Bonsoir,
Jean R a écrit :
Bon, j'aimerais qu'on clarifiât certaines choses parce que je sens comme des non-dits ou tabous, des réticences, agressives ou moralisatrices qui plus est, qui vont au-delà de la simple recherche de ce qui a pu ou pas se produire. Me trompé-je ? Suis-je trop chatouilleux ?
Vous parlez de tabous, lesquels? Vous donnez une citation et un document en lien. je lis le document (en Allemand et manuscrit) et je vous dis qu'il n'y a pas cette citation. L'avez-vous lu pour trouver cette citation et m'apporter la contradiction? Le document t89 a été intégralement lu pendant le procès Eichmann (
http://www.nizkor.org/hweb/people/e/eichmann-adolf/transcripts/Sessions/Session-016-03.html), rien qui ressemble à votre citation. Il n'est pas question ici de tabous mais d'histoire. Et tant qu'à parler sans tabou pourquoi ne pas dire qu'il y a en Israël, une volonté (heureusement minoritaire, mais cependant populaire) d'impliquer, à des degrès divers, les Palestiniens dans la Shoah. Hannah Arendt et d'autres trouvaient déjà cette insistance ridicule lors du procès Eichmann. Le grand Mufti étant bien sûr la pièce capitale de ces théories. Pour moi il y a là une distortion politique de l'histoire. Non pas que le Mufti n'ait pas été un collaborateur zélé des Nazis, personne ne le conteste, mais il n'est pas nécessaire de produire des mensonges comme la réponse du Mufti que Netanyahu a cité ("brûlez-les") qui ne se trouvent corroborés par aucuns documents.
Jean R a écrit :
De quoi s'agit-il ? On ne diffamera pas le Mufti puisque, autant que je sache, personne ne nie qu'il a approuvé l'extermination et s'y est impliqué avec zèle (accessoirement, il avait participé au génocide arménien). On ne dédouanera pas les dirigeants nazis de leurs actes en supposant telle ou telle influence extérieure en amont de leurs décisions, c'étaient des adultes responsables jusqu'à preuve du contraire. Alors quoi ?
De nouveau quels sont les preuves qui impliquent Amine al-Husseini dans le génocide arménien? Je suis prêt à en débattre, mais de quoi s'agit-il?