Le problème ici, c'est qu'il s'agit d'un recensement national et que les données recueillies dépassent ce que nous admettrions aujourd'hui. Mais ce n'est pas une exception : http://cris23.fr/recensement.htm

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Effectivement ...
Je suis tombé là dessus avant dernière page )

quai des Bons Enfants 46 Vischel Joseph 1906 Malisch
(Turquie)
[f] chef négociant en meubles patron 1980 CE mariée en secondes noces à Simone Steimann 1912-
1981

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Faire son Devoir.

Effectivement, c'est assez édifiant... on imagine ce que ça donnerait de nos jours avec les moyens de traitement dont on dispose! Heureusement, ce genre de chose ne peut plus arriver...

Il y a régulièrement des gens qui déplorent que certains détails n'existent pas dans les recensements français. La religion est celui qui est le plus souvent évoqué et il me semble qu'il y a eu quelques projets de lois là-dessus. Mais, ils passent rarement le filet de la commission des lois.

En fait, le problème n'est pas trop les informations qu'on peut tirer d'un fichier, mais les usages qui pourraient en être fait. Les services de la Préfecture de Police de Paris avaient divers fichiers pour leurs usages particuliers. En avril 1967, lorsqu'on a décidé d'informatiser les fichiers, on commença par recenser ceux existants ... Voici ce qu'on en dit dans Histoires des polices en France de JM Berlière et R Lévy (ISBN 978-2-36583-379-0 aux éditions du nouveau monde :


Que trouve-t-on dans ces fichiers ?

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Pour faire un premier tri, on peut aussi procéder de façon inverse en prenant pour référence les registres de ceux qui ne sont pas juifs :
"Registres paroissiaux : acte de baptême, mariage et sépulture"
http://www.guide-genealogie.com/guide/r ... siaux.html

.... pour les athées qu'ils se débrouillent, qu'ils fassent semblant de prier du bon coté, Dieu reconnaitra les siens !

Oui, mais cela ne concerne pas les vivants, vus les délais légaux de publication.

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

A ma connaissance un registres paroissial est consultable en "temps réel", disponible immédiatement après inscription.
Chaque famille dispose de son livret de famille religieux à jour.

Oui,mais ...avec les registres paroissiaux ...on va savoir qui n'est pas chrétien-catholique ,
c'est pas pour autant qu'il est juif ...
Et puis le travail est colossal ; entre le baptême et la vie adulte...il y en a des déménagements ...
Sans compter qu'on pouvait très bien dire qu'on venait des colonies et domaines (inaccessibles à l'occupant allemand) .

Par contre,le registre ou même l'embryon de registre "avant" 40 ...ça ,ça permettait de faire bien des choses,
et en premier lieu une épine dorsale des recherches par liens familiaux ...

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Faire son Devoir.

Effectivement, à ma connaissance, on n'a pas eu besoin de recourir aux registres paroissiaux en 1940. On avait déjà par ailleurs toutes les informations nécessaires.
Certains se sont d'ailleurs étonnés qu'il avait été si facile, à l'époque, de connaitre la situation patrimoniale de nombreux juifs. Il y a eu des services publics dont ce fut le rôle. Puis, ils se sont chargés de l'accaparement de ce patrimoine. Selon la constitution du patrimoine, celui-ci fut soit "nationalisé", soit revendu dans le privé. Or, par la suite, les services de l’État français ont semblé incapables de retracer le devenir de se patrimoine lorsque les anciens possesseurs sont venus réclamer. Soit disant, on ne savait pas tracer comment tel immeuble appartenant avant guerre à un propriétaire juif avait atterri dans telle société, pour quelle somme et comment réparer. Car les sociétés qui avaient acheté ces bâtiments montraient des factures tout à fait légales, avec parfois des frais de remise en état conséquents du faits de dommages subits entretemps. Donc, elles voulaient bien restituer ces bâtiments, mais elles voulaient que l’État compense leurs dépenses et leurs pertes. Bref, on a souvent fait trainer en longueur et comme ces gens avaient tout perdu, ils avaient du mal à payer les avocats nécessaires pour mener ces procédures.

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