Je ne suis pas loin de partager votre avis (seul bémol, ce n'est pas le sort ou le hasard qui ont fait de Zay un martyr - je préfère dire une victime - ce sont les idées qu'il a portées envers et contre tout). La force et l'honneur d'un Delestraint ou même d'un Frere, c'est qu'ils ont choisi (parfois après quelques errements) la rébellion et se sont battu activement contre un occupant et un pouvoir qui privait la nation de sa liberté. La grandeur d'un Zay, ce sont ses idées qui sont l'image même de la nation telle que chacun peut la rêver. C'est ce symbole (et double symbole puisque Zay en plus de ses idées peut être aussi considéré comme une victime du racisme le plus criminel) qu'on honore, pas les actions d'hommes qui ont toute mon admiration, soyez en convaincu.
Je me sens d'ailleurs quelque peu "gêné aux entournures" de développer de tels arguments à ce sujet et j'échangerais volontiers une place au Panthéon contre la certitude d'avoir le courage et l'abnégation de l'un d'entre eux, quel qu'il soit!

C'est peut-être en lien avec un autre phénomène en relation avec la hiérarchie militaire. J'ai lu un article dans les années 80-90 sur le travail d'un historien qui avait démontré que les carrières des militaires qui ont choisi la voie de l'obéissance avaient eu, en moyenne, de meilleurs déroulement de carrières que ceux qui avaient "déserté" pour s'engager à Londres ou dans la Résistance.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Peut-être au niveau subalterne même si je doute que ce soit le cas de personnalités comme Béthouart ou Monsabert, ni pour un Magrin-Vernerey/Monclar.

CNE EMB

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"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"

Apparemment, il y a eu des statistiques sur les 2 populations. Ceux qui étaient restés dans l'armée qui s'étaient retrouvés en Afrique du Nord ou qui avaient rallié plus tardivement, donc qui n'avaient jamais cessé de faire partie de l'armée officielle et les autres dont certains furent considérés comme déserteurs par l'armée "officielle". Je pense qu'on parle surtout d'officiers subalternes et de sous-officiers. Des gens comme Jacques Massu accédant à de très hautes responsabilités. Comme il s'agit de statistiques, il y a les cas particuliers et les cas généraux, la moyenne s'intéresse aux cas généraux, malgré les cas particuliers.

Pendant que l'on parle de Massu, je pense que pour certains militaires ayant brillamment participé à la Résistance et qui ont survécu, il y a tout le contexte des guerres coloniales. Par exemple, pour le général Massu, peut-on mettre au Panthéon quelqu'un qui a couvert ou participé à des actes de tortures ? Ou sur lequel il y a un doute sur de telles pratiques ? Je pense que la plupart des décideurs politiques préfèreront écarter de telles personnalités pour éviter les polémiques. Donc, on en retient que pour espérer aller au Panthéon, il faut avoir un minimum d’existence médiatique, mais aussi ne pas avoir de "casseroles" auprès de l'opinion publique en général ou de certains groupes en particulier.

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Appelez-moi Charlie

à l'inverse de Massu, on pourrait aussi citer Bollardière.

Thèse possible, à ceci près que pour les officiers gaullistes, l'éclipse ne dure que de 1946 à 1958, date à laquelle ils connaissent une accélération d'avancement (surtout quand ils taisent leurs états d'âme sur l'Algérie) par rapport à leurs pairs.

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…