ciders a écrit :
Walsingham a écrit :
On peut aussi souligner leur retard dans de nombreux domaines : cryptographie, chars, canons, ...
A la décharge des Japonais, ils n'avaient pas en Asie ou dans le Pacifique d'adversaires dotées d'armements technologiquement avancés ou nécessitant l'usage de telles armes contre eux. En Chine, l'aviation de l'armée impériale disposait de matériels bien inférieurs à leurs équivalents européens, mais qui suffisaient à ses besoins. Idem pour les blindés japonais (à l'exception notable des chars amphibies, qui furent employés avec succès durant tout le conflit).
Techniquement parlant, on peut dire que l'armée de terre japonaise était, dans les années 1930, équipée de manière correcte et moderne...
Mais la bataille de
Khalkhin Gol (du 11 mai au 16 septembre 1939) démontrait déjà qu'elle était surclassée par les troupes de l'Union soviétique : manque d'artillerie lourde, et blindés de puissance insuffisante.
Staline ayant d'autres chats à fouetter, il se contenta de faire briser les reins aux troupes Japonaises qui s'étaient risquées en Mongolie. De leur côté, les généraux japonais comprirent qu'il valait mieux éviter de se retrouver impliqués dans une guerre contre l'URSS.
Ensuite, face aux Occidentaux, dans les années 1940, les Japonais ont vite été largués au niveau matériel...
Blindés trop légers et mal armés, canons antichars trop faibles, sous-motorisation des troupes, etc.
La plus puissante pièce antichar disponible était un très modeste 47 mm... Pas vraiment de quoi terrifier un
Sherman. A la même époque, en Europe, les Allemands utilisaient couramment les Pak 40 de 75 mm.
D'un autre côté, le Sherman ne convenait pas vraiment à la guerre menée sur des îles et îlots volcaniques perdus au milieu de l'océan Pacifique. Les Américains eurent plus largement recours à des chars légers, voire à des véhicules blindés amphibies armés. Face aux Soviétiques en 1945, ce fut autrement plus difficile.