je recherche dans ma pile de bouquin celui de Brezet (Histoire de la marine allemande), il me semble qu'il évoque l'état technique du radar au début du conflit (désolé mais étant un disciple de Gaston Lagaffe, mais recherches n'ont pas encore abouti!).
Une autre piste: http://musee-radar.f
C'est à coté de chez moi. Peut-être pouvez vous les appeler et s'il y a qque chose à récupérer, je me ferai un plaisir d'y faire un saut.
Pour le reste, et de mémoire, il me semble qu'en effet, il n'y avait pas d'écart significatif entre les différents radars à la fin des années 30 (toutes les grandes marines essayaient différents types d'appareils plus ou moins performant, si je me souviens bien, un "radar" a même été acheminé à Dakar pour être monté sur le Richelieu après l'armistice). Les Allemands semblent avoir été particulièrement inquiets de l'aspect "bruyant" du radar (le fait qu'on puisse détecter les émissions radar à de grandes distances, plus grandes que la portée effective du matériel ce qui permet éventuellement au "chassé" de devenir "chasseur"). Ils ont donc mis l'accent sur les détecteur passifs (le plus connu étant le Metox), beaucoup plus que sur les senseurs actifs. Comme dans toute course à la technologie, une fois l'écart crée, il s'accroit à une vitesse exponentielle... Le même principe peut être applicable au sonar (en dehors du fait que le principe a été mis en œuvre par la France avec P. Langevin et donc communiqué sans réserve aux Anglais qui l'ont fait aboutir alors que l'Allemagne était là tout à fait en dehors du circuit). Les micros allemands (détecteurs passifs) étaient beaucoup plus performants que les équivalents alliés par ex. On peut ajouter que l'Allemagne n'avait pas les mêmes raisons de craindre la guerre sous-marine et ont donc pu consacrer leur potentiel de recherche à d'autres domaines.
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