologie que Staline". 8O :roll: :fou:
Par ailleurs, le fascisme n'est pas simplement le nationalisme et le socialisme mêlés, il ne faut pas croire qu'un nom de parti contient forcément une pratique politique allant de paire... :)
Heureusement, les humains et leurs actes sont un peu plus complexes et moins déterministes que cela !
Dans la politique du NSDAP en Allemagne : quelles mesures prises étaient socialistes ?

duc de Raguse.

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Message Publié : 04 Oct 2005 1:44 
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Localisation : Nation Européenne, Gaule
Citer :
Il faudrait arrêter de coller des étiquettes aux personnages historiques, sans même prouver dans les actes en quoi ils étaient fascistes...


Je le dis et le répète. Toute personne fusionnant du socialisme et du nationalisme est au sens strict un fasciste.

Citer :
Le pire, c'est que vous vous contredisez vous même : "non, Hitler n'était pas un communiste allemand, mais il avait la même idéologie que Staline".


Oui, j'ai bien clairement dit que Staline, qui se faisait appeler vojd' (chef), qui était socialiste et nationaliste en plus d'être antisémite, s'apparentait ainsi clairement à un fasciste ! Staline n'était tout simplement pas... communiste.

Citer :
Dans la politique du NSDAP en Allemagne : quelles mesures prises étaient socialistes ?


Les nationalisations de 1944.
L'Arbeitsfront ou Front du Travail, syndicat unique comme en URSS
Le Kraft durch Freund, "Travail par la joie", qui organisait des croisières pour les ouvriers et faisait construire des lieux de villégiature pour eux.
La présence d'officiers idéologiques dans les entreprises (variante des commissaires politiques).

... etc

Voir David Schoenbaum, "La révolution brune", et aussi "La fascination du nazisme" de Peter Reichel.


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