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Message Publié : 18 Déc 2007 14:37 
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Thucydide
Thucydide

Inscription : 18 Sep 2006 7:17
Message(s) : 40
Localisation : 06
Bonjour à tous
Allez, pour 39-45

2 des cousins de ma mère ont été fait prisonniers en 40. Ils sont revenus tous deux, sauf que l’un voulait faire sa vie avec la fille de la ferme où il travaillait en Allemagne. Mais il fut “travaillé” car ses parents, et surtout sa fiancé de 40, l’ont persuadé de revenir. Je crois savoir qu’il l’a bien regretté.
Ach, ya! Les cholies grétchens, que te rafageeuus elles zont fééteu tans le gœur de poucoup de cheunes französisch!!!
Aucun des membres de ma famille n’a été directement dans la résistance. Cependant mon père travaillant dans un secteur sensible, il avait un ausweiss permanent, 24h/24h. Ce qui lui permettait de transmettre des renseignements ou des messages vers/ou depuis les maquis qui faisaient suivre. Ma mère tenait un petit restaurant qui servait de “boite à lettre”. Ils ont cessé ces activités car cela devenait dangereux pour la famille. Ancien de 14-18, soupçonné de fidélité à Pétain, il dut, malgré tout ça, faire preuve de non-collaboration (?).
Fils de réfugié lorrain de 1914, orphelin de père, un de mes beau frère fut désigné, plutôt qu'un gars du coin, par le maire de la commune pour le STO. Il s’est échappé en Afrique du Nord pour éviter l’Allemagne. Engagé dans l’armée, il est rentré en France par la Nartelle, le 15 août 1944. Il a finit la guerre sur la frontière autrichienne.
Je sais qu’un autre "équarrissait" pour le maquis, mais garnissait la marmite et son portefeuille. Ce dernier ne lui a pas servi. Ne voulant pas dépenser trop tôt, il a attendu, puis la monnaie a été changée.... couic, foutu les pépètes...
Rien n'est tout noir, rien n'est tout blanc...

A bientôt
220* ri

_________________
Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie

V. Hugo


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Message Publié : 18 Déc 2007 19:23 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 29 Oct 2006 23:34
Message(s) : 588
Certains membres de la famille ont pris la tangente pour ne pas être enrôler dans l'armée allemande préférant s'enrôler dans l'armée française, d'autres se sont empressée de passer la fameuse ligne pour avoir la paix. Mon grand-père est un malgré nous mais il a rapidement déserté pour rejoindre la Résistance. J'ai un grand oncle qui a été à Buchenwald. Il en est sorti vivant. D'autres sont restés aussi sur place. Un bon nombre était dans la Résistance locale (Alsace, Moselle). Certains ont été tué par les Allemands au cour de combat ou parce que fusillé.
Mes grands-parents qui avaient été dénoncé par des "âmes charitable" ont eu la chance de voir l'armée américaine arrivée à temps pour ne pas être fusillés.

Et pour d'autres je ne sais pas !!

_________________
le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)


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Message Publié : 19 Déc 2007 2:11 
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Polybe
Polybe
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Inscription : 18 Juil 2007 16:02
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Bonjour à tous!

Côté paternel: Un arrière-grand-père, né en 1913, mobilisé en 1939, fait prisonnier en 1940, passa toute la guerre en Allemagne. Il rentra en France en 1945 et se maria 3 jours avant l'armistice avec la mère de sa fille, née en 1940, ma grand-mère.
Mon grand-père, né d'une Polonaise en 1936, ne se souvenait que de la Libération de sa ville (Epinal) en septembre 1944, pendant laquelle il y aurait eu des inondations?

Côté maternel: Une arrière-grand-mère, née en 1926, âgée de 16 ans en 1942, qui tomba amoureuse d'un soldat allemand, dont elle aura un fils (mon grand-père). Elle devra partir avec son bébé à la Libération dans le sud du pays, pour éviter d'être tondue. Là-bas, elle rencontra un républicain espagnol, qui reconnu son fils et l'épousa. Ils rentrèrent dans le nord-est à la fin des années 40, une fois les choses apaisées. Elle avait brûlé tous les souvenirs de ce soldat, toutes ses photos et tous ses mots, et jusqu'à sa mort, elle refusa toujours d'en parler, refusant même de dire le nom de ce soldat, y compris à son fils.
Ma grand-mère est née à la fin de la guerre, en janvier 1944, d'une famille d'origine suisse, naturalisée en 1938, qui avait quitté le Doubs pour Langres pendant la guerre. Sa propre grand-mère est morte le 8 mai 1945, paraît-il sous l'émotion de l'annonce de l'armistice. Elle allait avoir 70 ans.


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Message Publié : 20 Déc 2007 16:59 
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Hérodote
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Inscription : 02 Nov 2005 21:12
Message(s) : 21
Mon grand-père paternel était tourneur qualifié. Il a été déporté en Allemagne comme travailleur obligatoire malgré une famille et un enfant en bas âge. Evidemment, dès que la possibilité de rentrer s'est présentée, il ne s'est pas représenté pour retourner en Allemagne et est entré dans une semi-clandestinité. Il a toutefois été repris au moins une fois mais je n'en sais pas plus. Tout ce que je sais, c'est qu'il est rentré à la fin de la guerre.

Du peu qu'il racontait, mon père m'a dit que mon grand-père n'aurait jamais voulu tirer avec un des fusils dont il avait fabriqué le canon.

Du côté maternel, mes grand-parents étaient trop jeunes pour participer à quoi que ce soit. Ils ont dû tout de même subir les privations inhérentes au conflit.


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Message Publié : 20 Déc 2007 17:47 
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Administrateur
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Inscription : 15 Avr 2004 22:26
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Localisation : Alsace, Colmar
Mon père, né en 1932, avait 11 ans lors du débarquement des alliés en Calabre. Lui, vivait dans les Pouilles. Il se rappelle avoir entendu des canonnades au loin, n'a pas vu un seul soldat allemand et puis, il y eut les "américains". Mon grand-père était assez âgé pour ne pas avoir été enrôlé dans l'armée italienne.

Ma mère vivait en Émilie, dans les Appennins, la zone de front c'est stabilisée pendant une année entière à proximité de son village. Alors, elle a vu passer les Allemands, les "Américains", repasser les Allemands et ainsi de suite à plusieurs reprises. Sans oublier les partisans et les fascistes. Ils avaient pris l'habitude d'aller se cacher en dehors de la ferme dès qu'ils entendaient le moindre bruit de moteur, on se faisait vite embarquer à l'époque. Pendant ce temps, mon grand père maternel pour faire vivre sa famille avait accepté d'aller travailler comme maçon en Allemagne. D'après ce que j'en ai compris, les conditions de vie ne furent pas à la hauteur de celles qui devraient être réservées au représentant d'un peuple "frère". Malgré le très bon salaire, il n'a pas renouvelé son contrat et est rentré en Italie. Mais je ne connait pas les dates de son séjour en Italie et comme lui, sa femme et ma mère sont décédés, j'ai plus la possibilité de poser ces questions ...


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Message Publié : 21 Déc 2007 9:15 
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Plutarque
Plutarque

Inscription : 24 Sep 2007 22:45
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Localisation : am'barak
dans permezel 2824 actes d'engagements dans la résstance à lyon et ses environs 1- cv de ma mére page 375 nom LABROSSE : née en 1924 ,stagiaire steno dactylo chez ALSATIA place bellecour recrutée en MARS AVRIL 1941 à 17 ans par un beau résistant JEAN M. pour dactylographier et distribuer des feuilles clandestines "les petites ailes puis "vérités" puis le journal du groupe COMBAT. Inculpée fin 1942 pour détention et distribution de tracts d'origine étrangére - en méme temps que 18 autres camarades essentiellement de COMBAT - elle fut traduite devant la section spéciale de la cour d'appel de LYON le 5 0ctobre 1943. '''tout cela sur dénonciation anonyme d'1 voisin français ,poursuivie par la police française ,accusée par un témoin à charge français le commissaire Durand , et jugée par un tribunal de magistrats français'''''' La section spéciale de la cour d'appel de lyon l'a jugée"" coupable d'avoir en 1942 , à LYON ou en autres lieux du territoire national ,distribué ou detenu en vue de la distribution, dans un but de propagande des écrits , d'origine étrangére de nature à nuire à l'intéret national ou a exercer une influence facheuse sur l'esprit de l'armée et des populations dans un but de subversion sociale ou nationale""" Condamnée par défaut à qq mois de prison et à une amende payée par sa mére responsable de sa fille mineure : ma mére avait fuit en été 1943 - aprés avoir refusé du commandant SUPPO responsable du groupe AURORE une exfiliation vers monaco- avec son ami J.M....rejoindre les maquis d'auvergne à BILLIOM. Dans le cadre de la grande rafle menée par la gestapo franco-allemande le 16 12 1943 au pic de Grain ,tout le groupe fut arrété sauf ma mére et un autre homme. son fiancé de la résistance J.M. passa par compiégne , buchenwald et dora ou il mourut début 1945. Ma mére rentra sur LYON en MAI 1944 ou des policiers français du poste de VAUBAN continuait à la rechercher. Elle participa a quelques activités avec le groupe AURORE ,en aout septembre elle y rencontra mon pére sous lieutenant FFI qui eut l'honneur de commander le peloton FFI qui le 13 septembre présenta les armes au général DE GAULLE qui débarquait en avion à l'aérodrome de BRON. 2- Mon pére est rentré plus tardivement dans la resistance active aprés des études de pharmacie avortées,et les chantiers de Jeunesse fin42-début 43. C 'est mon grand pére paternel qui fut un des chefs du groupe AURORE -cv dans permezel,page 638- qui l'enrola activement à l'été 1943. Pour finir mon grand pére fut à la libération et dans le cadre de l'épuration "juge titulaire au tribunal d'honneur du cinéma français". Tous les 3 ,écoeurés par les comportements des résistants de la 25éme heure ( lire chauvry l'épuration à lyon), ne demandérent aucune médaille ou reconnaissance sauf ma mére qui bien evidemment par son avocat maitre Fauconnet fit annuler et rendre caduc le jugement de la cour speciale de la cour d'appel de lyon de 1943. Ils ne parlérent pratiquement jamais de cette partie de leur vie et c'est à la mort de mon pére il y a 5 ans que j'ai retrouvé des papiers qui m'ont permis de rencontrer qq vrais resistants à Lyon comme xavier Fontoynont à LYON ,cheville ouvriére de la création du centre de la resistance locale situé dans l'ancienne école de santé ou la gestapo lyonnaise emprisonnait et torturait les resistants.

_________________
Que vaut-il mieux? S'asseoir dans une taverne, puis faire son examen de conscience, ou se prosterner dans une mosquée, l'âme close?
. Hakim Omar Khayyam (1048-1122)


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Message Publié : 21 Déc 2007 11:35 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 30 Juil 2003 21:44
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Localisation : Lorraine
Dans Souvenirs personnels et témoignages, j'ai raconté la campagne de 1939-40 de mon grand-père.

L'hiver 1944-45 fut plus éprouvant encore car il fut marqué par de violents combats de la libération, particulièrement ravageurs dans le Pays de Bitche. Comme je l'ai raconté, mon grand-père était démobilisé et vaquait à ses occupation civiles (il était agriculteur).

Début décembre 1944, les américains entrent sans combats dans le village, puis se replient sur les hauteurs qui le surplombent ; les soldats allemands prennent immédiatement possession des lieux ; duels d'artillerie et escarmouches de patrouilles dans le village ; la famille de mon grand-père (dont ma mère, 17 ans et son frère, 9 ans), doit se réfugier dans les caves. Quelques jours avant Noël, mon arrière-grand-mère monte à l'étage de la maison pour récupérer un objet ; elle est tuée par un obus.

Comme les combats se prolongent, mon grand-père décide d'emmener sa famille en dehors de la zone dangereuse. A la faveur d'une accalmie, ils quittent le village à pied, le 27 décembre 1944, à travers la campagne enneigée, sous un grand soleil mais dans un froid glacial. Ils atteignent les lignes américaines, d'où on les escorte dans un village voisin tenu par les troupes US. Là on les interroge et le lendemains, ils sont évacués loin vers l'arrière, à une quinzaine de kilomètres, où ils resteront réfugiés jusqu'au printemps 1945.

Pendant la nuit du 31 décembre 1944 au 1er janvier 45, dans le prolongement de l'offensive des Ardennes, les Allemands déclenchent leur contre-offensive "Nordwind", dont l'objectif stratégique est Strasbourg. Ceux qui sont restés au village -dont mon père- sont les témoins directs de ces combats, d'une violence parfois inouïe : les vagues d'assaut allemandes (un régiment de Waffen SS de la 17e Panzergrenadierdivision "Götz von Berlichingen") se forment dans le village, et c'est dans les caves du village que les blessés affluent par centaines. A un certain moment, la ligne de front traverse le village ; une partie est américaine, l'autre allemande. Des civils sont tués. L'offensive allemande échoue, Strasbourg est sauvée, mais la ligne de front ne bouge pas du village, qui reste le théâtre de combats de patrouilles et donc la cible de duels d'artillerie. Cela dure pendant tout le mois de janvier, et se prolonge en février, jusqu'au 23 février 1945. Ce jour-là le village subit un bombardement aérien. Des bombes américaines tombent sur plusieurs maisons, tuant 70 personnes réfugiées dans les caves. C'est énorme pour un "patelin" où vivaient 300 personnes avant la guerre.

Mon grand-père apprend la nouvelle, mais ce n'est que fin février qu'il peut se rendre au village, où il arrive le jour de l'enterrement des victimes : il n'oubliera jamais les dizaines de cercueils alignés devant l'église ; de petits cercueils d'enfants, pour la plupart.

Le village est définitivement libéré de tous combats en mars 1945 ; il est détruit à 80% ; les autorités veulent évacuer la population, qui refuse ; on lui construit rapidement des chalets en bois (dites "baraques de sinistrés") ; on panse les plaies ; on remet les champs en culture (ravagés par les chars etc... ) ; on commence à déblayer les décombres et à reconstruire les maisons ; deux enfants sont tués par des engins de guerre qui trainent ; en gardant les vaches, mon oncle s'exerce au tir sur cible avec un fusil mitrailleur allemand trouvé dans une haie ; le jour de sa communion il joue dans une carcasse de panzer (où il déchire son costume ; râclée mémorable...) ; ma mère n'a d'yeux que pour le jeune homme de la baraque d'à côté...

_________________
Sujets lorrains :
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Message Publié : 09 Jan 2008 9:33 
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Hérodote
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Inscription : 09 Jan 2008 9:20
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Bonjour,

Mon grand père paternel était proviseur dans la région du vercors. Il a aidé des étudiants à éviter le STO. Il s'est rendu une fois ou deux au maquis du vercors.

Mion grand père maternel (prof de math dans un lycée technique) était sous officier dans l'artillerie. En 40 il était à la frontière belge. Son unité s'est repliée vers le centre de la France (et non vers Dunkerque) sans tirer un coup de canon. Mitraillé par la luftwaffe, l'unité a abandonnée armes et bagages et s'est éparpillée. Breton de Lorient mon grand père a rejoint le maquis de Quiberon. Sergent Chef dans la résistance il a réceptionné de nombreux parachutages et a participé à tout les combats de la presqu'île de Quiberon. Il a été bléssé à la jambe.
Dans le maquis il y a rencontré un de ses meilleurs amis (prof de Gym) qui s'est évadé d'un stalag en montant dans un wagon à bestiaux.

_________________
Cordialement,
Praetorian


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Message Publié : 14 Jan 2008 20:53 
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Hérodote
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Inscription : 19 Mars 2005 21:02
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Localisation : nord
mon père qui avait 4 ans à la déclaration de la guerre et qui a vécu son enfance durant celle-ci habitait à Lambres dans le nord (près de Douai) en face de la caserne qui abritait les troupes allemandes. Il nous racontait qu'il allait chiper avec ses petits camarades du charbon chez les Allemands, il se souvient que les soldats casernés offraient un peu de leur ration aux gamins du quartier. Il a aussi le souvenir qu'une fois vers l'âge de 7 ans il a été très malade durant la nuit (c'était le dernier de la famille et ma grand-mère l'a nourri au sein jusqu'à ses 2 ans au moins, elle avait perdu un petit garçon 4 ans avant la naissance de mon père de la diphtérie à l'âge de 2 ans et elle n'avait aucune photo de son bébé ce qui l'a beaucoup culpabilisé tout cela pour dire que mon père était très entouré par sa mère ) donc je reviens à mon histoire .. ma grand-mère n'a pas respecté les règles interdisant toute lumière après une certaine heure (leur maison était en face de la caserne) , les soldats ont vu la lumière et sont entrés chez mes grands-parents en pleine nuit, ils sont allés vérifier que mon père était bien souffrant , ont sermonné ma grand-mère et l'affaire s'est arrêtée là ...mon grand-père était mineur
l'une des cousines de mon père a épousé par la suite un soldat allemand qui avait été fait prisonnier après la libération et travaillait dans une ferme , il s'appelait Rudy et sont partis vivre en Allemagne, ne pouvant avoir d'enfant, ils ont adopté un petit Allemand orphelin de guerre ...


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Message Publié : 15 Jan 2008 0:05 
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Hérodote
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Inscription : 13 Jan 2008 20:43
Message(s) : 14
Coté Maternel : grand pere fait prisonnier. 5 ans en Allemagne avant de revoir sa femme (ma grand mere, donc). Elle, elle reste dans un patelin a coté de macon, pendant le temps de la guerre.

Coté paternel : militaire en 40 (sous off francais chez les goum marocain). Calme jusqu'en novembre 1942. Apres ca, son tabor est envoyé un poil partout : Tunisie, Italie, France, Allemagne.

Il a été blessé a Monte Cassino, par un obus americain, selon mon pere.

Puis debarquement en provence et campagne d'allemagne (j'ai encore deux trois trucs qu'il a "recuperé" a cette epoque, dont un fusil de chasse decoré appartenant a un general allemand. On a aussi un fusil de fantasia qui lui a été remis par le roi du maroc.
Bref, il a eu la legion d'honneur, la croix de guerre 39-45, le merite militaire, et un tripoté d'autre medaille que j'ai decouverte le jour de son enterrement.

_________________
Notre Dame ! Saint André ! Bourgogne


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Message Publié : 15 Jan 2008 8:56 
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Polybe
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Inscription : 12 Jan 2008 14:10
Message(s) : 96
Etant jeune et passionné d'Histoire je tiens à vous raconter ceci !
C'est triste mais surment le cas de nombreuses familles.
Mon arrière grand père, aujourd'hui decédé, fut prisonniers pendant la guerre et ceci durant 7 ans !
Mon arrière grand mère, encore de ce monde, était donc toutes seule à s'occuper de la famille et après de longue année de solitude eut une liason avec un homme, et de cette avanture (courte cela dit) y naquit une fille (demi-soeur de ma grand mère) .
Quand mon arrière grand père est rentré il découvrit cette filles et dû l'accepter !


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Message Publié : 19 Jan 2008 19:13 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 03 Jan 2008 21:13
Message(s) : 489
Mon arriere grand-pere, ancien lieutenant en 14-18, a soutenu et aidé la resistance mais ne s'est pas impliqué davantage. Un Grand-oncle a été blessé a Sedan en 1940 puis tué en 1944 au monte cassino, un autre a été blessé a Colmar. C'est triste a dire mais un de leur cousin Germain a collaboré. Le reste de ma famille a supporté l'occupation, ma Grand-mere a a été infirmiere a Lyon, son mari s'est installé a Bordeaux dans son chateau et n'a pris les armes que tres tard, alors que les nazis se repliaient suite au debarquement de Provence.


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Message Publié : 08 Fév 2008 8:52 
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Hérodote
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Inscription : 24 Août 2007 21:40
Message(s) : 7
Gevaudan a écrit :
Cette période les a pas mal marqué du fait que cela s'est produit pendant leur jeunesse et qu'ils durent échapper à l'offensive allemande dans le Vercors, notamment mon oncle qui eut la peur de sa vie quand ils furent coincés face à une colonne de blindés allemands mais heureusement les avions alliés ont pu intervenir à temps et l'arrivée de la 2ème DB permit de libérer cette région en aout 1944.


La 2e DB n'a jamais mis les chenilles dans le Vercors. Il s'agit plus probablement d'une division de l'Armée de Lattre ou d'une division américaine.


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Message Publié : 08 Fév 2008 17:28 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 03 Jan 2008 21:13
Message(s) : 489
Tiens j'ai aussi un ancien pilote de Normandie-niemen dans ma famille et un prisonnier de guerre. Je connais leur histoire mais pas leur lien de parenté avec moi.


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Message Publié : 18 Fév 2008 13:43 
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Hérodote
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Inscription : 17 Fév 2008 10:02
Message(s) : 3
Localisation : Alsace
Ma mère, née en 1922, habitait Paris mais avait de la famille en Auvergne, elle y passait tous ses étés (elle était étudiante) dans la ferme de son oncle. A la déclaration de la guerre, le 3 septembre, sa mère décida de rester en Auvergne où elles passèrent tout l'hiver. Début juin 1940, la soeur de ma mère les invite à son mariage et leur dit qu'elles peuvent rentrer tranquillement car il ne se passe rien, tout est calme. Elles rentrent donc et arrivent à Paris sous le 1er bombardement.
Mon grand-père travaillait à la TCRP (Transports en Commun de la Région Parisienne, ancêtre de la RATP), ils sont partis en exode avec les bus et des familles travaillant aussi à la TCRP. Ils voyageaint de nuit et dormaient le jour dans les forêts. Un soir les Allemands les ont rattrapés, les chauffeurs ont dû remonter à Paris avec les bus laissant les familes dans la campagne. Alertés, les maires des environs sont venus avec des familles pour recueillir quelques personnes le temps d'organiser leur retour à Paris. Une famille a accueilli ma mère et ma grand'mère. Quand ma mère a demandé pourquoi ils les avaient choisies et pas d'autres personnes, la fille a répondu que c'était parce que maman avait la croix de le JEC et elle aussi (JEC= jeunesse étudiante catholique).
Maman et sa mère sont donc revenues à Paris. Comme ma mère avait la terreur des bombardements, elle s'est engagée dans la Défense Passive de la Croix-Rouge, elle disait que lorsqu'elle s'occupait des autres, elle oubliait sa peur.
Comme membre de la Croix-Rouge, elle avait un laissez-passer permanent pour aller en zone libre. On lui demandait souvent de faire passer des enfants en zone libre où la nourriture était plus abondante, surtout venant de Paris où tout manquait quand on n'avait pas de famille en province.
Ma mère était aussi marraine de guerre pour des prisonniers, à la Croix-Rouge, ils faisaient des colis pour leur en envoyer. Ma mère en a retrouvé après la libération.


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