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Message Publié : 17 Sep 2016 21:08 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

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Cush,

à l'armistice on avait plus d'avions que le 10 mai...
Et ils sont largement présent en AFN...
Dans le temps j'ai discuté que si on n'avait pas eu un Pétain et si la Bataille de France aurait poursuivi hors du métropole de l'AFN avec le soutien de la flotte française ça aurait une toute autre histoire...d'ou l'importance de l'histoire de la Massilia...un Pétainiste disait à moi que dans ce cas Hitler aurait directement poussé vers Cairo...
Concernant l'armée de l'air dans la Bataille de France cet article est dans mon opinion relevant:
http://www.cairn.info/revue-guerres-mon ... page-7.htm

Cordialement, Paul.


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Message Publié : 17 Sep 2016 21:46 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

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CNE EMB,

un grand merci pour cet aperçu assez complêt du coté allemand et qui souligne et confirme indirectement ce que plusieurs contributeurs français ont dit sur plusieurs fora le long des années: pas une possibilité d'une offensive d'envergure du coté français dès le 3 Septembre...
Et comme je l'ai souligné dans d'autres fils comme l'exemple de l'incident de Maasmechelen (11 Janvier si je me le rappelle bien) où j'ai montré avec des sources l'impossibilité d'une entrée en Belgique avant l'entrée de l'armée allemande en Belgique, ce qui est effectue en effet le 10 Mai 1940.
Ce que est nouveau pour moi, c'est la possibilité vu par les Allemands d'une entrée en Luxembourg enfin de protéger les frontières françaises. Hésitation du gouvernement français, qui ne sont pas comme les Nazis ou peur de l'exemple pour la Belgique et une réaction de sa part? La Belgique, qui était en effet le grand frére de la Luxembourg...

Cordialement, Paul.


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Message Publié : 17 Sep 2016 22:21 
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Paul,

C'est justement une analyse allemande, celle d'Halder, qui ne reçoit pas le moindre commencement d'exécution par les Français le 3 septembre 1939 - et pour cause, leurs effectifs et la cadence de leur mobilisation y sont largement surestimés.

On voit juste qu'Halder pense que la menace française pourrait se matérialiser dans trois secteurs : à la frontière germano-luxembourgeoise (mais il ne pense pas que les Français essaieront de pousser en Allemagne par là) ; à la frontière germano-néerlandaise, qu'il trouve par trop dégarnie et dont il propose d'améliorer la protection, même s'il pense qu'il peut y avoir trois semaines de délai avant qu'une force française conséquente ne s'y manifeste ; à la confluence des frontières allemande, belge et néerlandaise, sur l'axe Liège-Aix-la-Chapelle, et c'est là où il pense que la menace pourrait être la plus aiguë (mais le rapport de forces y demeure acceptable au bout de dix jours de mobilisation).

Bref, il ne croit pas que la France, même si elle avait été dotée alors d'un esprit offensif qu'elle n'a pas eu en septembre 1939, soit en mesure d'inquiéter sérieusement les frontières occidentales du Reich dans les quinze premiers jours de la mobilisation, et il a l'air de penser qu'ensuite, les effectifs disponibles, si des mesures limitées sont prises pour les renforcer en artillerie, seront suffisants pour parer à toute menace qui se matérialiserait.

C'est du moins ce que je retiens de ses écrits du 14 août 1939.

_________________
"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"


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Message Publié : 17 Sep 2016 22:34 
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Philippe de Commines
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La Mayral,

http://www.au.af.mil/au/afri/aspj/airch ... kland.html

Only in the summer of 1938 did the air ministry begin awarding contracts of sufficient size to warrant the construction of facilities for mass production of aircraft and engines. Concurrently, the French government began a program of funding the expansion of production facilities in the United States to produce Curtiss fighters, Douglas light bombers, Martin light bombers, Pratt and Whitney engines, and Allison engines. By May 1940, French manufacturers were producing 619 combat aircraft per month, American firms were adding 170 per month against French orders, and the British were producing 392 fighters per month. German production of combat aircraft, averaging 622 per month during 1940, was little more than half that of the industries supporting the Allies.8 The traditional explanation of the French defeat in terms of inadequate supplies of aircraft and aircraft that were inferior in quality does not stand up. The psychological and political milieu in which the air force evolved during the interwar years offers more substantive bases for understanding what happened to the French Air Force.

Seulement dans l'été de 1938 le ministére de l'air...des contracts d'une quantité suffciente pour garantir la construction de facilités de production de masse d'avions et de moteurs. Aussi des actions dans les Etats Unis... En Mai 1940 production de 619 avions de combat par mois, les Américains ajoutaient 170 avions par mois et les Anglais produisaient enj moyen 622 avions par mois. Les Allemands produisaient à peu prés 622 par mois, soit seulement la moité des alliés. L'explication traditionelle de la défaite française dans des termes d'un ravitaillement insufficient et des avions qui étaient inférieur en qualité ne tient pas. Le milieu psychologique et politique dans lequel l'armée de l'air est évolué pendant l'entre-deux-guerres offre une base plus substantielle pour comprendre ce que s'était produit avec l'armée de l'air.

In 1932, General Giulio Douhet's concepts of strategic aerial warfare were translated into French with a laudatory preface by Marshal Henri Petain
The strategic bombing enthusiasts found their advocate in Pierre Cot, air minister from June 1936 until January 1938. Cot tripled the bomber force by organizing five new bomber escadres, converting seven of the twelve observation and reconnaissance escadres to bomber escadres, and equipping four of the five remaining reconnaissance escadres with aircraft capable of long-range bombing. The observation mission, except in the colonies, was turned over to the air force reserve so that the maximum number of regular air force units could participate in the strategic bombing mission.16

Cot's all-out support of strategic bombing met some opposition in the Superior Air Council--the seven or eight senior generals in the air force. To facilitate acceptance of his program, Cot convinced the parliament to pass a law reducing the mandatory retirement age limits for each grade by five years. This move forced all of the members of the Superior Air Council into retirement and removed 40 percent of the other officers as well. Cot filled the vacancies by promoting NCOs and calling reserve officers to active duty--men he believed were more amenable to his new programs of political indoctrination.17 His purges and the sudden promotion of strategic bombing enthusiasts generated a crisis of morale in the officer corps. The crisis was exacerbated rather than alleviated when Guy La Chambre replaced Cot in 1938, because the new air minister conducted his own purge--of the men whom Cot had promoted. La Chambre denounced strategic bombing and directed the air force to prepare to provide close support to the army. Following these developments, the air force leaders perceived the government as an adversary, as well as the army. They began a practice of ignoring governmental policies and deceiving the air minister and the parliament while pursuing narrowly institutional interests.

Possibly because of their disenchantment with the government for using their service as a political toy, the aviators were unable or unwilling to believe that they might be provided with more than a handful of additional aircraft. Thus, when the director of aircraft production advised General Vuillemin, the chief of the air force, in January 1939 that 370 to 600 aircraft per month would come from French factories in 1940, the general said the air force required only 40 to 60. There were not enough aircrews or ground crews for a larger number, and to expand the training program would require the efforts of the entire strength of the air force. In March, Vuillemin agreed to accept 330 aircraft per month. However, even by using forty- to forty-five-year-old reservists to fly in first-line combat units, he could not fully man his units after mobilization.20 The availability of aircrews became the limiting factor on the number of units that Vuillemin could field, and the physical capacities of his aging pilots became the limiting factor on how frequently the aircraft would fly.

To keep from being buried under the flood of aircraft pouring from the factories, the air staff imposed multiple requirements for modifications, conducted complex acceptance inspections, and kept key components (guns, propellers, and radios) separated from the aircraft on which they were to be installed. Aircraft newly arrived from America were let in their crates. Still the air force received many more aircraft than it could man, and the air staff had to conceal the surfeit from prying parliamentary eyes by dispersing brand-new, combat-ready planes to remote airfields far from the battle zone.21

The French faced the German invasion with 4360 modern combat aircraft and with 790 new machines arriving from French and American factories each month. However, the air force was not organized for battle. The regular air force had only half again as many units as during its peacetime nadir in 1932. As the battle opened, 119 of 210 squadrons were ready for action on the decisive northeastern front. The others were reequipping or stationed in the colonies. The 119 squadrons could bring into action only one-fourth of the aircraft available. These circumstances put the Allied air forces in a position of severe numerical inferiority vis-à-vis the Luftwaffe. (See Table II.) Qualitatively, however, the French pilots and aircraft proved to be more effective than their adversaries.

Déja presque minuit sur le péninsule européen je traduirai le reste demain...

Cordialement, Paul.


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Message Publié : 17 Sep 2016 22:52 
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Philippe de Commines
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PaulRyckier a écrit :
Cush,

à l'armistice on avait plus d'avions que le 10 mai...
Et ils sont largement présent en AFN...
Dans le temps j'ai discuté que si on n'avait pas eu un Pétain et si la Bataille de France aurait poursuivi hors du métropole de l'AFN avec le soutien de la flotte française ça aurait une toute autre histoire...d'ou l'importance de l'histoire de la Massilia...un Pétainiste disait à moi que dans ce cas Hitler aurait directement poussé vers Cairo...
Concernant l'armée de l'air dans la Bataille de France cet article est dans mon opinion relevant:
http://www.cairn.info/revue-guerres-mon ... page-7.htm

Cordialement, Paul.


Merci pour le lien, je vais lire cet article avec attention.

Pour ce qui concerne la répartition des avions, les archives donnent (au 10 mai) les chiffres suivants:

- AFN et colonies: 550 appareils dont 318 modernes (chasse 237 et bombardement 228)
- 1ere ligne: 1368 (chasse 637 bombardement 242)
- 2eme ligne: 808 (chasse 352 bombardement 179)
- intérieur: 2300 (chasse 1176 bombardement 510)

On voit clairement que la masse est à l'arrière (plus que le total aux armées). Les unités sont donc extrêmement mal positionnées pour faire face au type de guerre menée par l'Allemagne en mai 1940.
Les paramètres déterminants ont été selon moi davantage de caractère tactique que qualitatif. On cite à juste titre le BF109E mais on oublie les "ratages" conceptuels côté allemand: le Me110 par exemple ou les réussites qui n'ont tenu qu'à leur doctrine d'emploi: le Ju87 remplit ses mission en mai-juin parce qu'il est protégé et vole dans un ciel maitrisé. Les pertes qu'il subira pendant la bataille d'Angleterre montreront la faiblesse de ses performances et comme je l'ai dit plus haut, le LN 401 lui était sinon supérieur, au moins équivalent. Mais les LN 401 ont eu à voler non escortés dans un ciel allemand. Il s'agit là de doctrine d'emploi (ou du moins de tentatives désespérées) qui ont abouti aux mêmes résultats avec les Stuka quelques semaines plus tard au dessus de la côte sud de l'Angleterre.


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Message Publié : 18 Sep 2016 13:43 
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Philippe de Commines
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PaulRyckier a écrit :
Cush,

à l'armistice on avait plus d'avions que le 10 mai...
Et ils sont largement présent en AFN...
Dans le temps j'ai discuté que si on n'avait pas eu un Pétain et si la Bataille de France aurait poursuivi hors du métropole de l'AFN avec le soutien de la flotte française ça aurait une toute autre histoire...d'ou l'importance de l'histoire de la Massilia...un Pétainiste disait à moi que dans ce cas Hitler aurait directement poussé vers Cairo...
Concernant l'armée de l'air dans la Bataille de France cet article est dans mon opinion relevant:
http://www.cairn.info/revue-guerres-mon ... page-7.htm

Cordialement, Paul.


J'ai lu cet article effectivement très intéressant mais qui à mon avis présente deux faiblesses: l'auteur a très certainement toutes capacités pour estimer et corriger les chiffres, les données fondamentales ne changent pas. Peu importe le nombre d'appareils allemands abattus par les Français, les Anglais, les Belges ou les Hollandais, le bilan est lourd pour les Allemands et au final, les Français n'ont perdu "qu'à peu près" 500 appareils en opération. De deux choses l'une, ou ils ne se sont pas battus, ou leurs appareils, leur méthode de combat et leur virtuosité n'était pas si inférieurs que ça à ceux de leurs adversaires.
L'autre faiblesse, c'est qu'il pointe trop les résultats sans prendre en compte le fait qu'ils sont le résultat de la stratégie décidée par le grand Etat-Major: se préparer à une guerre longue, ré-éditer 1914 et attendre que le temps fasse son œuvre. Une étude économique des ressources et des capacités de l'Allemagne dès 1938 aurait montré que l'Allemagne ne pouvait se permettre ce genre de guerre. Si les appareils en ligne en mai 1939 avaient été 4000 au lieu de 1500, et vu les résultats obtenus avec les 1500 appareils en question, on peut sans doute remettre en question le résultat final.


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Message Publié : 18 Sep 2016 15:03 
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PaulRyckier a écrit :
Cush,

à l'armistice on avait plus d'avions que le 10 mai...
Et ils sont largement présent en AFN...


L'armée de l'air est la seule a avoir appliqué le mot d'ordre de repli vers l'AFN. Elle a maintenu des moyens opérationnels en France pour maintenir la pression sur la Luftwaffe. Dans le même temps, elle a replié en Afrique du Nord, les appareils sortants d'usine, les personnels administratifs, les personnels servant à la formation des futurs pilotes, les personnels d'entretiens surnuméraires, ... Bref, elle était prête à poursuivre le combat si les instances politiques avaient avalisé cela. Étonnamment, on retrouve très peu d'aviateurs dans l'entourage de Pétain ...

_________________
Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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Message Publié : 18 Sep 2016 19:01 
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Jean Mabillon
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La marine avait aussi évacué tout ce qui pouvait l'être, malheureusement personne n'avait écouté Mandel quand,ministre des colonies, il avait demandé 1 milliard pour créer des usines d'armement,des arsenaux en Afrique


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Message Publié : 18 Sep 2016 21:21 
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Philippe de Commines
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cush a écrit :
PaulRyckier a écrit :
Cush,

à l'armistice on avait plus d'avions que le 10 mai...
Et ils sont largement présent en AFN...
Dans le temps j'ai discuté que si on n'avait pas eu un Pétain et si la Bataille de France aurait poursuivi hors du métropole de l'AFN avec le soutien de la flotte française ça aurait une toute autre histoire...d'ou l'importance de l'histoire de la Massilia...un Pétainiste disait à moi que dans ce cas Hitler aurait directement poussé vers Cairo...
Concernant l'armée de l'air dans la Bataille de France cet article est dans mon opinion relevant:
http://www.cairn.info/revue-guerres-mon ... page-7.htm

Cordialement, Paul.


J'ai lu cet article effectivement très intéressant mais qui à mon avis présente deux faiblesses: l'auteur a très certainement toutes capacités pour estimer et corriger les chiffres, les données fondamentales ne changent pas. Peu importe le nombre d'appareils allemands abattus par les Français, les Anglais, les Belges ou les Hollandais, le bilan est lourd pour les Allemands et au final, les Français n'ont perdu "qu'à peu près" 500 appareils en opération. De deux choses l'une, ou ils ne se sont pas battus, ou leurs appareils, leur méthode de combat et leur virtuosité n'était pas si inférieurs que ça à ceux de leurs adversaires.
L'autre faiblesse, c'est qu'il pointe trop les résultats sans prendre en compte le fait qu'ils sont le résultat de la stratégie décidée par le grand Etat-Major: se préparer à une guerre longue, ré-éditer 1914 et attendre que le temps fasse son œuvre. Une étude économique des ressources et des capacités de l'Allemagne dès 1938 aurait montré que l'Allemagne ne pouvait se permettre ce genre de guerre. Si les appareils en ligne en mai 1939 avaient été 4000 au lieu de 1500, et vu les résultats obtenus avec les 1500 appareils en question, on peut sans doute remettre en question le résultat final.


Cush,

je suis d'accord avec ce que vous dites, mais j'ai l'impression que Kirkland, peut-être d'une manière implicite, donne aussi raison à vos affirmations...

Cordialement, Paul.


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Message Publié : 18 Sep 2016 22:30 
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Philippe de Commines
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La Mayral,

comme promis hier la traduction:

En 1932, les conceptes de guerre de l'air startégique étaient traduit en français avec une préface laudative du Maréchal Henri Pétain.
Les enthousiastes du bombardement stratégique trouvaient leur avocat en Pierre Cot, ministre de l'air de Juin 1936 jusqu'au Janvier 1938. Cot a triplé la force attribuée au bombardement par l'organisation de cinq nouveaux escrdres de bombardement en conversant sept des douze escadres d'observation et de reconnaissance vers des escadres de bombardement et en équipant quatre des cinq restants avec des appareils capables de bombardement à longue distance. La mission d'observation, exceptée dans les colonies, était transmis vers la réserve dans le but de laisser participer le maximum d'unités de la force de l'air régulière à la mission de bombardement stratégique.

Le support inconditionel du bombardement stratégique de Cot a rencontré quelque opposition dans le haute conseil de l'air, les sept ou huit senior géneraux de l'armée de l'air. Pour faciliter l'acceptance de sa programme, Cot a convaincu le parlement pour voter un loi qui reduit l'âge du pension obligé pour chaque grade de cinq ans. Par cette manoeuvre tous les membres de l'haute conseil de l'air étaient forcés en pension et 40% des autres officiers aussi. Cot a alors rempli les postes vacantes par promover NCOs et par laisser entrer des officiers de réserve dans la service active-des gens il croyait qui seraient plus maniable pour ces programmes nouveaux d'indoctrination politique. Ses purges et la promotion instantanée d'enthousiastes du bombardement stratégique a généré une crise morale dans le corps des officiers. Et la crise était exaspérée plutôt que appaisée quand Guy La Chambre avait remplacè Cot en 1938, pace que le nouveau ministre de l'air a mené sa propre purge- des hommes que Cot a promus. La Chambre dénoncait le bombardement stratégique et dirigait l'armée de l'air pour préparer pour fournir le support de l'air sur l'endroit précise de la bataille(?) (close air support). Par ces développements les dirigants de l'armée de l'air percevaient le gouvernement comme leur adversaire, comme aussi l'armée de terre. Ils commencaient une pratique d'ignorer les directions gouvernementales en décevant le ministre de l'air et le parlement, pendant qu'ils poursuivaient "leur propre politique?"

Demain le reste...

Cordialement, Paul.


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Message Publié : 20 Sep 2016 22:52 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

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Excuses, hier occupé...

Peut-être par leur désenchantement pour le gouvernement pour avoir utilisé leure service comme un jouet politique, les aviateurs étaient incapables ou ne voulaient pas croire qu'ils auraient fourni avec plus que de quelques avions additionels. Alors quand le directeur de la production des avions advisait Général Vuillemin, le chef de la force de l'air en Janvier 1939 que 370 à 600 avions par mois vont arriver des usines de France en 1940, le général disait qu'il n'avait besoin d' une 40 à 60. Il y avait pas assez d'équipes de l'air ou du sol pour un plus grand nombre et pour amplifier le programme d'entrainement on aurait eu besoin des efforts de toute les services de la force de l'air. En Mars, Vuillemin se mettait d'accord pour accepter 330 avions par mois. Mais pourtant; même en utilisant des réservistes de 45 ans pour voler dans des unités de combat de première ligne, il ne pouvait combler les paces manquantes après la mobilisation. La disponibilité des equipes, devenait le facteur limitant que Vuillemin pouvait laisser entrer en combat, et les capacités physiques des pilotes agés devenait le facteur limitant pour combien de fois l'avion serait en vol.

Pour aller du même pas avec la marée d'avions arrivants des unsines, le conseil de l'air imposait de mutiples exigences de modifications, introdusaient des inspections d'acceptation assez complexes et maintenaient components-clé (mitrailleuses, propellers, radios) séparé de l'avion,sur lequel ils devaient être installé. Des avions juste arrivés de l'Amérique sont laissés dans leurs caisses. Et même avec ces précautions, l'armée de l'air recevait plus d'avions que d'aviateurs disponibles et le conseil d'air devait cacher pour des examens inquiétants du parlement des avions flambant neufs qur des aérodromes loin du champ de la Bataille.

Les Français s'engagaient dans la campagne de France avec 4360 avions modernes et avec 790 nouveaux engins arrivant chaque mois des usines françaises et américaines. Pourtant l'armée de l'air n'était pas organisée pour battre. L'armée de l'air régulière n'avait que la moitié des unités qu'elle avait sur son apogée en 1932. Quand la bataille a commencé 119 squadrons des 210 étaient prêt pour l'action sur le front décisive du Nord-Est. Les autres sont stationés dans les colonies ou étaient en train de rééquiper. Les 119 squadrons pouvaient laisser entrer en action seulement un quart des avions qui étaient disponibles. Ces circonstances mettaient les alliés dans une position d'infériorité numérique assez sévère envers le Luftwaffe. Qualitativement pourtant, les pilotes français et les avions ont fait preuve de plus d'efficacité que leurs adversaires.

Cordialement, Paul.


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Message Publié : 21 Sep 2016 10:10 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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PaulRyckier a écrit :
Qualitativement pourtant, les pilotes français et les avions ont fait preuve de plus d'efficacité que leurs adversaires.

çà me rappelle chez Amouroux la mention d'une journée faste pour notre aviation, en septembre 39 je crois, où on arrive à descendre plusieurs avions allemands sans en perdre un seul, et les quotidiens avaient alors magnifié le fait d'armes

_________________
il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 21 Sep 2016 11:24 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

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Oui ,c'était le combat du 6 novembre 39 à neuf contre vingt sept : 6 victoires plus 2 probables et la propagande le fit savoir.
Les Curtiss et les Me 109 s'étaient affrontés en combats tournoyants.Les Me 109 n'avaient pas encore les nouveaux moteurs.Le modèle "E" comme Emil sera distribué en masse dans les escadrilles allemandes vers mars/avril 1940 à peine avant l'offensive du 10 mai.Les Curtiss français s'en rendirent alors vite compte......


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Message Publié : 21 Sep 2016 22:11 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines

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Quelques autres paragraphs, qui sont peut-être aussi intéressant:


The French fighter force had available to it during the battle more than 2900 modern aircraft. At no time did it have more than one-fifth of these deployed against the Germans. The operational rate of the fighter force was 0.9 sorties per aircraft per day at the height of the battle. (German fighter units flew up to four sorties per aircraft per day.) Yet in spite of committing only a minor portion of its resources at a low usage rate, the fighter force accounted for between 600 and 1000 of the 1439 German aircraft destroyed during the battle.

La force française avait disponible pour la bataille plus de 2900 avions modernes. Pas une fois on avait plus que une cinquième de ceux déployés contre les Allemands. La conduite operationelle de la force de combat était 0,9 sorties par avion par jour à l'apogée de la bataille. (Les Allemands avaient jusqu'à 4 sorties par avion par jour). Mais néanmoins, même en envoyant seulement une portion minoritaire de leurs resources et avec un usage reducé, la force de combat était responsable pour entre 600 et 1000 des 1439 avions allemands abbatus pendant la bataille.

The effectiveness of the French bomber force was reduced by poor communications arrangements that made massing of bomber squadrons impossible and rendezvous with fighter-escort problematic. Attacking piecemeal, the two day-bomber wings operational on 10 May lost twenty-eight of their forty-two aircraft in the first week. RAF day-bomber units, operating in the same command/control/communications environment, lost 132 out of 192. Most of the surviving machines were in need of extensive repairs. Although new aircraft and units came into action, the low operational rate (.25 sorties per aircraft per day) of the bomber force degraded its ability to have a significant effect on the land batt

L'efficacité de la force française de bombardement était reducée par les pauvres arrangements de communication, qui faisaient le groupement des squadrons impossible et des rendez vous avec leur escorte de chasseurs problématique. Attaquant par ci par là, les deux equipes de bombardement du jour operationelles le 10 Mai ont perdu 28 de leurs 42 avions. RAF bombardiers de jour unités ont perdu dans le même environnement de commande/controle/ communications aussi 132 de leur 192 unités. Le plupart des machines survivants avaient besoin de grâves réparations. Même que nouveaux appareils et unités entraient en action, le moindre taux operationelle (25 sorties par avion et par jour) de la force de bombardement avait dégradé le pouvoir d'avoir un effet significatif sur la bataille de terre.

With German armor overrunning France, the air force belatedly sought to improvise an antitank capability. More than 2300 of the 2900 French fighter planes and all of the 382 assault bombers available during the battle carried 20mm cannon capable of penetrating the topside armor of all of the German tanks. The air staff designated Fighter Group III/2 to carry out the first aerial antitank missions. Its MS 406 aircraft carried high-velocity, engine-mounted 20-mm guns, but no armor-piercing ammunition was available. On 23 and 24 May, the unit flew nine sorties, lost three aircraft, and destroyed no tanks. Two weeks later, several fighter units flew a total of forty-eight antitank sorties over a four-day period--again without armor-piercing shells. They lost ten aircraft and did inconsequential damage. Two attacks in mid-June cost an additional three aircraft without seriously damaging any tanks.30 The capability of the armament and the valor of the pilots were wasted because of the absence of intellectual and logistical preparation.

Du texte je traduis seulement:
More than 2300 of the 2900 French fighter planes and all of the 382 assault bombers available during the battle carried 20mm cannon capable of penetrating the topside armor of all of the German tanks.
Its MS 406 aircraft carried high-velocity, engine-mounted 20-mm guns, but no armor-piercing ammunition was available. On 23 and 24 May, the unit flew nine sorties, lost three aircraft, and destroyed no tanks. Two weeks later, several fighter units flew a total of forty-eight antitank sorties over a four-day period--again without armor-piercing shells. They lost ten aircraft and did inconsequential damage.

Plus de 2300 des 2900 chasseurs français et tous les 382 bombardiers d'assaut disponible pendant la bataille avaient des cannons de 20 mm capable de pénétrer la tôle de tous les chars allemands.
L'avion MS 406 avait des canons montés sur le moteur de 20 mm haute vélocité, mais pas de munition capable de percer la tôle des blindés était disponible...

Si quelqu'un a des remarques concernant ce texte de l'Américain Kirkland, ou trouve qu'il exagére ou dit des contrevérités sans sources, je suis intéressé parce que jusqu'à maintenant je trouve ça un article intéressant.

Cordialement, Paul.


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Message Publié : 22 Sep 2016 7:34 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 16 Jan 2010 19:18
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Quant aux canons de 25 anti-aériens,ils n'étaient pas non plus pourvus de munitions perforantes : expérience fut faite par une batterie du côté de Dijon les chars légers allemands étaient stoppés par les impacts des obus explosifs ou reculaient sous le choc, aucun n'était perforé ni détruit.la batterie fut détruite et capturée après avoir tiré tous ses obus pendant une demi journée de combat.....


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