zibouyaya a écrit :
La Belgique a une attitude non cohérente :
- elle mobilise toute ses forces en même temps que les alliés.
- elle sait qu'elle va être attaquée (enfin c'est ce dont j'ai l'impression)
Mais elle n'autorise pas les troupes alliées à venir renforcer leur défense sachant que seule la Belgique n'a aucune chance.
Qu'est ce qui vous fait croire que la Belgique "sait" qu'elle va être attaquée ?...tout comme chacun des acteurs elle n'a aucune certitude de ce qui est à venir; elle mobilise parce que le contexte mondial (et plus spécifiquement européen) est à la guerre: principe de précaution en quelque sorte.
Et puisque elle a opté pour une politique de stricte neutralité il n'est pas question pour elle de lancer des "appels du pied" vers l'un ou l'autre des camps belligérants au risque de se voir soupçonnée d'avoir basculé si ce n'est dans le camp ennemi, du moins dans sa sphère d'influence.
zibouyaya a écrit :
@Elviktor
Quelles auraient été les conséquences sur le plan militaire d'un déclaration de guerre de la Belgique à l'Allemagne en 39 ?
je vous prie de considérer, zibouyaya, que cette question, à nouveau, n'a guère de sens:
Comment imaginer, supputer, pronostiquer ??? un quelconque autre résultat possible (que celui qui eut effectivement lieu) lié à un ou des événement(s) historique(s) (qu'ils soient militaires ou de tout autre ordre) tout en gardant les conditions qui ont présidé à l'advenue justement de ce résultat historique ?
La Belgique dans notre univers et histoire à nous (non dans un monde parallèle) n'aurait JAMAIS déclaré la guerre à qui que ce soit car depuis maintes années ses différents gouvernements (en accord avec sa population), et tout au long des années 30 avaient opté, en vertu de considérations aussi bien internes qu'externes, pour une politique et des relations internationales tournant autour du statut et d'une position de neutralité et avait développé à cet effet, comme outil au service de cette politique, une armée de DEFENSE, incapable (cad n'ayant ni la doctrine, ni les moyens) de se projeter dans une "posture" offensive.
L'on ne peut "déconnecter", envisager et juger d'une force militaire dans l'absolu ou l'abstraction, c'est le bon emploi et les justes conditions de son engagement qui feront apprécier A POSTERIORI sa valeur et son comportement.