marc30 a écrit :
Le narrateur, médecin, est affecté durant la Première Guerre mondiale à un établissement psychiatrique. Il y reçoit un jour un caporal d'un régiment bavarois, gazé, agité, qui se fait remarquer par sa haine des juifs, et est atteint de cécité hystérique. Le narrateur relève le défi médical. Il sauve le caporal.
Je ne connais pas ce livre.
Le narrateur ne peut "sauver" le caporal.
La cécité -dans ce cas puisqu'elle est annoncée comme hystérique- apparait comme la somatisation due à un trauma. Le corps exprime ce que l'esprit a comme "entouré de barrières protectrices". Il faut faire tomber ces barrières afin que la souffrance s'exprime.
L'hypnothérapeute intervient pour reconnecter corps et tête. Lorsque le patient "remonte" son histoire, il va -à un certain moment- "bloquer" parce-qu'il arrive au trauma. Lorsqu'il pourra exprimer ce trauma, alors la somatisation (cécité ici) n'a plus lieu d'être mais tout ne se fait pas en claquement de doigt, il faut plusieurs séances et un lien de confiance doit être établi entre le patient et l'hypnothérapeute. Ce qui peut échouer avec un thérapeute peut fonctionner avec un autre.
Certaines personnes sont "résistantes" -pour diverses raisons- à l'hypnothérapie et c'est loin d'être ce que nous voyons à la TV...