Certainement pas pour les déportés pour motifs raciaux : je te renvoie encore à la phrase de Primo Levi ("pour nous, le Lager n'est que le genre d'existence qui nous a été assigné, sans limite de temps, au sein de l'organisme social allemand").

Donc les opposants au pouvoir n'avaient qu'une seule possibilité: mourir ou se soumettre?
Brrr... Vraiment un régime de fous !

Tout dépend pourquoi on était enfermé dans un camp nazi. Certains ont été libérés. Primo Lévi y était pour motif racial donc ne risquait pas de ressortir, surtout à cette époque.

De plus en pleine guerre les prisonniers servaient de main d'oeuvre esclave.

Il n'y a pas de règles précises quant à la libération de prisonniers dans les camps nazis.mais indubitablement avant guerre certains y ont fait un séjour et en sont ressortis.

Vous parlez "d'oposants au pouvoir". Si l'on excepte les motifs raciaux dans le système nazi si vous n'étiez pas d'accord, que vous n'étiez pas juif ou autre, vous aviez le droit de- passez moi l'expression-"fermer votre gueule". Si vous restiez neutre cela passait. Ce qui était interdit c'était l'opposition. dans le système soviétique il fallait etre enthousiaste pour le régime, c'est très pernicieux d'autant que tout en étant "enthousiaste" il ne fallait pas etre dans un courant X ou Y et éviter les purges internes.

De meme il ne fallait pas etre le dernier à applaudir dans une manifestation de masse. Situation ubuesque ou l'on voyait les gens applaudir frénétiquement sans oser s'arrèter...Une "casquette bleue" se serait fait un plaisir de vous envoyer au Goulag pour cela.

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"Le mépris des lois et l'ébranlement de l'ordre social ne sont que le résultat de la faiblesse et de l'incertitude des princes"

Napoléon Ier

Je pense que dans certains cas, ça se serait adouci.

Il est probable, si Goering était resté le dauphin, et si le régime avait tenu assez longtemps pour qu'il se trouve en position de reprendre le flambeau (le führer n'avait pas vraiment, de toute manière, la santé la plus impressionant qui soit), la situation se serait adoucie. Contrairement à certains, qui y sont pour des pathologies diverses, lui est dans cette aventure d'abord parce qu'il veut du pouvoir, c'est sa drogue, et en celà, il aurait fait ce qu'il fallait pour le garder, quitte à abandonner certains idéaux plus dûrs à digérer à l'ouest.

On pourrait penser au grand amiral Dönitz, qui avait viré Himmler très rapidement, Göring aurait probablement suivi une voie similaire, en purgeant les éléments dérangeants au sommet du parti pour redonner un semblant de légitimité au régime face aux puissances alliées.

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J’aime les gens distraits ; c’est une marque qu’ils ont des idées et qu’ils sont bons ; car les méchants et les sots ont toujours de la présence d’esprit.
Charle-Joseph de Ligne

Il est vrai que dans le régime soviétique, l fait d'être opposant justifiait le fait d'être enfermé... ce qui évitait de devoir expliquer pourquoi on maltraitait certaines populations du fait de leur appartenance à une communauté religieuse ou politique.

Est-ce que l'un d'ntre-vous peut me conseiller un livre d'un des "opposants" qui a fait les goulags pour que je puisse mieux appréhender la différence avec les KZ ?

Je peux par ailleurs vous recommander le livre d'Édouard Axelrad "Le Jaune" sur l'enfer des camps, où le mécanisme d'avilissement des prisonniers y est bien démontré.

Y a-t-il eu des témoignages de personnes ayant réussi à survivre aux deux types de camp?
Je me doute bien que leur point de vue sera forcément subjectif du fait du contexte dans lequel ils en seront sorti, mais cela m'intéresserait néanmoins.