André Maginot est ministre de la Guerre du 15/01/1922 au 10/06/1924, du 26/07 1929 au 22/10/1929 et du 27/01/1931 au 06/01/1932.
La ligne Maginot est construite de 1928 à 1940. Elle doit son nom à André Maginot, car c'est lui qui obtient les financements nécessaires en décembre 1929. Voici ce qu'en dit Wikipedia :
Citer :
Les quelques travaux menés avant 1930 ont déjà engagé 250 millions de francs du budget du ministère de la Guerre. Le ministre Paul Painlevé fait étudier par ses services durant l'année 1929 la présentation au Parlement d'un programme de financement sur cinq ans (de 1929 à 1934) correspondant au premier cycle de travaux du rapport de la CORF de mars 1928, approuvé par le Conseil supérieur de la guerre. Le montant de ces travaux, estimé en 1928 à 3,76 milliards de francs, est réduit grâce à des restrictions de projet à un total de 2,9 milliards (équivalent à 1,569 milliard d'euros de 2010), soit un milliard 498 millions pour la RF Metz, 836 millions pour la RF Lauter, 63 millions pour la ligne du Rhin, 180 millions pour les Alpes, 50 millions pour le Nord, 233 pour les parcs mobiles, plus 40 pour les services et imprévus.
Le 22 octobre 1929, le gouvernement d'Aristide Briand tombe, remplacé à partir du 3 novembre par le gouvernement André Tardieu, dans lequel André Maginot est nommé ministre de la Guerre. Le nouveau ministre va poursuivre le projet de son prédécesseur Painlevé, car bien que les deux hommes ne soient pas du même parti politique (Painlevé est un républicain-socialiste donc de la gauche réformiste, tandis que Maginot est membre de l'Alliance démocratique donc de centre-droit), ils ont déjà travaillé ensemble. De plus Maginot est originaire de Lorraine, il est alors député de Bar-le-Duc (au sud de Verdun) et il est invalide à la suite d'une blessure reçue lors de la Première Guerre mondiale26. Il approuve donc le programme de financement des fortifications.
Les crédits alloués à la construction des fortifications sont votés rapidement le 28 décembre 1929 par la Chambre (à main levée) puis le jour même par le Sénat (avec 270 voix pour et 20 voix contre). La loi est signée le 14 janvier 1930 par le président de la République Gaston Doumergue, puis publiée au JO dès le lendemain.
A quelques semaines, et elle aurait pu se nommer la ligne Painlevé. Les travaux sont approuvés par
Conseil Supérieur de la Guerre. Celui-ci est présidé par le Chef d’État-major et vice-présidé, à ce moment-là par le Maréchal Pétain.
En fait, à ce moment-là, effectivement, on n'envisage pas de grandes manœuvres offensives pour les guerres à venir. Plusieurs commissions regroupant des très hauts gradés de l'armée françaises se sont penchés sur son berceau :
Wikipedia : Histoire de la Ligne Maginot.Le but initial, au moment de la construction de la ligne était :
Citer :
Ce rapport reprend les propositions du rapport de 1923 fait par la CDT, soit la construction de trois régions fortifiées dites de Metz, de la Lauter et de Belfort ; les zones entre ces régions seront l'objet de destructions massives des infrastructures et ultérieurement de fortifications de raccordement (pour réaliser à terme un front continu). Les buts de ces régions fortifiées sont, selon le rapport, de protéger la mobilisation, de favoriser une bataille à proximité de la frontière, d'économiser les forces au profit d'une offensive et d'obliger l'Allemagne à s'étendre sur les ailes pour passer par la Belgique ou la Suisse (ce qui amènerait d'autres pays à entrer dans le conflit).
En fait, il y a un débat continu sur la zone à protéger et sur la manière de la protéger : soit avec des grands forts, soit avec des fortins légers, les intervalles étant comblés par un fossé antichar.