A Khalkyn-Gol et en Finlande il y a aussi deux autres différences d'importance : 1
- En Finlande, la Russie est en offensive dans un terrain qui ne s'y prêtent pas du tout. la Finlande, à part la bande cîtière (où il faut forcer la ligne Mannerheim, certes pas monstrueuse mais toujours gênante) c'est essentiellement des forêts, des marais et des lacs. Le terrain est totalement decoupé, segmenté, favorisant le défenseur - En Orient, le Japon attaque d'abord. le terrain est aussi plus propice aux grandes unités
2-
L'adversaire et sa Tactique. En caricaturant, les japonais dans leur composante terrestre continue à appliquer des paradigmes hérités du début du siècle. Tendance à la charge en grandes unités, peu d'appuis blindé etc... (je le répète, je caricature). Les Finlandais vont eux parfaitement adapté leur tactique à leur terrain qui déjà segmente les attaques soviétiques, en en accentuant les effets. C'est la tactique du "Poti" (je sais plus si ça s'écrit comme cela, cela signifie petit tas de bois. les unités soviétiques (comme l'aurait d'ailleurs fait sûrement des armées occidentales) lancent leur premières offensives en mode "grandes unités". celles-ci se retrouves séparées par la topographie, d'abord entre elles, puis au sein de la même unité. Les finlandais, en petits groupes plus mobiles, vont retronçonnés ces unités dispersées par le terrain, et isoler de petites unités qu'ils détruisent les unes après les autres.
Bien sûr cela ne dure qu'un temps, la masse d'hommes envoyées par Moscou finissant par devenir suffisent importante pour limiter les possibilités de manœuvre Finlandaise et par forcer le verrou des lignes fortifiées.
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