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Les erreurs stratégiques du IIIe Reich pendant la Deuxième Guerre mondiale
Bernard Schnetzler
Livre broché, 19,00 EUR
205 pages 240 mm x 160 mm
ECONOMICA :
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Date de parution : 15 mai 2003
ISBN : 2-7178-4630-1
EAN : 9782717846300
RESUME : Cette étude détaillée de la situation stratégique du IIIe Reich, à divers moments de la Seconde Guerre mondiale, met en évidence l'absence d'une stratégie interarmées et la confusion entre les niveaux stratégique et opérationnel.
ARGUMENTAIRE :
Rétrospectivement, que le nazisme ait porté en lui les germes politiques de la défaite ne devrait pas occulter la possibilité d'une victoire militaire. Sinon, pourquoi Churchill aurait-il été si inquiet ? En fait, jusqu'à Stalingrad l'issue du conflit n'est pas déterminée. D'un point de vue purement militaire, en partant de la situation historique, l'examen approfondi d'options légèrement différentes révèle les fautes de l'OKW, parmi lesquelles l'absence d'une stratégie interarmées et la confusion entre les niveaux stratégique et opérationnel. Ainsi, en 1942, la guerre est menée sur trois fronts principaux : à l'Est, dans le ciel d'Europe et dans l'Atlantique. Pour le Reich, il suffisait de donner la priorité à la lutte sur le front russe pour éviter la défaite finale. Par ailleurs, à l'automne 1941, l'erreur n'est pas de marcher sur Kiev plutôt que sur Moscou mais de ne pas arrêter les opérations à la veille de l'hiver... pour préparer la campagne de 1942.
Fort d'une triple formation et pratique de physicien, d'informaticien et d'historien, Bernard Schnetzler a consacré plus de vingt ans, dans l'ombre, d'une part, à des questions scientifiques et, d'autre part, à l'étude des questions stratégiques. Il est actuellement en disponibilité. Il est l'auteur d'un autre ouvrage critique sur les armements terrestres modernes, Quelle armée de terre pour demain ?, Economica, 2003.
Fiche bibliographique en français établie par Electre, © Electre.
L'auteur me semble très bon bien que je ne l'ai pas lu, et je pense qu'il n'a pas omis de souligner l'absence d'une aviation navale Allemande, prélevée sur la Luftwaffe. Cet exemple est l'exemple typique de la carence dans le domaine : Göring n'acceptait de fournir que très rarement ses avions, et quand cela était le cas, l'absence total de communications entre la marine et l'aviation devenait le problème principal.
Si vous lisez "Les Grandes Batailles Navales de la Seconde Guerre Mondiale" de Jean-Jacques Antier, Tome 2 et premier chapitre "Les Convois de Mourmansk"*, vous découvrirez que cela a profité aux Alliés, qui eurent la tâche facilitée.
* Collection Omnibus 2000, Editions France Loisir