Walsingham a écrit :
Je ne suis pas un spécialise de la période, mais le seul truc anti-char qu'on avait à l'époque c'était des lignes de défense comme la ligne KW sur la Dyle, ou d’autres obstacle sur la Meuse et les canaux. Ainsi que des obstacles et champs de mines dans les Ardennes. Sauf que le 26 mai on en est déjà à se battre sur la Lys, à 60km de la cote. Donc ces jolies lignes fortifiée sont possession des allemands à cette date.
Moi non plus, jamais entendu parler de " Plan antichars " spécifique à la Belgique en 1940...
Mais, effectivement, il y avait des forts, comme celui d'Ében-Émael, qui - internationalement - était reconnu comme l'une des positions fortifiées les plus modernes de son époque... La grosse surprise, est qu'il tomba en quelques heures, dès le début de l'invasion allemande, suite à une grosse opération de commandos menée par des parachutistes allemands.
Pour autant que je sache, après la guerre, il y a eut une enquête officielle de l’État belge pour éclaircir l'affaire... Enquête qui, finalement, sent tellement le souffre qu'elle resterait encore difficilement d'accès pour les historiens. Les responsabilités se situant à tous les niveaux, depuis les soldats du fort jusqu'au gouvernement belge, en passant par divers officiers de la hiérarchie militaire... Une belle brochette d'erreurs, de dénis de la réalité, et de mauvaises décisions. La moindre n'étant pas de laisser pratiquement le fort sans défenses antiaériennes, alors que la puissance de la Luftwaffe et l'utilisation de troupes aéroportées par les Allemands étaient des secrets de polichinelles.