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Que Laval ait cru pouvoir s'en sortir face aux autorités de la France d'après guerre met en évidence, s'il en était besoin, que cet homme manquait gravement de seens commun et vivait dans une bulle d'illusions.
Oui et non mon cher !
Il ne faut pas oublier que le gouvernement de Vichy était reconnu par toutes les grandes puissances (sauf le Royaume-Uni) et que Laval jouissait d'une certaine popularité aux Etats-Unis.
Il a tenté son dernier coup de poker à l'été 1944 et Herriot l'a même suivi quelques temps. L'affaire s'effondra d'elle-même lorsque De Gaulle fut accueilli comme un sauveur par la population normande, en particulier celle de Bayeux. Il n'y a jamais eu deux France, comme le laissait croire l'Etat fantoche du maréchal, malgré les illusions diplomatiques données par certains.
Les américains n'ont jamais hésité à "changer" de cheval pour défendre leurs propres intérêts et c'était tout sauf De Gaulle dans leurs esprits.
Laval pouvait donc encore rêver un dernier moment...
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Et la fiabilité de Doriot
Doriot n'était rien ou presque. Encore une fois, je le répète, mais je ne comprends pas comment Goebbels a pu faire une telle erreur de jugement...
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En tout cas, c'est bien la vision étroitement politicarde d'un vieux cheval de retour de la IIIème République...
Oui, on restaure vite fait la représentation nationale en espérant être blanchi par cette dernière, toute heureuse de retrouver ses prérogatives...
Non, plus sérieusement, à part la stratégie du désespoir, je ne vois pas ce qui motivait Laval dans cette affaire.