CEN EdG a écrit :
Il aurait pu faire "des confidences", mais n'en a pas fait.
Jeudi j'ai écrit : « Dans les mémoires d'Albert Speer je n'ai pas trouvé ce type d'information. »
Je ne prétends pas que les mémoires de Speer soient la seule source. Alors Goering a-t-il fait des confidences ? Ce n'est pas impossible.
CEN EdG a écrit :
(...) une situation politique dans laquelle un incendie est mis sur le dos de la principale opposition aux nazis moins d'un mois après leur arrivée au pouvoir grâce à une culpabilité démontrée par les services du ministre de l'Intérieur de Prusse... Hermann Göring
On retrouve là le cynisme habituel des nazis. Ces gens n'ont pas de scrupule.
Narduccio a écrit :
Pour compléter les propos de CEN_EdG, Peut-être que Goering aurait pu faire quelques confidences, en même temps, il y avait tellement de chefs d'accusations ...
Les crimes commis par Gœring sont nombreux, mais la culpabilite de Gœring ne fait aucun doute, sauf dans un cas : l'incendie du Reichstag. C'est peut-être le seul cas où l'implication de Gœring reste un mystère.
Narduccio a écrit :
Mais surtout, fallait-il qu'il se sente coupable et qu'il estime assez ses codétenus pour condescendre à ces fameuses confidences... Dans les témoignages de l'époque, Goering se comporte en chef de bande qui coordonne ce qu'il est bon ou pas de dire ... bien loin de l'image du délinquants rongé de remords et qui va tout raconter à ses codétenus pour soulager sa conscience
Il s'agit, non pas d'un sentiment de culpabilité, mais d'un sentiment de fierté. Devant ses codétenus, Goering aurait beau jeu d'exprimer sa fierté d'avoir servi les intérêts du nazisme. Le cynisme et la ruse font partie des caractéristiques d'un chef nazi. On pense à l'opération menée à Gleiwitz le 31 août 1939. Heinrich Himmler conçut lui-même le plan de l'opération qu'il nomma « opération Himmler ».